NOUS SOMMES TOUS TERRY
Eeeek ! La mort a frappé Terry Pratchett, maître de la Fantasy. Même la mort est en deuil. Il (non, ce n’est pas une erreur) n’a pas pu s’empêcher de verser sa larme (majuscule, cela va de soi).
-EVIDEMMENT, SI LE DISQUE MONDE DISPARAIT, JE VAIS M’ENNUYER, nous dit-il. IL FAUT ABSOLUMENT FAIRE UNE MARCHE FANTASY ET DECRETER LE DEUIL INTERNATIONAL.
Terry a été terrassé par un terrible drame, un Alzheimer précoce. Pourtant toutes les victimes de cette maladie qui attaque le cerveau ne meurent pas, il suffit de regarder notre gouvernement. Quoique, ils sont en réalité immunisés. En l’absence totale de neurones, la maladie ne peut pas se propager. Le diagnostic est différent mais les symptômes sont identiques : impossibilité de voir la réalité, absence de mémoire…
Les socialistes en particulier lui doivent beaucoup, lui qui a tout fait pour l’égalité des tailles et contre les discriminations. Les bibliothécaires parisiens vont se sentir orphelins. Pratchett avait porté cette profession vers les plus hauts sommets, des sommets il-lustres. Ooook !
COLLEGE INIQUE
La réforme de Naja Vaulo-Bécassine consiste à laisser 20% de temps aux enseignants du collège pour choisir de quoi ils vont parler à leurs élèves. Mais attention c’est quand même encadré. On ne va quand même pas prendre le risque d’apprendre l’histoire de France aux élèves (dans les nouveaux programmes, on oublie purement et simplement Clovis et Charles Martel, faudrait pas traumatiser Daesh, on passe sous silence Louis IX pour les mêmes raisons, on fait l’impasse sur François 1er, Louis XIII, Richelieu, Louis XIV est relégué derrière l’histoire du Congo, et Napoléon 1er a disparu. Un détail de l’histoire… On s’étend lourdement sur la traite des esclaves africains en omettant QUI avait comme sport national la chasse aux esclaves. Pas d’amalgame, quoi !). Il ne faudrait pas non plus qu’on les convertisse au libéralisme.
Les enseignements ne doivent plus être aussi hiérarchisés, il faut faire du transversal. Un prof de maths doit pouvoir enseigner l’anglais, un prof de Français assurer en physique… C’est quoi ces spécialisations à la noix, enfin quoi. Bécassine, elle ne connaît rien à rien, donc elle peut tout enseigner. Voilà l’avenir !
TIERS QUI PAIE TIERS QUI PROFITE
Les toubibs sont en rogne et ils ont parfaitement raison. Ce n’est pas leur job de faire de la paperasse à la place de la Sécu. Leur job c’est de soigner les patients. Mais ils ont besoin de payer leur loyer, de payer les immondes charges du RSI, ces ponctionnaires incompétents qui plombent tous les indépendants jusqu’à en pousser deux par jour au suicide, de payer leur assurance, de rembourser leur crédit. Si la SS n’est pas capable de traiter en un an les dossiers des nouveaux retraités, combien de temps les tire-au-flanc de cette sombre administration soviétique vont-ils mettre pour donner leur obole de 14 euros aux médecins (14 sur 23, le reste étant géré par les mutuelles qui paient APRES le remboursement de la SS) ?
Il y a déjà en France un désert médical. Même à Paris en raison des loyers trop élevés, au point qu'Anne Hidalgo a tellement peur qu’il n’y ait plus de médecins qu’elle préfère subventionner leurs loyers. Dans certains quartiers on ne trouve plus de généraliste conventionné.
Avec le tiers-payant, tous les déshérités de la planète et ceux de chez nous avec écran plat, satellite et smartphone mais pas de sous pour se soigner, qui allaient à l’hôpital au moindre bobo grâce à l’AME et au CMU, vont faire le siège des médecins de ville, qui seront rapidement débordés par des gens parfois agressifs… Résultat, les petits nouveaux prendront cette clientèle qui leur assurera une subsistance de petits fonctionnaires jusqu’à ce que le RSI se rappelle à leur bon souvenir et les fasse fermer, les autres se déconventionneront… parce que 23 euros par consultation après 10 ans d’étude, c’est grotesque. C’est encore la classe moyenne, c’est-à-dire la majorité des Français, qui paiera la note. Elle devra non seulement continuer à entretenir à grands frais une sécu qui ne lui sert plus à rien, mais en plus payer très cher une mutuelle qui rehaussera ses tarifs, ou accepter de ne plus être remboursée du tout.
Mais n’oublions pas que ce gouvernement ne sait faire que de la com'. Le chantage est clair : la réforme se fera d’ici 2017, on a tout compris : c’est un appel à leur clientèle d’assistés au nom de « si vous ne votez pas pour nous, vous ne l’aurez pas ».
TAXE D’ANCRE
Il faut faire rentrer des sous dans les caisses. Tout est bon surtout quand on fait passer le message le plus démagogique possible : il n’y a qu’à taxer les riches. Peu importe que ce soit un mensonge, peu importe que la méthode soit stupide et improductive, peu importe les conséquences économiques sur une des rares activités industrielles qui marche encore en France : la plaisance.
Le gouvernement vient donc d’inventer la taxe de mouillage, qui va démarrer sur la côte méditerranéenne (golfe du Lion), puis s’étendre peu à peu à 50% du littoral. Elle consistera à faire payer un impôt aux bateaux qui mouillent à proximité d’une zone protégée. Il suffit de faire croire que l’on va taxer les petits paquebots privés battant pavillon bizarre qui paradent dans les ports de Cannes, de Saint Trop ou de Monaco, lorsqu’ils vont au mouillage. L’ennui c’est que ces bateaux-là n’y vont jamais. Ils servent juste à organiser des cocktails et sortent une fois par an pour une croisière (quand ce n’est pas pour le carénage), s’ils ne se font pas prêter à un président de la république en vacances.
Les plaisanciers amateurs de voile, par exemple, qui préfèrent dépenser leur pécule dans un petit sloop plutôt que dans une résidence secondaire, et qui vont au mouillage la nuit, lorsqu’ils sont en croisière, font généralement étape soit directement dans des ports, soit dans des mouillages spécifiques, bien balisés et proches de ports. La raison est évidente, les mouillages sauvages sont moins bien abrités. Alors ils ne sont pas non plus concernés.
Ne sont donc soumis à la taxe que de petits bateaux, la plupart du temps à moteur, destinés à la promenade ou à la pêche, et qui vont mouiller dans des criques. II n’est pas faux que mouiller avec une ancre peut abîmer le fond marin. Quand plus de 200 petits bateaux s’installent dans une baie, ça finit par faire des dégâts. Mais comment va-t-on recueillir la taxe ? Est-ce qu’on va payer un fonctionnaire pour faire le tour des criques en zodiac ? C’est oublier que les plaisanciers ont des VHF et qu’ils auront vite fait de déguerpir avant que ne passe le vautour.
Il existe des moyens plus intelligents de protéger le littoral : il suffit de plonger des corps morts et d’y accrocher des bouées, afin de proposer des mouillages balisés, sans que le plaisancier ait besoin de jeter l’ancre, et d’interdire le mouillage en dehors des bouées. Quand il n’y a plus de bouée disponible, le plaisancier va voir ailleurs. C’est ce qui se fait par exemple à Cadaquès, qui se trouve dans la zone protégée du Cap Creus.
Mais ce n’est pas assez punitif pour des politiciens Français. Mettre une taxe qui coûte plus qu’elle ne rapporte, voilà qui est bien plus satisfaisant pour leur petit esprit.
Eeeek ! La mort a frappé Terry Pratchett, maître de la Fantasy. Même la mort est en deuil. Il (non, ce n’est pas une erreur) n’a pas pu s’empêcher de verser sa larme (majuscule, cela va de soi).
-EVIDEMMENT, SI LE DISQUE MONDE DISPARAIT, JE VAIS M’ENNUYER, nous dit-il. IL FAUT ABSOLUMENT FAIRE UNE MARCHE FANTASY ET DECRETER LE DEUIL INTERNATIONAL.
Terry a été terrassé par un terrible drame, un Alzheimer précoce. Pourtant toutes les victimes de cette maladie qui attaque le cerveau ne meurent pas, il suffit de regarder notre gouvernement. Quoique, ils sont en réalité immunisés. En l’absence totale de neurones, la maladie ne peut pas se propager. Le diagnostic est différent mais les symptômes sont identiques : impossibilité de voir la réalité, absence de mémoire…
Les socialistes en particulier lui doivent beaucoup, lui qui a tout fait pour l’égalité des tailles et contre les discriminations. Les bibliothécaires parisiens vont se sentir orphelins. Pratchett avait porté cette profession vers les plus hauts sommets, des sommets il-lustres. Ooook !
COLLEGE INIQUE
La réforme de Naja Vaulo-Bécassine consiste à laisser 20% de temps aux enseignants du collège pour choisir de quoi ils vont parler à leurs élèves. Mais attention c’est quand même encadré. On ne va quand même pas prendre le risque d’apprendre l’histoire de France aux élèves (dans les nouveaux programmes, on oublie purement et simplement Clovis et Charles Martel, faudrait pas traumatiser Daesh, on passe sous silence Louis IX pour les mêmes raisons, on fait l’impasse sur François 1er, Louis XIII, Richelieu, Louis XIV est relégué derrière l’histoire du Congo, et Napoléon 1er a disparu. Un détail de l’histoire… On s’étend lourdement sur la traite des esclaves africains en omettant QUI avait comme sport national la chasse aux esclaves. Pas d’amalgame, quoi !). Il ne faudrait pas non plus qu’on les convertisse au libéralisme.
Les enseignements ne doivent plus être aussi hiérarchisés, il faut faire du transversal. Un prof de maths doit pouvoir enseigner l’anglais, un prof de Français assurer en physique… C’est quoi ces spécialisations à la noix, enfin quoi. Bécassine, elle ne connaît rien à rien, donc elle peut tout enseigner. Voilà l’avenir !
TIERS QUI PAIE TIERS QUI PROFITE
Les toubibs sont en rogne et ils ont parfaitement raison. Ce n’est pas leur job de faire de la paperasse à la place de la Sécu. Leur job c’est de soigner les patients. Mais ils ont besoin de payer leur loyer, de payer les immondes charges du RSI, ces ponctionnaires incompétents qui plombent tous les indépendants jusqu’à en pousser deux par jour au suicide, de payer leur assurance, de rembourser leur crédit. Si la SS n’est pas capable de traiter en un an les dossiers des nouveaux retraités, combien de temps les tire-au-flanc de cette sombre administration soviétique vont-ils mettre pour donner leur obole de 14 euros aux médecins (14 sur 23, le reste étant géré par les mutuelles qui paient APRES le remboursement de la SS) ?
Il y a déjà en France un désert médical. Même à Paris en raison des loyers trop élevés, au point qu'Anne Hidalgo a tellement peur qu’il n’y ait plus de médecins qu’elle préfère subventionner leurs loyers. Dans certains quartiers on ne trouve plus de généraliste conventionné.
Avec le tiers-payant, tous les déshérités de la planète et ceux de chez nous avec écran plat, satellite et smartphone mais pas de sous pour se soigner, qui allaient à l’hôpital au moindre bobo grâce à l’AME et au CMU, vont faire le siège des médecins de ville, qui seront rapidement débordés par des gens parfois agressifs… Résultat, les petits nouveaux prendront cette clientèle qui leur assurera une subsistance de petits fonctionnaires jusqu’à ce que le RSI se rappelle à leur bon souvenir et les fasse fermer, les autres se déconventionneront… parce que 23 euros par consultation après 10 ans d’étude, c’est grotesque. C’est encore la classe moyenne, c’est-à-dire la majorité des Français, qui paiera la note. Elle devra non seulement continuer à entretenir à grands frais une sécu qui ne lui sert plus à rien, mais en plus payer très cher une mutuelle qui rehaussera ses tarifs, ou accepter de ne plus être remboursée du tout.
Mais n’oublions pas que ce gouvernement ne sait faire que de la com'. Le chantage est clair : la réforme se fera d’ici 2017, on a tout compris : c’est un appel à leur clientèle d’assistés au nom de « si vous ne votez pas pour nous, vous ne l’aurez pas ».
TAXE D’ANCRE
Il faut faire rentrer des sous dans les caisses. Tout est bon surtout quand on fait passer le message le plus démagogique possible : il n’y a qu’à taxer les riches. Peu importe que ce soit un mensonge, peu importe que la méthode soit stupide et improductive, peu importe les conséquences économiques sur une des rares activités industrielles qui marche encore en France : la plaisance.
Le gouvernement vient donc d’inventer la taxe de mouillage, qui va démarrer sur la côte méditerranéenne (golfe du Lion), puis s’étendre peu à peu à 50% du littoral. Elle consistera à faire payer un impôt aux bateaux qui mouillent à proximité d’une zone protégée. Il suffit de faire croire que l’on va taxer les petits paquebots privés battant pavillon bizarre qui paradent dans les ports de Cannes, de Saint Trop ou de Monaco, lorsqu’ils vont au mouillage. L’ennui c’est que ces bateaux-là n’y vont jamais. Ils servent juste à organiser des cocktails et sortent une fois par an pour une croisière (quand ce n’est pas pour le carénage), s’ils ne se font pas prêter à un président de la république en vacances.
Les plaisanciers amateurs de voile, par exemple, qui préfèrent dépenser leur pécule dans un petit sloop plutôt que dans une résidence secondaire, et qui vont au mouillage la nuit, lorsqu’ils sont en croisière, font généralement étape soit directement dans des ports, soit dans des mouillages spécifiques, bien balisés et proches de ports. La raison est évidente, les mouillages sauvages sont moins bien abrités. Alors ils ne sont pas non plus concernés.
Ne sont donc soumis à la taxe que de petits bateaux, la plupart du temps à moteur, destinés à la promenade ou à la pêche, et qui vont mouiller dans des criques. II n’est pas faux que mouiller avec une ancre peut abîmer le fond marin. Quand plus de 200 petits bateaux s’installent dans une baie, ça finit par faire des dégâts. Mais comment va-t-on recueillir la taxe ? Est-ce qu’on va payer un fonctionnaire pour faire le tour des criques en zodiac ? C’est oublier que les plaisanciers ont des VHF et qu’ils auront vite fait de déguerpir avant que ne passe le vautour.
Il existe des moyens plus intelligents de protéger le littoral : il suffit de plonger des corps morts et d’y accrocher des bouées, afin de proposer des mouillages balisés, sans que le plaisancier ait besoin de jeter l’ancre, et d’interdire le mouillage en dehors des bouées. Quand il n’y a plus de bouée disponible, le plaisancier va voir ailleurs. C’est ce qui se fait par exemple à Cadaquès, qui se trouve dans la zone protégée du Cap Creus.
Mais ce n’est pas assez punitif pour des politiciens Français. Mettre une taxe qui coûte plus qu’elle ne rapporte, voilà qui est bien plus satisfaisant pour leur petit esprit.