Si vous cliquez ici vous apprendrez, dans les colonnes du Point, comment la tension Chine/EU a gravi un nouvel échelon. Cela fait deux décennies maintenant que les économies américaine et européenne sont laminées par une concurrence déloyale des pays émergents, sachant que la France subit une double peine, l'euro étant surévalué tant vis-à-vis du dollar que des monnaies de ces nouveaux pays industrialisés.
Depuis bientôt trente ans même, franc puis euro "forts" ont plombé notre croissance et contraint l'Etat à poser des rustines sociales un peu partout, aggravant ses difficultés budgétaires qui atteignent désormais un point de non-retour. Le scénario de réduction à moyen terme du déficit public présenté par le gouvernement ces derniers jours est une plaisanterie à laquelle personne ne peut croire. L'effet "boule de neige" de la dette est trop engagé et les cures d'austérité ne feront que réduire les rentrées fiscales. Nos seuls pare-feux avant que les marchés financiers ne nous malmènent à nouveau se nomment l'Irlande, le Portugal et l'Espagne. Mais, tôt ou tard, ils brûleront et notre tour viendra peu après.
L'initiative américaine doit donc être saluée : faire pression sur les Chinois avant qu'il ne soit trop tard est de l'intérêt de tous. Il faut que l'économie chinoise exporte moins, importe davantage et stimule sa demande intérieure en augmentant fortement ses salaires. Les Européens seraient bien inspirés de se joindre aux Américains dans cette négociation cruciale, sinon ils seront à nouveau les dindons de la farce planétaire.
Depuis bientôt trente ans même, franc puis euro "forts" ont plombé notre croissance et contraint l'Etat à poser des rustines sociales un peu partout, aggravant ses difficultés budgétaires qui atteignent désormais un point de non-retour. Le scénario de réduction à moyen terme du déficit public présenté par le gouvernement ces derniers jours est une plaisanterie à laquelle personne ne peut croire. L'effet "boule de neige" de la dette est trop engagé et les cures d'austérité ne feront que réduire les rentrées fiscales. Nos seuls pare-feux avant que les marchés financiers ne nous malmènent à nouveau se nomment l'Irlande, le Portugal et l'Espagne. Mais, tôt ou tard, ils brûleront et notre tour viendra peu après.
L'initiative américaine doit donc être saluée : faire pression sur les Chinois avant qu'il ne soit trop tard est de l'intérêt de tous. Il faut que l'économie chinoise exporte moins, importe davantage et stimule sa demande intérieure en augmentant fortement ses salaires. Les Européens seraient bien inspirés de se joindre aux Américains dans cette négociation cruciale, sinon ils seront à nouveau les dindons de la farce planétaire.