Duchamp de ruines
Pour êtes bien sûr que vous restez allergique à la fatuité des intellos de pacotille qui tentent de survivre dans le marigot surpeuplé des arpenteurs de galeries, rendez-vous à l'exposition des (dés)oeuvres de Roman Ondak et Bertille Bak au Musée d'art moderne de la ville. Dans la petite brochure qui accompagne la description de son oeuvre, Ondak est décrit comme "un artiste phare de la scène culturelle internationale". Un de plus ! Le MAMVP nous fait le coup à chaque fois. Cette expression sert de rampe de lancement pour quasi-inconnu à Paris. Il y a tant de phares dans ces eaux troubles que le port des arts plastiques est éclairé comme une show-room. Des petites idées bricolées sont prétexte à photographier des files d'attente ou à installer des poignées de porte sur des murs. Décidément, ce phare éclaire le néant. Quant à Bak, elle fait de l'entrisme filmé chez des Roms et des bonnes soeurs, profitant dans ce dernier cas de la candeur de ces pauvresses pour les ridiculiser. Qu'il est drôle et plaisant de voir les bobos au regard vide, sacoche de traviole, plantés comme des endives devant un film où des gitans jouent de l'accordéon, pendant que leur Manuel Valls de ministre fait expulser les cousins d'iceux dans l'indifférence générale. Plutôt que de nous faire perdre du temps, la mairie de Paris devrait reloger les Roms pourchassés dans ses bâtiments du Palais de Tokyo, ça aurait plus de gueule.
Tiré par les cheveux
Réjouissante exposition à Branly sur le cheveu dans tous ses états et usages : symbole de force, de sauvagerie, de féminité, de virilité, de beauté ou d'asservissement. Le message se perd un peu dans toutes les directions pointées par les commissaires mais c'est un plaisir de revoir les bonnes vieilles momies et têtes Jivaro que les lois inspirées par le politiquement correct rendent de plus en plus difficiles à exposer. Et qu'elles étaient belles les stars portraiturées par Sam Levin !
Salles d'Islam et d'ailleurs au Louvre
Voilà enfin la magnifique collection orientale du musée des Arts décoratifs exposée au côté de celle du Louvre ! Avouons que nos réticences sur le projet architectural de Ricciotti, tel que présenté sur le papier, ont été vaincues par le résultat obtenu, notamment du fait de l'intelligent rapport entre le rez-de-chaussée et le double niveau de sous-sol d'exposition. Les poignards moghols de la baronne de Rothschild forment l'un des plus magnifiques ensembles qui soient au Louvre, toutes catégories d'objets d'art confondues. Et si l'argent des donateurs arabes a pu servir à offrir un écrin aux collections d'art copte ou gréco-égypto-romain qui dormaient en caisse, nous dirons que ce sera une tromperie pour la bonne cause.
Décors d'intérieurs romantiques au musée du même nom.
La belle et originale collection d'aquarelles réunie aux Etats-Unis par Eugène Thaw met en valeur l'éclectisme décoratif du 19ème siècle. Le bric-à-brac, il n'y à que ça de vrai pour se sentir à son aise dans un appartement !
Jason Bourne : l'héritage
Enième, inepte, poussive et caricaturale illustration de la paranoïa filmée dont la machine hollywoodienne a décidé de faire son fonds de commerce depuis quelque années. Manipulations génétiques et gros méchants du pouvoir, mis bout à bout, ne parviennent pas à nous faire peur. Rentrez chez vous ! Et rejoignez la BD filmée pour ados dont Batman fut le prétexte, cet été. Quand on pense que ces pauvrets de chez Télérama se sont fatigués à y dénoncer un message politique fascisant !
Pour êtes bien sûr que vous restez allergique à la fatuité des intellos de pacotille qui tentent de survivre dans le marigot surpeuplé des arpenteurs de galeries, rendez-vous à l'exposition des (dés)oeuvres de Roman Ondak et Bertille Bak au Musée d'art moderne de la ville. Dans la petite brochure qui accompagne la description de son oeuvre, Ondak est décrit comme "un artiste phare de la scène culturelle internationale". Un de plus ! Le MAMVP nous fait le coup à chaque fois. Cette expression sert de rampe de lancement pour quasi-inconnu à Paris. Il y a tant de phares dans ces eaux troubles que le port des arts plastiques est éclairé comme une show-room. Des petites idées bricolées sont prétexte à photographier des files d'attente ou à installer des poignées de porte sur des murs. Décidément, ce phare éclaire le néant. Quant à Bak, elle fait de l'entrisme filmé chez des Roms et des bonnes soeurs, profitant dans ce dernier cas de la candeur de ces pauvresses pour les ridiculiser. Qu'il est drôle et plaisant de voir les bobos au regard vide, sacoche de traviole, plantés comme des endives devant un film où des gitans jouent de l'accordéon, pendant que leur Manuel Valls de ministre fait expulser les cousins d'iceux dans l'indifférence générale. Plutôt que de nous faire perdre du temps, la mairie de Paris devrait reloger les Roms pourchassés dans ses bâtiments du Palais de Tokyo, ça aurait plus de gueule.
Tiré par les cheveux
Réjouissante exposition à Branly sur le cheveu dans tous ses états et usages : symbole de force, de sauvagerie, de féminité, de virilité, de beauté ou d'asservissement. Le message se perd un peu dans toutes les directions pointées par les commissaires mais c'est un plaisir de revoir les bonnes vieilles momies et têtes Jivaro que les lois inspirées par le politiquement correct rendent de plus en plus difficiles à exposer. Et qu'elles étaient belles les stars portraiturées par Sam Levin !
Salles d'Islam et d'ailleurs au Louvre
Voilà enfin la magnifique collection orientale du musée des Arts décoratifs exposée au côté de celle du Louvre ! Avouons que nos réticences sur le projet architectural de Ricciotti, tel que présenté sur le papier, ont été vaincues par le résultat obtenu, notamment du fait de l'intelligent rapport entre le rez-de-chaussée et le double niveau de sous-sol d'exposition. Les poignards moghols de la baronne de Rothschild forment l'un des plus magnifiques ensembles qui soient au Louvre, toutes catégories d'objets d'art confondues. Et si l'argent des donateurs arabes a pu servir à offrir un écrin aux collections d'art copte ou gréco-égypto-romain qui dormaient en caisse, nous dirons que ce sera une tromperie pour la bonne cause.
Décors d'intérieurs romantiques au musée du même nom.
La belle et originale collection d'aquarelles réunie aux Etats-Unis par Eugène Thaw met en valeur l'éclectisme décoratif du 19ème siècle. Le bric-à-brac, il n'y à que ça de vrai pour se sentir à son aise dans un appartement !
Jason Bourne : l'héritage
Enième, inepte, poussive et caricaturale illustration de la paranoïa filmée dont la machine hollywoodienne a décidé de faire son fonds de commerce depuis quelque années. Manipulations génétiques et gros méchants du pouvoir, mis bout à bout, ne parviennent pas à nous faire peur. Rentrez chez vous ! Et rejoignez la BD filmée pour ados dont Batman fut le prétexte, cet été. Quand on pense que ces pauvrets de chez Télérama se sont fatigués à y dénoncer un message politique fascisant !