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1 - Miracle balnéaire : le pédalo de Hollande secouru par les sauveteurs du FMI ?
Les Lagarde's boys dépêchés à Paris vont-ils se voir édifier une statue par Moscovici dans l'une des cours de Bercy ? Nous ferions trop d'efforts de redressement budgétaire ? Nous irions presque trop vite dans la réduction du déficit ! Le ministre de l'économie a immédiatement saisi ce prétexte pour se démarquer d'une politique d'austérité toute relative puisque aucune réforme de structure significative n'a été engagée depuis mai 2012.
Pourtant, après deux prévisions rectifiées à la hausse, c'est au minimum 4 % du PIB que le déficit budgétaire atteindra en 2013. Cela n'a rien d'un redressement d'autant que l'effort principal en ce domaine a été accompli en 2011, avec une réduction de 42 milliards d'euros sur une seule année, selon les chiffres alors publiés par la Cour des comptes. La politique "hollandaise", depuis 2012, consiste essentiellement à ponctionner les mal-votants et autres "riches" ou à prendre des mesures touchant tout le monde mais dont le caractère diffus les rendra, espère-il, un peu moins douloureuse, comme le gel du barème de l'impôt sur le revenu.
Les efforts de réduction des dépenses publiques en France sont négligeables par rapport à l'augmentation de la fiscalité et le tout est insuffisant pour enrayer la croissance de la dette. Le FMI, dont tous les actionnaires pratiquent déficit budgétaire et accommodement quantitatif, càd planche à billets, chausse, c'est bien connu, ses bésicles keynésiennes quand cela l'arrange. Cela étant, il note quand même que la méthode qui consiste à augmenter les impôts plutôt que diminuer les dépenses n'est pas la bonne, ce qu'Hollande & Co évitent naturellement de relever.
Dans la droite ligne de ses techniques incantatoires sur le retour de la croissance, le gouvernement va quoi qu'il en soit se jeter sur les conclusions washingtoniennes et attendre une mini-reprise hypothétique pour, grâce à des emplois artificiels, un bon gros coup de com' et l'appui de la presse subventionnée, clamer qu'il est sur la bonne voie. Rassurez-vous : cette manipulation ne sera d'aucun effet quand les braves gens feront leurs comptes de fin de mois.
De plus en plus, l'horizon du pilotage de l'Etat en France ne dépasse pas un an. On pourrait croire que Mou-Président n'a été élu que jusqu'à 2014. Après les marchés financiers qui continuent de lui prêter à bon taux et la Commission européenne qui lui a accordé deux ans de grâce dans l'atteinte de l'objectif de réduction des déficits, c'est au FMI que le condamné Hollande doit ses dernières cigarettes. Toutes ces puissances d'argent, comme disait Mitterrand, ont-elles besoin d'une marionnette en sursis pour s'assurer de notre docilité ?
2 - Les emplois francs ? Pas franchement des emplois !
Enième rustine contre le chômage dégottée au fond de la caisse à outils présidentielle, les emplois francs, jobs subventionnés pour les jeunes des cités, réussissent l'exploit de donner raison aux critiques libérales : ce sont des emplois factices et sous productifs ; aux critiques gauchistes : ce sont des cadeaux au patronat qui va en bénéficier pour faire des économies sur la main d'oeuvre, aux critiques administratives : on crée une énième usine à gaz et aux critiques frontistes : encore de l'argent gaspillé pour les banlieues.
La technique novlanguienne de l'inversion du signifiant, faisant des faux emplois des emplois "francs", est un aveu. Si d'aventure les 5 000 recrutements en question avaient effectivement lieu, ce serait 5 000 sursitaires de plus face au chômage. Décidément, le temps est au sursis.
3 - L'anniversaire oublié
A quand un nouveau 4 août ? L'abolition des privilèges est redevenu un noble objectif pour la France. Alors que l'Etat s'ingénie à protéger les compagnies parisiennes de taxi, limiter les réformes dans les collectivités locales et ne pas réduire le nombre d'élus, l'anniversaire de cette grande nuit républicaine est passé inaperçu.
4 - Jets de peinture et coups de ciseaux
Il y a environ un mois, des mauvais citoyens lacéraient les photographies de couples homosexuels imaginaires installées devant la mairie du troisième arrondissement de Paris. Ce fut un concert twitté d'indignations à gauche. On flirtait avec l'accusation de profanation.
Il y a quelques jours, Act Up, association aussi activiste que subventionnée, collait des affiches et maculait de peinture les murs de la fondation Jérôme-Lejeune. On attend toujours les condamnations des mêmes indignés chroniques. La vie politique est désespérément prévisible ...
5 - Sous les remparts de Séville
La crise espagnole est-elle finie ? On pourrait le croire en observant le chantier relancé de la construction de la tour Cajasol de 180 mètres de hauteur dans la capitale historique de l'Andalousie alors que les mètres carrés de bureaux et de logements vides se chiffrent encore par dizaines de millions en Ibérie ! L'ambiance y est, il est vrai, moins morose et la saison touristique est bonne. Puisque leurs banques et collectivités locales sont maintenues sous tente à oxygène par la Banque centrale européenne, les Espagnols finissent par croire qu'elles sont tirées d'affaires. Hélas, comme en France, il est un moment où la méthode Coué est impuissante face au déni de réalité. Jusqu'ici tout va mieux.
1 - Miracle balnéaire : le pédalo de Hollande secouru par les sauveteurs du FMI ?
Les Lagarde's boys dépêchés à Paris vont-ils se voir édifier une statue par Moscovici dans l'une des cours de Bercy ? Nous ferions trop d'efforts de redressement budgétaire ? Nous irions presque trop vite dans la réduction du déficit ! Le ministre de l'économie a immédiatement saisi ce prétexte pour se démarquer d'une politique d'austérité toute relative puisque aucune réforme de structure significative n'a été engagée depuis mai 2012.
Pourtant, après deux prévisions rectifiées à la hausse, c'est au minimum 4 % du PIB que le déficit budgétaire atteindra en 2013. Cela n'a rien d'un redressement d'autant que l'effort principal en ce domaine a été accompli en 2011, avec une réduction de 42 milliards d'euros sur une seule année, selon les chiffres alors publiés par la Cour des comptes. La politique "hollandaise", depuis 2012, consiste essentiellement à ponctionner les mal-votants et autres "riches" ou à prendre des mesures touchant tout le monde mais dont le caractère diffus les rendra, espère-il, un peu moins douloureuse, comme le gel du barème de l'impôt sur le revenu.
Les efforts de réduction des dépenses publiques en France sont négligeables par rapport à l'augmentation de la fiscalité et le tout est insuffisant pour enrayer la croissance de la dette. Le FMI, dont tous les actionnaires pratiquent déficit budgétaire et accommodement quantitatif, càd planche à billets, chausse, c'est bien connu, ses bésicles keynésiennes quand cela l'arrange. Cela étant, il note quand même que la méthode qui consiste à augmenter les impôts plutôt que diminuer les dépenses n'est pas la bonne, ce qu'Hollande & Co évitent naturellement de relever.
Dans la droite ligne de ses techniques incantatoires sur le retour de la croissance, le gouvernement va quoi qu'il en soit se jeter sur les conclusions washingtoniennes et attendre une mini-reprise hypothétique pour, grâce à des emplois artificiels, un bon gros coup de com' et l'appui de la presse subventionnée, clamer qu'il est sur la bonne voie. Rassurez-vous : cette manipulation ne sera d'aucun effet quand les braves gens feront leurs comptes de fin de mois.
De plus en plus, l'horizon du pilotage de l'Etat en France ne dépasse pas un an. On pourrait croire que Mou-Président n'a été élu que jusqu'à 2014. Après les marchés financiers qui continuent de lui prêter à bon taux et la Commission européenne qui lui a accordé deux ans de grâce dans l'atteinte de l'objectif de réduction des déficits, c'est au FMI que le condamné Hollande doit ses dernières cigarettes. Toutes ces puissances d'argent, comme disait Mitterrand, ont-elles besoin d'une marionnette en sursis pour s'assurer de notre docilité ?
2 - Les emplois francs ? Pas franchement des emplois !
Enième rustine contre le chômage dégottée au fond de la caisse à outils présidentielle, les emplois francs, jobs subventionnés pour les jeunes des cités, réussissent l'exploit de donner raison aux critiques libérales : ce sont des emplois factices et sous productifs ; aux critiques gauchistes : ce sont des cadeaux au patronat qui va en bénéficier pour faire des économies sur la main d'oeuvre, aux critiques administratives : on crée une énième usine à gaz et aux critiques frontistes : encore de l'argent gaspillé pour les banlieues.
La technique novlanguienne de l'inversion du signifiant, faisant des faux emplois des emplois "francs", est un aveu. Si d'aventure les 5 000 recrutements en question avaient effectivement lieu, ce serait 5 000 sursitaires de plus face au chômage. Décidément, le temps est au sursis.
3 - L'anniversaire oublié
A quand un nouveau 4 août ? L'abolition des privilèges est redevenu un noble objectif pour la France. Alors que l'Etat s'ingénie à protéger les compagnies parisiennes de taxi, limiter les réformes dans les collectivités locales et ne pas réduire le nombre d'élus, l'anniversaire de cette grande nuit républicaine est passé inaperçu.
4 - Jets de peinture et coups de ciseaux
Il y a environ un mois, des mauvais citoyens lacéraient les photographies de couples homosexuels imaginaires installées devant la mairie du troisième arrondissement de Paris. Ce fut un concert twitté d'indignations à gauche. On flirtait avec l'accusation de profanation.
Il y a quelques jours, Act Up, association aussi activiste que subventionnée, collait des affiches et maculait de peinture les murs de la fondation Jérôme-Lejeune. On attend toujours les condamnations des mêmes indignés chroniques. La vie politique est désespérément prévisible ...
5 - Sous les remparts de Séville
La crise espagnole est-elle finie ? On pourrait le croire en observant le chantier relancé de la construction de la tour Cajasol de 180 mètres de hauteur dans la capitale historique de l'Andalousie alors que les mètres carrés de bureaux et de logements vides se chiffrent encore par dizaines de millions en Ibérie ! L'ambiance y est, il est vrai, moins morose et la saison touristique est bonne. Puisque leurs banques et collectivités locales sont maintenues sous tente à oxygène par la Banque centrale européenne, les Espagnols finissent par croire qu'elles sont tirées d'affaires. Hélas, comme en France, il est un moment où la méthode Coué est impuissante face au déni de réalité. Jusqu'ici tout va mieux.