1 - Hollande et Macron vont-ils tomber la chemise ?
Les médias socialisants et subventionnés ne s’en sont curieusement pas aperçus mais, ces derniers jours, à chaque fois que Macron ou Hollande se déplacent, les accueillent rebuffades, huées, cris et apostrophes. En visite à la bourse du travail de Lyon, le ministre de l’économie n’avait pas commencé à prendre la parole qu’il était conspué : «Tu la souilles, la Bourse du Travail ! Tu ne devrais pas être là! Assassin !», etc ...
L’agression contre les cadres d’Air France sert de modèle aux Cégétistes et le tabou de la confrontation physique tombe peu à peu. Cette perte d’inhibition est un indice sûr de l’accélération du processus délétère qui finira par emporter ce régime lequel est de moins en moins bien défendu par une police qui défile sous les fenêtres de Taubira. Bref, un fumet de fin de règne flotte sur l’Elysée, la place Vendôme et la place Beauvau, distants de quelques centaines de mètres tout au plus.
2 - Promotion : Hollande vice-chancelier d’Allemagne
A ceux qui s’offusquent de voir François Hollande qualifié par Marine Le Pen de vice-chancelier d’Allemagne devant le Parlement européen parce qu’il serait indécent de critiquer son chef d’Etat à l’étranger, on peut demander s’ils ont bien compris la notion d’Union européenne. Puisque cette entité est notre patrie d’avenir (sic), pour paraphraser feu Mitterrand, elle ne peut être considérée comme une terre étrangère. Critiquer Hollande à Strasbourg, c’est comme le faire à Paris.
Sur le fond, la cheftaine du Front a fait plutôt preuve de mansuétude en traitant Hollande de vice-chancelier d’Allemagne. Le suivisme du président français sur la sujet des migrants, qui l’a obligé à changer son fusil d’épaule en matière de quotas du jour au lendemain, son évanescence lors de la crise grecque, révélée par l’ancien ministre Varoufakis, sa docilité sur les questions financières afin de continuer à bénéficier de la perfusion des banquiers de Francfort : sur tous les sujets essentiels, Hollande n’est qu’un pâle suiveur, un vade mecum de Merkel qui ne justifie même pas d’un titre de vice-chancelier. Comme disait Bonaparte au sujet de Talleyrand, vice-chancelier lui aussi : « Il ne lui manquait plus que ce vice là».
3 - Un pouvoir non documenté
L’exercice comique de présentation du projet de loi de finances est désormais parfaitement rôdé. On qualifie d’économie la simple décélération de la hausse des dépenses ; on se garde bien, de plus, de donner des détails sur la manière dont lesdites dépenses vont baisser puis l’on attend que l’opinion publique soit sollicitée par d’autres sujets pour, bien des mois plus tard, constater que le déficit était plus important que prévu. Même la «rapporteure», comme on dit désormais, du budget, pourtant députée socialiste, parle d’économies non documentées. Quant aux baisses d’impôt ciblées sur la clientèle électorale du PS, nul ne sait comment elles seront compensées.
Pendant ce temps, à Bruxelles, on ignore le fort ralentissement de la croissance mondiale, on néglige la hausse nocive de l’euro qui n’est due qu’au choix américain de faire baisser le dollar et on fait semblant de croire à toutes les promesses budgétaires françaises car l’explosion de l’Europe ce serait aussi la perte de leur job pour des fonctionnaires grassement payés. L’édifice de l’Etat est désormais solidement bâti sur le principe d’une pyramide de Ponzi.
4 - Insee rien
Décidé à dissiper coûte que coûte les idées préconçues sur l’immigration, l’Insee nous livre une étude tendant à démontrer que l’émigration en hausse de Français et le retour d’immigrés qui repartent chez eux font que la France n’est aucunement menacée d’invasion. Ce brillant institut omet de comparer la qualification professionnelle des entrants - très faible- et des sortants -nettement plus élevée- , qui caractérise un phénomène de tiers-mondisation de la France. Il néglige aussi la dynamique démographique de ceux qui restent en France et obtiennent de plus en plus la nationalité française et vivent largement de transferts après regroupement familial. Tout comme il est impuissant à intégrer dans ses calculs la présence des clandestins. Bref, le sentiment public a de bonnes raisons de ne pas se fier aux statistiques de l’Insee.
5 - Les Bygmaliens
Que les Sarkozystes aient tripatouillé les comptes de la campagne de 2012 en affectant des dépenses du candidat au parti n’a guère d’importance étant donné d’une part leur défaite finale et d’autre part le fait que lesdits comptes ont de toute façon été rejetés et le remboursement public refusé.
En revanche, le feuilleton des trahisons, révélations et menaces va compliquer singulièrement la tâche de Sarkozy lorsqu’il va tenter de convaincre ses camarades de sa bonne foi dans l’organisation des primaires. Et la baisse de l’ancien chef d’Etat dans les sondages va rendre tout ce processus électrique à souhait ...
Nous vivons une époque formidable.
Les médias socialisants et subventionnés ne s’en sont curieusement pas aperçus mais, ces derniers jours, à chaque fois que Macron ou Hollande se déplacent, les accueillent rebuffades, huées, cris et apostrophes. En visite à la bourse du travail de Lyon, le ministre de l’économie n’avait pas commencé à prendre la parole qu’il était conspué : «Tu la souilles, la Bourse du Travail ! Tu ne devrais pas être là! Assassin !», etc ...
L’agression contre les cadres d’Air France sert de modèle aux Cégétistes et le tabou de la confrontation physique tombe peu à peu. Cette perte d’inhibition est un indice sûr de l’accélération du processus délétère qui finira par emporter ce régime lequel est de moins en moins bien défendu par une police qui défile sous les fenêtres de Taubira. Bref, un fumet de fin de règne flotte sur l’Elysée, la place Vendôme et la place Beauvau, distants de quelques centaines de mètres tout au plus.
2 - Promotion : Hollande vice-chancelier d’Allemagne
A ceux qui s’offusquent de voir François Hollande qualifié par Marine Le Pen de vice-chancelier d’Allemagne devant le Parlement européen parce qu’il serait indécent de critiquer son chef d’Etat à l’étranger, on peut demander s’ils ont bien compris la notion d’Union européenne. Puisque cette entité est notre patrie d’avenir (sic), pour paraphraser feu Mitterrand, elle ne peut être considérée comme une terre étrangère. Critiquer Hollande à Strasbourg, c’est comme le faire à Paris.
Sur le fond, la cheftaine du Front a fait plutôt preuve de mansuétude en traitant Hollande de vice-chancelier d’Allemagne. Le suivisme du président français sur la sujet des migrants, qui l’a obligé à changer son fusil d’épaule en matière de quotas du jour au lendemain, son évanescence lors de la crise grecque, révélée par l’ancien ministre Varoufakis, sa docilité sur les questions financières afin de continuer à bénéficier de la perfusion des banquiers de Francfort : sur tous les sujets essentiels, Hollande n’est qu’un pâle suiveur, un vade mecum de Merkel qui ne justifie même pas d’un titre de vice-chancelier. Comme disait Bonaparte au sujet de Talleyrand, vice-chancelier lui aussi : « Il ne lui manquait plus que ce vice là».
3 - Un pouvoir non documenté
L’exercice comique de présentation du projet de loi de finances est désormais parfaitement rôdé. On qualifie d’économie la simple décélération de la hausse des dépenses ; on se garde bien, de plus, de donner des détails sur la manière dont lesdites dépenses vont baisser puis l’on attend que l’opinion publique soit sollicitée par d’autres sujets pour, bien des mois plus tard, constater que le déficit était plus important que prévu. Même la «rapporteure», comme on dit désormais, du budget, pourtant députée socialiste, parle d’économies non documentées. Quant aux baisses d’impôt ciblées sur la clientèle électorale du PS, nul ne sait comment elles seront compensées.
Pendant ce temps, à Bruxelles, on ignore le fort ralentissement de la croissance mondiale, on néglige la hausse nocive de l’euro qui n’est due qu’au choix américain de faire baisser le dollar et on fait semblant de croire à toutes les promesses budgétaires françaises car l’explosion de l’Europe ce serait aussi la perte de leur job pour des fonctionnaires grassement payés. L’édifice de l’Etat est désormais solidement bâti sur le principe d’une pyramide de Ponzi.
4 - Insee rien
Décidé à dissiper coûte que coûte les idées préconçues sur l’immigration, l’Insee nous livre une étude tendant à démontrer que l’émigration en hausse de Français et le retour d’immigrés qui repartent chez eux font que la France n’est aucunement menacée d’invasion. Ce brillant institut omet de comparer la qualification professionnelle des entrants - très faible- et des sortants -nettement plus élevée- , qui caractérise un phénomène de tiers-mondisation de la France. Il néglige aussi la dynamique démographique de ceux qui restent en France et obtiennent de plus en plus la nationalité française et vivent largement de transferts après regroupement familial. Tout comme il est impuissant à intégrer dans ses calculs la présence des clandestins. Bref, le sentiment public a de bonnes raisons de ne pas se fier aux statistiques de l’Insee.
5 - Les Bygmaliens
Que les Sarkozystes aient tripatouillé les comptes de la campagne de 2012 en affectant des dépenses du candidat au parti n’a guère d’importance étant donné d’une part leur défaite finale et d’autre part le fait que lesdits comptes ont de toute façon été rejetés et le remboursement public refusé.
En revanche, le feuilleton des trahisons, révélations et menaces va compliquer singulièrement la tâche de Sarkozy lorsqu’il va tenter de convaincre ses camarades de sa bonne foi dans l’organisation des primaires. Et la baisse de l’ancien chef d’Etat dans les sondages va rendre tout ce processus électrique à souhait ...
Nous vivons une époque formidable.