Tout commence en effet par une drôlatique série de photographies d'Hector Mediavilla et Baudouin Mouanda sur l'univers de la SAPE (Société des ambianceurs et des personnes élégantes). Cet aréopage rassemble des dandys africains souvent sans le sou et qui pourtant, mariant les fringues de luxe récupérées ici ou là, défilent dans les rues et les boîtes de nuit d'Afrique occidentale et de Paris dans un raffinement vestimentaire ostentatoire qui se moque du bon ou du mauvais goût. Au milieu des bidonvilles, voici donc des Oscar Wilde noirs, pochettes étudiées, fumant le cigare et remontant leurs pantalons pour nous montrer leurs Weston. Délectable et rassurant, surtout quand on sait que la "sapologie" est désormais étudiée et qu'elle est en est train de trouver une traduction commerciale et artisanale susceptible de faire vivre son petit monde. Bonne chance mes seigneurs !
Passée l'entrée du musée, on retrouve, dans une scénographie toujours impeccable, 150 pièces africaines et océaniennes qui nous montrent comment la virilité était figurée artistiquement ou exprimée dans les tatouages, les parures ou la bijouterie. Les pièces exposées sont tout simplement exceptionnelles et font du coup oublier qu'au terme de l'exposition on ne comprend pas très bien en quoi la masculinité est traitée différemment, dans les sociétés "primitives", de la féminité. On comprend plutôt que les différences ne sont pas si grandes et, qu'en réalité, les vrais clivages sont sociaux et fonction de la position hiérarchique de l'individu. Mais est-ce propre à l'Afrique et à l'Océanie ?
Passée l'entrée du musée, on retrouve, dans une scénographie toujours impeccable, 150 pièces africaines et océaniennes qui nous montrent comment la virilité était figurée artistiquement ou exprimée dans les tatouages, les parures ou la bijouterie. Les pièces exposées sont tout simplement exceptionnelles et font du coup oublier qu'au terme de l'exposition on ne comprend pas très bien en quoi la masculinité est traitée différemment, dans les sociétés "primitives", de la féminité. On comprend plutôt que les différences ne sont pas si grandes et, qu'en réalité, les vrais clivages sont sociaux et fonction de la position hiérarchique de l'individu. Mais est-ce propre à l'Afrique et à l'Océanie ?