ECHANGE LIBRE DE VACHERIES
L’Union Européenne négocie un traité de libre-échange avec les USA. En fait les USA en ont besoin pour nous vendre des gaz de schistes. En même temps, la BNP prend l’amende du siècle et se fait menacer de suppression de son droit d’opérer en dollars sur les marchés financiers. Les dommages collatéraux, si la BNP était effectivement condamnée, seraient considérables pour l’économie mondiale.
Il y a quelques temps, la vente d’un TGV aux USA a été torpillée alors que le contrat était signé car un collectif a traîné la SNCF en justice pour réclamer des dommages invraisemblables suite à leur activité sous l’occupation. Selon Obama, la justice américaine est indépendante. Facile à dire puisque Hollande le gaffeur a choisi le plus mauvais moment pour réclamer son intervention. Facile à dire mais pur mensonge. Il est bien évident que le gouvernement américain sait faire capoter les marchés qui le gênent. J’ai d’ailleurs du mal à m’expliquer pourquoi JP Morgan, qui a fait exactement les mêmes bêtises que la BNP et qui n’a pas l’excuse d’être une banque étrangère, a écopé de seulement 88 millions d’amende et pas 16 milliards comme on le réclame à la BNP, sachant qu’en plus les opérations de la BNP avec les pays sous embargo américain ont été faites en Suisse et pas aux USA… mais en dollars, certes. De même je n’ai pas l’impression que Goldman Sachs, responsable d’une large part de la crise européenne en faussant les comptes de la Grèce, ait été puni ? Peut-être l’UE devrait-elle demander des comptes à ces gens et leur interdire de travailler en euros ?
Signer un traité de libre-échange avec des gens d’aussi mauvaise foi, c’est un peu comme passer un marché avec l’Arabie Saoudite, en leur proposant de leur acheter des tapis et des loukoums libres de droit sous réserve qu’ils s’engagent à supprimer les taxes douanières sur le saucisson et le civet de porc. Ils le feront sans problème, les produits en question demeureront interdits, mais libres de droits !
Nos « amis » américains peuvent nous contraindre à accepter toutes leurs normes, parfois contradictoires avec les nôtres, et en échange refuser un marché en envoyant n’importe quelle association de n’importe quoi ouvrir une class action de dernière minute sous n’importe quel prétexte. C’est leur principe de précaution à eux, sauf qu’il marche à posteriori et il est sélectif.
Il n’empêche que Hollande a encore perdu une occasion de se taire, alors que les avocats faisaient leur boulot. Du reste la réponse à une action aussi ouvertement hostile, dont certains disent qu’elle est destinée à nous punir de vendre des navires Mistral à la Russie, ne peut venir que de l’Union Européenne. D’autant que d’autres banques européennes sont menacées. Ce chantage américain vient à point pour peser sur notre soutien trop léger vis-à-vis de l’Ukraine. Pourtant Monsieur Obama devrait se méfier. Les dommages sur l’économie qui pourraient résulter de ces actions guerrières risquent de s’étendre aussi aux USA. La confiance dans le dollar comme monnaie d’échange universelle aurait de bonnes raisons de s’effriter, et il serait temps que l’euro le remplace. C’est peut-être une construction improbable, mais jusqu’ici et tant que notre banque centrale ne se prend pas pour la FED, ça reste une monnaie solide et fiable.
LES INTERMITTENTS DU TRANSPORT
Si en règle générale il est toujours mentionné de faire attention car un train peut en cacher un autre, ceci ne s’applique pas à la France. Nos trains sont les plus sûrs du monde, parce qu’ils roulent rarement.
La SNCF est encore en grève. Les cheminots ont inventé le concept de grève préventive. Puisque le gouvernement planche sur une réforme, ils montent au créneau au cas où.
Or ce que j’entends de cette soi-disant réforme, c’est qu’elle représente un retour en arrière puisqu’on veut réunir RFF et SNCF en une seule entité, comme c’était autrefois. Ils devraient donc être heureux, puisque c’est l’assurance d’enterrer définitivement la concurrence des lignes, et de cacher la dette pharaonique de la SNCF sous des comptes encore plus opaques puisqu’on ne séparera plus le réseau de l’exploitation des lignes. Il faudrait plutôt faire l’inverse, conserver RFF dans le giron de l’état et demander à la SNCF d’apurer ses dettes ou de vendre des activités. Peut-être cela permettrait-il enfin de trouver des ressources pour remettre le réseau en état là où il faut, fermer les lignes inutiles, ouvrir le transport (fret et voyageurs) aux concurrents potentiels, y compris à des lignes de car.
ENCHAINEMENTS
Le Pont des Arts croule sous les cadenas des « amoureux » possessifs. A tel point qu’une rambarde est tombée. La Mairie s’en émeut et veut les supprimer, il serait temps, parce qu’en plus d’être dangereux, c’est très moche. Mais Anne Hidalgo veut trouver une solution de rechange. Pourquoi faire ? Rome les a interdits, point barre. Pourquoi faudrait-il encourager l’esprit moutonnier de ces imbéciles, les mêmes qui autrefois gravaient des cœurs sur n’importe quoi ? Il arrive parfois, devant de tels comportements, de douter de l’intelligence humaine.
L’Union Européenne négocie un traité de libre-échange avec les USA. En fait les USA en ont besoin pour nous vendre des gaz de schistes. En même temps, la BNP prend l’amende du siècle et se fait menacer de suppression de son droit d’opérer en dollars sur les marchés financiers. Les dommages collatéraux, si la BNP était effectivement condamnée, seraient considérables pour l’économie mondiale.
Il y a quelques temps, la vente d’un TGV aux USA a été torpillée alors que le contrat était signé car un collectif a traîné la SNCF en justice pour réclamer des dommages invraisemblables suite à leur activité sous l’occupation. Selon Obama, la justice américaine est indépendante. Facile à dire puisque Hollande le gaffeur a choisi le plus mauvais moment pour réclamer son intervention. Facile à dire mais pur mensonge. Il est bien évident que le gouvernement américain sait faire capoter les marchés qui le gênent. J’ai d’ailleurs du mal à m’expliquer pourquoi JP Morgan, qui a fait exactement les mêmes bêtises que la BNP et qui n’a pas l’excuse d’être une banque étrangère, a écopé de seulement 88 millions d’amende et pas 16 milliards comme on le réclame à la BNP, sachant qu’en plus les opérations de la BNP avec les pays sous embargo américain ont été faites en Suisse et pas aux USA… mais en dollars, certes. De même je n’ai pas l’impression que Goldman Sachs, responsable d’une large part de la crise européenne en faussant les comptes de la Grèce, ait été puni ? Peut-être l’UE devrait-elle demander des comptes à ces gens et leur interdire de travailler en euros ?
Signer un traité de libre-échange avec des gens d’aussi mauvaise foi, c’est un peu comme passer un marché avec l’Arabie Saoudite, en leur proposant de leur acheter des tapis et des loukoums libres de droit sous réserve qu’ils s’engagent à supprimer les taxes douanières sur le saucisson et le civet de porc. Ils le feront sans problème, les produits en question demeureront interdits, mais libres de droits !
Nos « amis » américains peuvent nous contraindre à accepter toutes leurs normes, parfois contradictoires avec les nôtres, et en échange refuser un marché en envoyant n’importe quelle association de n’importe quoi ouvrir une class action de dernière minute sous n’importe quel prétexte. C’est leur principe de précaution à eux, sauf qu’il marche à posteriori et il est sélectif.
Il n’empêche que Hollande a encore perdu une occasion de se taire, alors que les avocats faisaient leur boulot. Du reste la réponse à une action aussi ouvertement hostile, dont certains disent qu’elle est destinée à nous punir de vendre des navires Mistral à la Russie, ne peut venir que de l’Union Européenne. D’autant que d’autres banques européennes sont menacées. Ce chantage américain vient à point pour peser sur notre soutien trop léger vis-à-vis de l’Ukraine. Pourtant Monsieur Obama devrait se méfier. Les dommages sur l’économie qui pourraient résulter de ces actions guerrières risquent de s’étendre aussi aux USA. La confiance dans le dollar comme monnaie d’échange universelle aurait de bonnes raisons de s’effriter, et il serait temps que l’euro le remplace. C’est peut-être une construction improbable, mais jusqu’ici et tant que notre banque centrale ne se prend pas pour la FED, ça reste une monnaie solide et fiable.
LES INTERMITTENTS DU TRANSPORT
Si en règle générale il est toujours mentionné de faire attention car un train peut en cacher un autre, ceci ne s’applique pas à la France. Nos trains sont les plus sûrs du monde, parce qu’ils roulent rarement.
La SNCF est encore en grève. Les cheminots ont inventé le concept de grève préventive. Puisque le gouvernement planche sur une réforme, ils montent au créneau au cas où.
Or ce que j’entends de cette soi-disant réforme, c’est qu’elle représente un retour en arrière puisqu’on veut réunir RFF et SNCF en une seule entité, comme c’était autrefois. Ils devraient donc être heureux, puisque c’est l’assurance d’enterrer définitivement la concurrence des lignes, et de cacher la dette pharaonique de la SNCF sous des comptes encore plus opaques puisqu’on ne séparera plus le réseau de l’exploitation des lignes. Il faudrait plutôt faire l’inverse, conserver RFF dans le giron de l’état et demander à la SNCF d’apurer ses dettes ou de vendre des activités. Peut-être cela permettrait-il enfin de trouver des ressources pour remettre le réseau en état là où il faut, fermer les lignes inutiles, ouvrir le transport (fret et voyageurs) aux concurrents potentiels, y compris à des lignes de car.
ENCHAINEMENTS
Le Pont des Arts croule sous les cadenas des « amoureux » possessifs. A tel point qu’une rambarde est tombée. La Mairie s’en émeut et veut les supprimer, il serait temps, parce qu’en plus d’être dangereux, c’est très moche. Mais Anne Hidalgo veut trouver une solution de rechange. Pourquoi faire ? Rome les a interdits, point barre. Pourquoi faudrait-il encourager l’esprit moutonnier de ces imbéciles, les mêmes qui autrefois gravaient des cœurs sur n’importe quoi ? Il arrive parfois, devant de tels comportements, de douter de l’intelligence humaine.