Mais pour la prospérité, vu le nombre de taxes et charges diverses qui nous attendent au coin de la loi de finances 2018, ça va être difficile de passer entre les gouttes des pluies diluviennes d’impôts nouveaux, sauf à faire partie de la garde rapprochée des sponsors de notre pseudo-président. Pour eux, pas d’inquiétude, un programme d’optimisation fiscale sur mesure a été peaufiné dans les couloirs obscurs de Bercy. Je vous souhaite donc d’échapper au déluge, en toute légalité, cela va de soi.
Pour le reste, l’optimisme n’est pas de rigueur. Souhaiter un gouvernement réaliste, économe, démocratique, soucieux du bien-être du peuple et de sa sécurité plutôt que de celle des VIP, et garant des libertés individuelles, relèverait de la naïveté. Nous sommes gouvernés par un apprenti dictateur dont le seul objectif est de se maintenir au pouvoir qu’il a usurpé afin de satisfaire ses maîtres oligarques. Or, remplacer un dictateur n’est jamais chose facile. Après les vénézuéliens, les Iraniens sont en train de s’en rendre compte.
KIM-JONG-MOIN-ZUN
Le Maître du Mauvais Temps, du haut de son Olympe, vient de décider de prendre en main l’audiovisuel public. Les programmes ne seraient pas à son goût. Nous avons vaguement compris que la « diversité » ethnique était sous-représentée, entre autres choses. Il va donc lui-même choisir les programmes. Probablement écartera-t-il aussi tout journaliste qui manquerait de zèle pour louer le président.
Je ne disconviens pas de l’absence de qualité des chaînes publiques pour lesquelles nous payons une redevance. Pour améliorer les émissions je ne vois qu’une solution : privatiser. Ceux qui veulent des émissions culturelles de bonne facture paieront volontiers. Ceux qui préfèrent regarder des niaiseries ou du sport ont tout ce qu’il faut sur les chaînes privées. Qu’à la rigueur le gouvernement garde des heures d’émission pour faire passer les discours présidentiels (à petite dose) ou les communiqués officiels, voire pour organiser les campagnes électorales, pourquoi pas. Mais ceci ne doit pas donner lieu à redevance.
Brigitte se plaint d’être débordée. Rappelons-lui que nous lui avons refusé le statut de première dame, qui n’a pas lieu d’être. Son mari nous oblige à verser une somme extravagante pour qu’elle réponde à son courrier, si elle n’y parvient pas ce n’est pas notre problème.
Mais la loi qui se prépare pour lutter contre les « fake news » ou en Français « informations mensongères » est digne de la Corée du Nord. Pendant toute la campagne pestilentielle, le candidat Macron a profité de canulars et d’articles diffamatoires en provenance directe de l’Elysée pour éliminer son rival. Alors oui, les « fake news » ont bien pesé sur la campagne, mais à qui a profité le crime ? Aujourd’hui les pires « fake news » continuent de se déverser depuis les cercles du pouvoir et des médias aux ordres de l’Elysée : chiffres du chômage falsifiés ou présentés de façon trompeuse, racontars sur une croissance qui n’existe pas, sondages biaisés… En fait si nous voulions lutter contre les « fake news » il faudrait interdire tous les grands médias et privatiser l’INSEE. Or, ce qui se prépare est ni plus ni moins qu’une surveillance des réseaux et des médias et à terme l’interdiction ou le blocage de tout ce qui ne fait pas le panégyrique du couple présidentiel.
Prochaine étape : interdire les partis d’opposition ?
Pour le reste, l’optimisme n’est pas de rigueur. Souhaiter un gouvernement réaliste, économe, démocratique, soucieux du bien-être du peuple et de sa sécurité plutôt que de celle des VIP, et garant des libertés individuelles, relèverait de la naïveté. Nous sommes gouvernés par un apprenti dictateur dont le seul objectif est de se maintenir au pouvoir qu’il a usurpé afin de satisfaire ses maîtres oligarques. Or, remplacer un dictateur n’est jamais chose facile. Après les vénézuéliens, les Iraniens sont en train de s’en rendre compte.
KIM-JONG-MOIN-ZUN
Le Maître du Mauvais Temps, du haut de son Olympe, vient de décider de prendre en main l’audiovisuel public. Les programmes ne seraient pas à son goût. Nous avons vaguement compris que la « diversité » ethnique était sous-représentée, entre autres choses. Il va donc lui-même choisir les programmes. Probablement écartera-t-il aussi tout journaliste qui manquerait de zèle pour louer le président.
Je ne disconviens pas de l’absence de qualité des chaînes publiques pour lesquelles nous payons une redevance. Pour améliorer les émissions je ne vois qu’une solution : privatiser. Ceux qui veulent des émissions culturelles de bonne facture paieront volontiers. Ceux qui préfèrent regarder des niaiseries ou du sport ont tout ce qu’il faut sur les chaînes privées. Qu’à la rigueur le gouvernement garde des heures d’émission pour faire passer les discours présidentiels (à petite dose) ou les communiqués officiels, voire pour organiser les campagnes électorales, pourquoi pas. Mais ceci ne doit pas donner lieu à redevance.
Brigitte se plaint d’être débordée. Rappelons-lui que nous lui avons refusé le statut de première dame, qui n’a pas lieu d’être. Son mari nous oblige à verser une somme extravagante pour qu’elle réponde à son courrier, si elle n’y parvient pas ce n’est pas notre problème.
Mais la loi qui se prépare pour lutter contre les « fake news » ou en Français « informations mensongères » est digne de la Corée du Nord. Pendant toute la campagne pestilentielle, le candidat Macron a profité de canulars et d’articles diffamatoires en provenance directe de l’Elysée pour éliminer son rival. Alors oui, les « fake news » ont bien pesé sur la campagne, mais à qui a profité le crime ? Aujourd’hui les pires « fake news » continuent de se déverser depuis les cercles du pouvoir et des médias aux ordres de l’Elysée : chiffres du chômage falsifiés ou présentés de façon trompeuse, racontars sur une croissance qui n’existe pas, sondages biaisés… En fait si nous voulions lutter contre les « fake news » il faudrait interdire tous les grands médias et privatiser l’INSEE. Or, ce qui se prépare est ni plus ni moins qu’une surveillance des réseaux et des médias et à terme l’interdiction ou le blocage de tout ce qui ne fait pas le panégyrique du couple présidentiel.
Prochaine étape : interdire les partis d’opposition ?