1 - Mortelle triangulation
On a récemment vu la terrible mécanique à l’oeuvre.
Hollande provoque aussi symboliquement qu’inutilement les islamistes en Syrie, se vantant de bombardements de peu d’effets. Ces daechiens furieux commanditent aussitôt des attentats à un certain nombre de tarés dits radicalisés en circulation libre dans notre belle Europe. Ces crimes ressoudent la gauche bêlante et boboisante autour de son chef de circonstance, affaiblissant ses concurrents Verts ou mélenchonnistes. Ils placent la droite dans une position fausse et font monter le Front national ce qui affaiblit derechef l’opposition parlementaire. Que du bénéfice ! N’étaient évidemment les morts par dizaines.
On m’accusera de voir le diable jusque dans les détails, ce qui est pourtant logique selon le dicton. Mais il est quand même étonnant qu’Hollande soit le seul chef d’Etat au monde à s’être bruyamment et récemment félicité de la reprise de Ramadi, ville irakienne, par les troupes gouvernementales. Seuls les Américains ont eux-aussi réagi, mais par la simple voix de leur secrétaire d’Etat et sur un ton beaucoup plus prudent. Ils sont pourtant aux premières loges et les premiers soutiens de l’armée loyaliste.
Que cherche donc Hollande à plastronner ainsi ? Réponse aux prochains attentats.
2 – Londres, Ajaccio, Paris : le multi-culturalisme dans tous ses états
Plus que jamais les rues étaient noires de monde autour de Piccadilly en ce Boxing day, lendemain de Noël où les soldes démarrent dans la capitale anglaise. Les chiffres d’affaires d’Harvey Nichol’s, Harrod’s, Burberry, Sainsbury’s and Co ont atteint des sommets.
Sur Oxford Street ou Regent street, on voyait à peu près autant de femmes voilées qu’en banlieue parisienne. La différence évidente est qu’elles avaient le porte-monnaie bien garni et les bras chargés de produits de luxe. Du noir foncé au jaune clair, toutes les couleurs de peau (ex races) se croisaient. Une véritable apologie du vivre-ensemble et du multi-culturalisme qu’on aurait pu croire sortie d’une sitcom scénarisée par Sos Racisme pour des besoins de propagande. La première pensée, face à ce rassurant spectacle, est que la France et l’humanité en général connaîtraient moins de problèmes si l’argent coulait à flots. On se doute bien que dans des quartiers moins « posh » cette eau de rose sentirait moins bon. Mais la démonstration des vertus de la prospérité semblait éclatante, confirmant à la fois la véracité des thèses de la gauche sur l’origine sociale des tensions communautaires et leur erreur sur la libre entreprise qui seule stimule la création de richesse.
Sauf que … un sentiment étrange, né d’une attention plus grande à ce qui se passait, venait tempérer cette leçon d’optimisme. Tous ces individus, cette foule, n’échangeaient en réalité aucune parole, presque aucun regard, noyés dans une musique poussant à la consommation.
Ces couleurs (ex races) se croisent mais ne se mélangent certainement pas et chaque groupe reste calfeutré dans l’entre soi. On se dit alors qu’il suffirait que l’argent vienne à manquer pour que les différences tournent à l’aigre. Bref, ce n’est pas vivre mais consommer et ce n’est pas ensemble mais côte à côte dont il s’agit.
Me direz-vous, à Londres, ce ne serait pas grave. Les femmes voilées repartiraient pour la plupart vers le Golfe et les Chinois reprendraient leurs tribulations vers la Chine. Il faudrait simplement débaucher chez Harrod’s. Certes … sauf que, si ces populations n’avaient pas la possibilité de partir, le problème serait immédiatement plus délicat. Et cela nous fait immédiatement penser à la France.
A moins de faire œuvre d’optimisme et de considérer que juxtaposer toutes sortes de gens les forcera à être plus entreprenants, innovants et sera en soi facteur de croissance, on sent bien que le multi-culturalisme ne règle rien s’il laisse perdurer les particularismes. Il ne peut être au mieux qu’une transition vers l’intégration. C’est là où la gauche et la France avec elle se sont embourbées : en cas de difficultés économiques ou politiques, ces groupes doivent être soudés par autre chose que l’argent. Laissant libre cours, pour des raisons clientélistes, au repli communautarisme, la classe politique française s’est mise dans une nasse. Il ne faut pas que les crédits et les allocations viennent à manquer, faute de quoi l’équilibre social précaire peut tourner un jour à l’explosion. Drame dans le drame : pour conserver à l’économie française un peu de compétitivité dans une Europe qui nous plombe, nos gouvernants ont fermé les yeux sur l’immigration clandestine et la bigoterie réactionnaire musulmane. Mais les problèmes en sont accentués, comme dans une cocotte-minute qui chauffe lentement.
Voilà pourquoi les tensions sourdes qui minent la France commencent à connaître des éruptions.
Ce qui s’est passé à Ajaccio est fort simple. Enhardis par la couardise dont font montre tous les jours les prétendues « autorités » face au mélange de délinquance et de fondamentalisme qui corrompt certains quartiers, des bandes se sont cru tout permis et ont caillassé des pompiers. Mal leur en a pris et la tentation de l’auto-défense s’est emparée des autochtones qui ont saccagé une sorte de mosquée clandestine et fait une descente dans une cité. N’en déplaise aux médias, ce sont pas les seuls électeurs du Front national qui trouvent que les agresseurs de pompiers n’ont eu que ce qu’ils méritent et que leurs pendants de métropole devraient être traités de la même manière. On voit ici parfaitement comment la lâcheté et la démission de nos gouvernants, particulièrement depuis les crimes de Charlie Hebdo, de l’hypermarché cacher et du 13 novembre, nourrissent des haines et des frustrations qui déboucheront inévitablement sur des violences en retour. Il règne en France une atmosphère étrange et malsaine car aucune leçon de politique intérieure n’a été tirée du massacre de 130 personnes il y a à peine deux mois.
Tout ce qu’Hollande fait depuis cette date, une fois encore, c’est de vicieusement tirer parti de la situation pour tenter de rebattre les cartes à son avantage. Marginaliser l’extrême-gauche en proposant une mesure purement symbolique de déchéance de nationalité ; forcer la droite à l’approuver : tout cela concourt à créer de faux débats pour éviter d’affronter les vraies menaces. Pour sortir sans trop de casse de ce piège, l’opposition n’a qu’à annoncer qu’elle votera le texte mais qu’elle proposera d’autres mesures, notamment de renforcement de la laïcité et de lutte contre le fondamentalisme. Mou-Président se retrouvera avec le mistigri entre les pattes.
Quoi qu’il en soit, de Londres à Ajaccio en passant par Paris, partout le même problème se fait sentir de manière de plus en plus crue.
3 - Piketty président !
Bravo, pour une fois, à l’homme qui voit des creusements d’inégalités partout sauf quand elles sont dues à un Etat obèse. Il a décidé d’appeler à la tenue de primaires pour la désignation du candidat du camp du bien à la présidentielle. Cela risque d’ennuyer vraiment l’actuel occupant de l’Elysée qui n’en aura que davantage la tentation d’organiser un referendum sur la déchéance de nationalité pour allumer un contre-feu médiatique.
Il faut donc que cette initiative aille vite et nous suggérons à Piketty, dernier intellectuel de gauche en état de marche, de présenter immédiatement sa candidature, histoire de lancer le processus. Rappelons qu’avec Internet et un minimum de transparence dans l’organisation du scrutin, tout cela peut aller vite et ne pas coûter si cher ...
On a récemment vu la terrible mécanique à l’oeuvre.
Hollande provoque aussi symboliquement qu’inutilement les islamistes en Syrie, se vantant de bombardements de peu d’effets. Ces daechiens furieux commanditent aussitôt des attentats à un certain nombre de tarés dits radicalisés en circulation libre dans notre belle Europe. Ces crimes ressoudent la gauche bêlante et boboisante autour de son chef de circonstance, affaiblissant ses concurrents Verts ou mélenchonnistes. Ils placent la droite dans une position fausse et font monter le Front national ce qui affaiblit derechef l’opposition parlementaire. Que du bénéfice ! N’étaient évidemment les morts par dizaines.
On m’accusera de voir le diable jusque dans les détails, ce qui est pourtant logique selon le dicton. Mais il est quand même étonnant qu’Hollande soit le seul chef d’Etat au monde à s’être bruyamment et récemment félicité de la reprise de Ramadi, ville irakienne, par les troupes gouvernementales. Seuls les Américains ont eux-aussi réagi, mais par la simple voix de leur secrétaire d’Etat et sur un ton beaucoup plus prudent. Ils sont pourtant aux premières loges et les premiers soutiens de l’armée loyaliste.
Que cherche donc Hollande à plastronner ainsi ? Réponse aux prochains attentats.
2 – Londres, Ajaccio, Paris : le multi-culturalisme dans tous ses états
Plus que jamais les rues étaient noires de monde autour de Piccadilly en ce Boxing day, lendemain de Noël où les soldes démarrent dans la capitale anglaise. Les chiffres d’affaires d’Harvey Nichol’s, Harrod’s, Burberry, Sainsbury’s and Co ont atteint des sommets.
Sur Oxford Street ou Regent street, on voyait à peu près autant de femmes voilées qu’en banlieue parisienne. La différence évidente est qu’elles avaient le porte-monnaie bien garni et les bras chargés de produits de luxe. Du noir foncé au jaune clair, toutes les couleurs de peau (ex races) se croisaient. Une véritable apologie du vivre-ensemble et du multi-culturalisme qu’on aurait pu croire sortie d’une sitcom scénarisée par Sos Racisme pour des besoins de propagande. La première pensée, face à ce rassurant spectacle, est que la France et l’humanité en général connaîtraient moins de problèmes si l’argent coulait à flots. On se doute bien que dans des quartiers moins « posh » cette eau de rose sentirait moins bon. Mais la démonstration des vertus de la prospérité semblait éclatante, confirmant à la fois la véracité des thèses de la gauche sur l’origine sociale des tensions communautaires et leur erreur sur la libre entreprise qui seule stimule la création de richesse.
Sauf que … un sentiment étrange, né d’une attention plus grande à ce qui se passait, venait tempérer cette leçon d’optimisme. Tous ces individus, cette foule, n’échangeaient en réalité aucune parole, presque aucun regard, noyés dans une musique poussant à la consommation.
Ces couleurs (ex races) se croisent mais ne se mélangent certainement pas et chaque groupe reste calfeutré dans l’entre soi. On se dit alors qu’il suffirait que l’argent vienne à manquer pour que les différences tournent à l’aigre. Bref, ce n’est pas vivre mais consommer et ce n’est pas ensemble mais côte à côte dont il s’agit.
Me direz-vous, à Londres, ce ne serait pas grave. Les femmes voilées repartiraient pour la plupart vers le Golfe et les Chinois reprendraient leurs tribulations vers la Chine. Il faudrait simplement débaucher chez Harrod’s. Certes … sauf que, si ces populations n’avaient pas la possibilité de partir, le problème serait immédiatement plus délicat. Et cela nous fait immédiatement penser à la France.
A moins de faire œuvre d’optimisme et de considérer que juxtaposer toutes sortes de gens les forcera à être plus entreprenants, innovants et sera en soi facteur de croissance, on sent bien que le multi-culturalisme ne règle rien s’il laisse perdurer les particularismes. Il ne peut être au mieux qu’une transition vers l’intégration. C’est là où la gauche et la France avec elle se sont embourbées : en cas de difficultés économiques ou politiques, ces groupes doivent être soudés par autre chose que l’argent. Laissant libre cours, pour des raisons clientélistes, au repli communautarisme, la classe politique française s’est mise dans une nasse. Il ne faut pas que les crédits et les allocations viennent à manquer, faute de quoi l’équilibre social précaire peut tourner un jour à l’explosion. Drame dans le drame : pour conserver à l’économie française un peu de compétitivité dans une Europe qui nous plombe, nos gouvernants ont fermé les yeux sur l’immigration clandestine et la bigoterie réactionnaire musulmane. Mais les problèmes en sont accentués, comme dans une cocotte-minute qui chauffe lentement.
Voilà pourquoi les tensions sourdes qui minent la France commencent à connaître des éruptions.
Ce qui s’est passé à Ajaccio est fort simple. Enhardis par la couardise dont font montre tous les jours les prétendues « autorités » face au mélange de délinquance et de fondamentalisme qui corrompt certains quartiers, des bandes se sont cru tout permis et ont caillassé des pompiers. Mal leur en a pris et la tentation de l’auto-défense s’est emparée des autochtones qui ont saccagé une sorte de mosquée clandestine et fait une descente dans une cité. N’en déplaise aux médias, ce sont pas les seuls électeurs du Front national qui trouvent que les agresseurs de pompiers n’ont eu que ce qu’ils méritent et que leurs pendants de métropole devraient être traités de la même manière. On voit ici parfaitement comment la lâcheté et la démission de nos gouvernants, particulièrement depuis les crimes de Charlie Hebdo, de l’hypermarché cacher et du 13 novembre, nourrissent des haines et des frustrations qui déboucheront inévitablement sur des violences en retour. Il règne en France une atmosphère étrange et malsaine car aucune leçon de politique intérieure n’a été tirée du massacre de 130 personnes il y a à peine deux mois.
Tout ce qu’Hollande fait depuis cette date, une fois encore, c’est de vicieusement tirer parti de la situation pour tenter de rebattre les cartes à son avantage. Marginaliser l’extrême-gauche en proposant une mesure purement symbolique de déchéance de nationalité ; forcer la droite à l’approuver : tout cela concourt à créer de faux débats pour éviter d’affronter les vraies menaces. Pour sortir sans trop de casse de ce piège, l’opposition n’a qu’à annoncer qu’elle votera le texte mais qu’elle proposera d’autres mesures, notamment de renforcement de la laïcité et de lutte contre le fondamentalisme. Mou-Président se retrouvera avec le mistigri entre les pattes.
Quoi qu’il en soit, de Londres à Ajaccio en passant par Paris, partout le même problème se fait sentir de manière de plus en plus crue.
3 - Piketty président !
Bravo, pour une fois, à l’homme qui voit des creusements d’inégalités partout sauf quand elles sont dues à un Etat obèse. Il a décidé d’appeler à la tenue de primaires pour la désignation du candidat du camp du bien à la présidentielle. Cela risque d’ennuyer vraiment l’actuel occupant de l’Elysée qui n’en aura que davantage la tentation d’organiser un referendum sur la déchéance de nationalité pour allumer un contre-feu médiatique.
Il faut donc que cette initiative aille vite et nous suggérons à Piketty, dernier intellectuel de gauche en état de marche, de présenter immédiatement sa candidature, histoire de lancer le processus. Rappelons qu’avec Internet et un minimum de transparence dans l’organisation du scrutin, tout cela peut aller vite et ne pas coûter si cher ...