Selon l'Express, Bertrand Delanoë a un argument bien particulier pour expliquer à ses proches pourquoi il soutient Martine Aubry et non François Hollande, son ex-allié du congrès de Reims : "Jacques Delors a eu deux enfants spirituels, l'une est de gauche, c'est Martine, et l'autre est de droite, c'est François."
Fouchtra ! Mis au courant de cette attaque d'une violence inouïe de la part d'un Delanoë rétamé au congrès de Reims en essayant de se faire passer pour "libéral et socialiste", François Hollande a décidé de réagir en nous accordant une presqu'interview carrément imaginaire ...
Le Delanopolis : "Alors François, c'est vrai ce que dit Bertrand, vous êtes de droite ?"
François Hollande : "Parfaitement !"
D : " Mais il n'y a pas si longtemps vous affirmiez que vous n'aimiez pas les riches et qu'au-delà de 4 000 euros de revenus mensuels on est un mauvais citoyen taxable à merci ?"
F. H. : " On voit bien que vous êtes parisien, c'était de l'humour corrézien, vous ne pouvez pas comprendre."
D : "Ah, je préfère ça, parce que si vous vous en prenez à ceux qui gagnent plus de 4 000 euros par mois, vous n'allez plus rien laisser à Chirac, votre plus fidèle soutien."
F. H. (haussant les épaules) " Chirac est faiblard en ce moment, mais il a de la ressource."
D : "Alors, vous vous assumez de droite ?"
F. H. : "Absolument et je vais vous dire pourquoi."
D : "Faites, faites ..."
F. H. : "C'est à cause du scooter. "
D : "Du scooter !"
F. H. : " Oh que oui ! Depuis que je me suis mis à rouler en scooter dans Paris, j'apprécie la jouissance de la transgression individualiste du code de la route."
D : "Des petits bourgeois transgressifs, il y en a aussi à gauche ..."
F. H. : "Certes, mais ceux qui conduisent à Paris et subissent la politique de Delanoë deviennent très vite des ennemis déclarés de cet olibrius et de ses conceptions fumeuses comme des pots d'échappement."
D : "Il faut nous en dire plus, François."
F. H. : " Le scooter m'a ouvert les yeux sur ce pseudo socialisme municipal. C'est de l'acharnement contre tous les actifs ! Et Mitterrand (Dieu) sait si je dois me dépenser en ce moment et courir d'un endroit à l'autre pour déjouer les pièges que l'horrible Martine est en train d'installer sur ma route. Je suis constamment en train de rouler à contre-sens, je monte même sur les trottoirs, sinon je suis cuit, je loupe mes rendez-vous. Pour faire des coups de pub et brosser dans le sens du poil quelques électeurs qui pensent que Paris est leur village, Delanoë et ses vauriens nous pourrissent la vie, à nous qui voulons bosser pour améliorer notre ordinaire."
D : "Mais dites donc François, faites gaffe ! Si l'on vous prend en photo en train de circuler sur un trottoir ou, pis encore, si vous culbutez un piéton ça risque de faire comme un mini-Sofitel ..."
F. H. : "Pas de souci, quand je roule, je porte un masque, c'est utile pour supporter la pollution des embouteillages créés par la mairie. Impossible de me reconnaître. Et si je renverse quelqu'un, je prends la fuite, aucun flic ne me rattrapera avec sa voiture ou sa grosse moto trop volumineuse dans le trafic. La preuve que le scooter c'est la liberté : la police n'a pas encore eu l'idée d'en fournir à ses agents."
D :" Drôle de mentalité !"
F. H. : "Que voulez-vous, ce sont ces ayatollas municipaux de la com' et du clientélisme qui m'ont déchaîné, je suis un rebelle maintenant."
D : "Pas mal, pas mal, ça devrait plaire au peuple et trancher avec tous ces candidats soporifiques."
F. H. : "Grâce au scooter, Titine et Gogo ne sont pas près de me rattraper et je ne louperai aucune interview !"
D : "Mais vous ne craignez pas une forme de banalisation, d'absence de stature présidentielle à rouler comme ça, comme un teen-ager ?"
F. H. : " Si vous additionnez les voix des jeunes et des automobilistes, je gagne au premier tour !"
D : "Et bien, vous démarrez en trombe, c'est sûr !"
F. H. : "Escootez cette clameur qui monte du plus profond du pays de France et qui dit : tous les présidents de gauche s'appellent François ..."
D : "Je n'entends rien mais ça doit être dû au bruit de la circulation."
F. H. "A toute allure !"
Fouchtra ! Mis au courant de cette attaque d'une violence inouïe de la part d'un Delanoë rétamé au congrès de Reims en essayant de se faire passer pour "libéral et socialiste", François Hollande a décidé de réagir en nous accordant une presqu'interview carrément imaginaire ...
Le Delanopolis : "Alors François, c'est vrai ce que dit Bertrand, vous êtes de droite ?"
François Hollande : "Parfaitement !"
D : " Mais il n'y a pas si longtemps vous affirmiez que vous n'aimiez pas les riches et qu'au-delà de 4 000 euros de revenus mensuels on est un mauvais citoyen taxable à merci ?"
F. H. : " On voit bien que vous êtes parisien, c'était de l'humour corrézien, vous ne pouvez pas comprendre."
D : "Ah, je préfère ça, parce que si vous vous en prenez à ceux qui gagnent plus de 4 000 euros par mois, vous n'allez plus rien laisser à Chirac, votre plus fidèle soutien."
F. H. (haussant les épaules) " Chirac est faiblard en ce moment, mais il a de la ressource."
D : "Alors, vous vous assumez de droite ?"
F. H. : "Absolument et je vais vous dire pourquoi."
D : "Faites, faites ..."
F. H. : "C'est à cause du scooter. "
D : "Du scooter !"
F. H. : " Oh que oui ! Depuis que je me suis mis à rouler en scooter dans Paris, j'apprécie la jouissance de la transgression individualiste du code de la route."
D : "Des petits bourgeois transgressifs, il y en a aussi à gauche ..."
F. H. : "Certes, mais ceux qui conduisent à Paris et subissent la politique de Delanoë deviennent très vite des ennemis déclarés de cet olibrius et de ses conceptions fumeuses comme des pots d'échappement."
D : "Il faut nous en dire plus, François."
F. H. : " Le scooter m'a ouvert les yeux sur ce pseudo socialisme municipal. C'est de l'acharnement contre tous les actifs ! Et Mitterrand (Dieu) sait si je dois me dépenser en ce moment et courir d'un endroit à l'autre pour déjouer les pièges que l'horrible Martine est en train d'installer sur ma route. Je suis constamment en train de rouler à contre-sens, je monte même sur les trottoirs, sinon je suis cuit, je loupe mes rendez-vous. Pour faire des coups de pub et brosser dans le sens du poil quelques électeurs qui pensent que Paris est leur village, Delanoë et ses vauriens nous pourrissent la vie, à nous qui voulons bosser pour améliorer notre ordinaire."
D : "Mais dites donc François, faites gaffe ! Si l'on vous prend en photo en train de circuler sur un trottoir ou, pis encore, si vous culbutez un piéton ça risque de faire comme un mini-Sofitel ..."
F. H. : "Pas de souci, quand je roule, je porte un masque, c'est utile pour supporter la pollution des embouteillages créés par la mairie. Impossible de me reconnaître. Et si je renverse quelqu'un, je prends la fuite, aucun flic ne me rattrapera avec sa voiture ou sa grosse moto trop volumineuse dans le trafic. La preuve que le scooter c'est la liberté : la police n'a pas encore eu l'idée d'en fournir à ses agents."
D :" Drôle de mentalité !"
F. H. : "Que voulez-vous, ce sont ces ayatollas municipaux de la com' et du clientélisme qui m'ont déchaîné, je suis un rebelle maintenant."
D : "Pas mal, pas mal, ça devrait plaire au peuple et trancher avec tous ces candidats soporifiques."
F. H. : "Grâce au scooter, Titine et Gogo ne sont pas près de me rattraper et je ne louperai aucune interview !"
D : "Mais vous ne craignez pas une forme de banalisation, d'absence de stature présidentielle à rouler comme ça, comme un teen-ager ?"
F. H. : " Si vous additionnez les voix des jeunes et des automobilistes, je gagne au premier tour !"
D : "Et bien, vous démarrez en trombe, c'est sûr !"
F. H. : "Escootez cette clameur qui monte du plus profond du pays de France et qui dit : tous les présidents de gauche s'appellent François ..."
D : "Je n'entends rien mais ça doit être dû au bruit de la circulation."
F. H. "A toute allure !"
