Convoquer Bruce Willis et son charme crâneur pour en arriver là, c'est bien dommage.
Passons sur la traduction française du titre, tout à fait erronée : "surrogates", ne signifie pas clones mais subrogés. Car les créatures dont il est question ne sont pas des clones, des rééditions génétiques d'humains, mais des robots entièrement contrôlés à distance par les hommes qui peuvent ainsi se faire remplacer dans leurs tâches quotidiennes et vivre allongés sur de larges fauteuils, dans une sorte de narcose favorisée par des médicaments. Cette existence de Romains de la décadence semble les satisfaire et, pendant qu'ils vieillissent doucement, les machines font tout ce qu'ils auraient envie de faire sans en avoir l'énergie et tout ce qu'ils détesteraient faire sans en avoir le courage.
Le problème, c'est qu'une histoire mille fois vue de complot et de vengeance vient se greffer sur cette idée simple qui aurait dû être exploitée avec davantage de poésie pour pouvoir prétendre à ne fût-ce qu'effleurer l'esprit de Philip K. Dick. Le film ne réserve donc aucune surprise et n'est sauvé du naufrage que par quelques scènes réussies, notamment la séquence finale où tous les robots sont soudain déconnectés et où l'on se rend alors compte qu'il n'y avaient pratiquement plus qu'eux en ville et, qu'en réalité, les hommes étaient sur le point d'être supplantés.
Ouf, l'humanité est à nouveau sauvée in extremis ! Enfin ... temporairement car arrive bientôt sur nos écrans "2012", où l'inénarrable Emmerich nous promet une fois encore l'éradication. Dire que tous les amateurs de série B vont devoir patienter de longues semaines avant de se délecter de ce superbe nanar.
Passons sur la traduction française du titre, tout à fait erronée : "surrogates", ne signifie pas clones mais subrogés. Car les créatures dont il est question ne sont pas des clones, des rééditions génétiques d'humains, mais des robots entièrement contrôlés à distance par les hommes qui peuvent ainsi se faire remplacer dans leurs tâches quotidiennes et vivre allongés sur de larges fauteuils, dans une sorte de narcose favorisée par des médicaments. Cette existence de Romains de la décadence semble les satisfaire et, pendant qu'ils vieillissent doucement, les machines font tout ce qu'ils auraient envie de faire sans en avoir l'énergie et tout ce qu'ils détesteraient faire sans en avoir le courage.
Le problème, c'est qu'une histoire mille fois vue de complot et de vengeance vient se greffer sur cette idée simple qui aurait dû être exploitée avec davantage de poésie pour pouvoir prétendre à ne fût-ce qu'effleurer l'esprit de Philip K. Dick. Le film ne réserve donc aucune surprise et n'est sauvé du naufrage que par quelques scènes réussies, notamment la séquence finale où tous les robots sont soudain déconnectés et où l'on se rend alors compte qu'il n'y avaient pratiquement plus qu'eux en ville et, qu'en réalité, les hommes étaient sur le point d'être supplantés.
Ouf, l'humanité est à nouveau sauvée in extremis ! Enfin ... temporairement car arrive bientôt sur nos écrans "2012", où l'inénarrable Emmerich nous promet une fois encore l'éradication. Dire que tous les amateurs de série B vont devoir patienter de longues semaines avant de se délecter de ce superbe nanar.