Dans une interview au Monde, Hidalgo éreinte Hollande et torpille les primaires de la gauche.
Mais c'est juste pour la forme.
Car elle sulfate surtout ses concurrents les plus dangereux dans le futur : Valls et Macron. "Selon moi, il y a trois personnes responsables de l'immense gâchis du quinquennat qui se termine : François Hollande, qui a décidé de la politique à conduire, Emmanuel Macron, qui a été son conseiller et l'inspirateur d'une pensée qui a très largement fracturé la gauche, et Manuel Valls. Ce dernier a porté une vision autoritaire allant jusqu'à soutenir, avec le président de la République, la déchéance de nationalité".
Et l'autoritarisme en matière de circulation à Paris, c'est de gauche ?
Elle soutient donc par pure tactique et très temporairement l'ectoplasme Peillon, qui disparaîtra des écrans dans quelques semaines. Par ailleurs, elle se fabrique à la va-vite un discours "gloubi-boulga", mélangeant considérations soi-disant écologistes et anathèmes pontifiants. Ainsi, elle déclare que Valls "n'est pas social-démocrate", curieuse accusation qu'elle ne prend pas la peine de définir. Il faut dire que sa culture politique lui interdit de trop s'appesantir sur les concepts ! Il s'agit surtout de se faire passer par la gardienne orthodoxe de dogmes et de mots dont elle croit qu'un électorat perdu aura la nostalgie.
Elle espère enfin que les JO lui permettront d'arroser les médias et que le ressentiment contre la droite de retour au pouvoir lui donnera des ailes. Tout cela risque de transformer Paris en instrument d'un combat dont la ville n'a pas besoin, appauvrie qu'elle est par seize ans de clientélisme socialiste. Le PS parisien est d'ailleurs loin de lui être entièrement acquis, comme on l'a vu récemment lorsqu'elle n'est pas parvenue à bloquer la candidature de El Khomri aux législatives.
Surtout, elle fait totalement fausse route. Le mouvement actuel vers la droite n'est pas pendulaire : il n'y aura pas de retour vers la gauche tant que cette dernière n'aura pas rompu avec son douteux fricotage avec l'islam fascisant et le communautarisme musulman.
Bref, Hidalgo va perdre son temps et faire perdre ses forces à notre ville.
Enfin ... cela va donner du grain à moudre au Delanopolis !
Mais c'est juste pour la forme.
Car elle sulfate surtout ses concurrents les plus dangereux dans le futur : Valls et Macron. "Selon moi, il y a trois personnes responsables de l'immense gâchis du quinquennat qui se termine : François Hollande, qui a décidé de la politique à conduire, Emmanuel Macron, qui a été son conseiller et l'inspirateur d'une pensée qui a très largement fracturé la gauche, et Manuel Valls. Ce dernier a porté une vision autoritaire allant jusqu'à soutenir, avec le président de la République, la déchéance de nationalité".
Et l'autoritarisme en matière de circulation à Paris, c'est de gauche ?
Elle soutient donc par pure tactique et très temporairement l'ectoplasme Peillon, qui disparaîtra des écrans dans quelques semaines. Par ailleurs, elle se fabrique à la va-vite un discours "gloubi-boulga", mélangeant considérations soi-disant écologistes et anathèmes pontifiants. Ainsi, elle déclare que Valls "n'est pas social-démocrate", curieuse accusation qu'elle ne prend pas la peine de définir. Il faut dire que sa culture politique lui interdit de trop s'appesantir sur les concepts ! Il s'agit surtout de se faire passer par la gardienne orthodoxe de dogmes et de mots dont elle croit qu'un électorat perdu aura la nostalgie.
Elle espère enfin que les JO lui permettront d'arroser les médias et que le ressentiment contre la droite de retour au pouvoir lui donnera des ailes. Tout cela risque de transformer Paris en instrument d'un combat dont la ville n'a pas besoin, appauvrie qu'elle est par seize ans de clientélisme socialiste. Le PS parisien est d'ailleurs loin de lui être entièrement acquis, comme on l'a vu récemment lorsqu'elle n'est pas parvenue à bloquer la candidature de El Khomri aux législatives.
Surtout, elle fait totalement fausse route. Le mouvement actuel vers la droite n'est pas pendulaire : il n'y aura pas de retour vers la gauche tant que cette dernière n'aura pas rompu avec son douteux fricotage avec l'islam fascisant et le communautarisme musulman.
Bref, Hidalgo va perdre son temps et faire perdre ses forces à notre ville.
Enfin ... cela va donner du grain à moudre au Delanopolis !