Dans une débauche de moyens mêlant théâtre et projections cinématographiques, se succèdent des scènes sans queue ni tête sur le thème filandreux d'une espèce humaine confrontée à des "Intelligences" prêtes à la faire disparaître. Elle doit, pour les calmer, inventer des histoires à dormir debout et quatre godelureaux sont préposés à ce rôle de Shéhérazade du 100ème siècle.
Ce sujet, qui ferait les délices d'une compagnie collégienne, est ponctué d'excroissances incongrues. Ainsi, dès l'entame, une parodie de ballet chinois qui, si elle n'était pas montée dans un théâtre de "gôche", serait taxée de racisme. L'auteur, un dénommé Rafael Spregelburd, a beau se croire finaud, sa farce n'est pas surréaliste, elle est grotesque et, beaucoup plus grave encore, très ennuyeuse.
Désolé pour les acteurs, qui se donnent sans compter et sont plutôt sympas, mais mieux vaut éviter ce spectacle. Au moins, leur épargnerez vous la vexation de vous voir partir au bout d'une heure trente, quand votre patience aura atteint ses limites. Je l'ai fait et je ne m'en vante pas.
Ce sujet, qui ferait les délices d'une compagnie collégienne, est ponctué d'excroissances incongrues. Ainsi, dès l'entame, une parodie de ballet chinois qui, si elle n'était pas montée dans un théâtre de "gôche", serait taxée de racisme. L'auteur, un dénommé Rafael Spregelburd, a beau se croire finaud, sa farce n'est pas surréaliste, elle est grotesque et, beaucoup plus grave encore, très ennuyeuse.
Désolé pour les acteurs, qui se donnent sans compter et sont plutôt sympas, mais mieux vaut éviter ce spectacle. Au moins, leur épargnerez vous la vexation de vous voir partir au bout d'une heure trente, quand votre patience aura atteint ses limites. Je l'ai fait et je ne m'en vante pas.