Mieux valait, c'est sûr, une bonne et solide épée, tranchante et légère, maniable et puissante à la fois, si l'on voulait survivre dans les corps-à-corps de la bataille médiévale.
Mais le symbolique joignait l'utilitaire et l'exposition de Cluny montre parfaitement la subtilité typologique et la portée sociale de cette arme, dont la qualité variait selon la position de son propriétaire. Bien conscient de tout cela, Louis XIV dépensa des fortunes, des siècles plus tard, pour récupérer quelques morceaux de l'épée trouvée dans la tombe du père de Clovis. L'épée était le sceptre des temps de guerre, la vraie figuration de l'autorité et du pouvoir sur les champs de bataille et jamais un roi ne se serait fait couronner sans en porter une à son flanc.
Outre la qualité des armes présentées, l'exposition de Cluny est drôle et décomplexée, n'hésitant pas à montrer des extraits de film parodiques ou à vous faire soulever vous-aussi une reproduction de l'arme du (saint) chrême afin que tout cela ne reste pas trop théorique.
Par Durandal, Joyeuse et Excalibur, rendez-vous à Cluny ou numérotez vos abattis misérables lecteurs !
Mais le symbolique joignait l'utilitaire et l'exposition de Cluny montre parfaitement la subtilité typologique et la portée sociale de cette arme, dont la qualité variait selon la position de son propriétaire. Bien conscient de tout cela, Louis XIV dépensa des fortunes, des siècles plus tard, pour récupérer quelques morceaux de l'épée trouvée dans la tombe du père de Clovis. L'épée était le sceptre des temps de guerre, la vraie figuration de l'autorité et du pouvoir sur les champs de bataille et jamais un roi ne se serait fait couronner sans en porter une à son flanc.
Outre la qualité des armes présentées, l'exposition de Cluny est drôle et décomplexée, n'hésitant pas à montrer des extraits de film parodiques ou à vous faire soulever vous-aussi une reproduction de l'arme du (saint) chrême afin que tout cela ne reste pas trop théorique.
Par Durandal, Joyeuse et Excalibur, rendez-vous à Cluny ou numérotez vos abattis misérables lecteurs !