1 - La France guérit-elle enfin de la gauche ?
De jour en jour, la gauche française, la plus rétrograde et anti-libérale d'Europe avec son homologue grecque (tiens, tiens y aurait-il un lien de cause à effet entre cet archaïsme et la profondeur de la crise dans les deux pays ..?), montre l'inanité de ses méthodes pour faire face aux graves difficultés que traverse le pays. Cette semaine, le rythme des désillusions, revirements, échecs et renoncements s'est encore accéléré.
Sur la question fiscale, qu'il est loin le temps où faire payer les riches et s'attaquer à la finance étaient l'alpha et oméga de la politique budgétaire ! L'électorat socialiste, dont une large fraction appréciait d'autant plus les impôts directs qu'elle en était exonérée, vient de se rendre compte qu'il fallait, de temps en temps, ouvrir son porte-monnaie pour bénéficier de ces merveilleux services publics que le monde nous envie, enfin ... selon ceux qui y sont employés. Ce premier assujettissement à l'impôt sur le revenu va souvent de pair avec la découverte des charmes des impôts locaux dont le versement lui était jusqu'à présent épargné. Quel bonheur que de contribuer ainsi aux dépenses communes ! Résultat : le ras-le-bol fiscal est désormais un sentiment trans-parti.
Ce ne sont pourtant pas les principales victimes. Comme Mou-Président et ses acolytes ne veulent pas mettre le mammouth étatique à la diète, il leur faut continuer à ponctionner ceux qui votent mal mais ne peuvent quitter la France. Ce sous-ensemble est essentiellement constitué par les cadres ayant une famille nombreuse lesquels, via la baisse constante du quotient familial, sont les cibles privilégiées des hausses d'impôt. Le dernier facteur d'optimisme en France : la natalité plus forte que chez la plupart de nos voisins européen, risque donc bientôt de donner des signes d'essoufflement. On ne peut durablement sacrifier le long terme sans qu'il finisse par se venger. Le démantèlement progressif de la politique familiale démontre, tout comme l'expatriation annuelle de 200 000 français, le plus souvent jeunes et diplômés, que l'avenir n'est décidément pas à gauche.
Autre vieille lune progressiste sérieusement écornée cette semaine : la politique de contrôle des loyers dont les effets sur le marché immobilier sont immédiats et terrifiants. Les propriétaires ne veulent plus investir dans le locatif. D’après une étude de l’agence immobilière Century 21, l’achat de logements anciens à but locatif par des particuliers a diminué de 5,8 % au troisième trimestre par rapport à la même période de l'année précédente. Depuis un an et l'annonce des premières intentions gouvernementales, 81.000 logements anciens n’ont pas trouvés preneurs si l'on compare avec les ventes l'année d'avant.
Pour Century 21, cette évolution est clairement liée à la loi Duflot sur l’accès au logement et à l’urbanisme rénové (ALUR) en cours d’adoption. Début septembre, son président l'avait prédit : "Nous nous dirigeons à grands pas vers une véritable crise du logement." Et bien voilà, nous y sommes.
Au passage, cette panne sèche va poser un redoutable problème de financement aux collectivités locales. Elles étaient discrètement invitées par le gouvernement à augmenter la fiscalité, notamment les droits de mutation, une fois les élections passées. Ceci permet d'afficher une baisse factice de 1,5 milliards des transferts de l'Etat et donc des dépenses publiques en 2014. C'est du reste la seule véritable économie parmi les 15 milliards claironnés. Mais les élus locaux, faute de recettes assises sur les cessions immobilières, ne vont plus pouvoir se refaire la cerise de cette manière : de belles empoignades en perspective ! Là aussi, la démagogie socialiste a montré sa vacuité.
Sur les méfaits du laxisme pénal, qui incite tous les cambriolés à se faire justice eux-mêmes ; sur ceux de l'angélisme en matière de politique migratoire, dont la question rom n'est que la énième illustration ; sur les réglementations archaïques qui empêchent les commerces d'ouvrir quand ils le souhaitent : partout les recettes éculées de la "gauche" française sont abandonnées par ses cuisiniers mêmes. Ils réunissent des commissions, font des procès et mandatent des experts mais ils ont beau gagner du temps, leurs vieux préceptes sont mités.
La défaite idéologique étant le signe précurseur de la débâcle politique, tout cela annonce, espérons-le, un fiasco électoral qui nous débarrasserait pour longtemps de cet enfant de la bureaucratie étatique et du refus du monde moderne qui tient une rose à son poing. La France va peut-être enfin guérir de sa gauche.
2 - L'ex plus beau jour de sa vie
Il se souvient des temps heureux et il pleure. C'était le 2 février 2013 ... François Hollande déclarait triomphant à Bamako qu'il vivait là le moment le plus glorieux de son existence politique. Jusqu'à ces jours derniers, le 24 septembre très exactement, il s'est d'ailleurs remémoré cet instant merveilleux en se félicitant à la tribune de l'Onu des "résultats" obtenus au Mali.
Boum, badaboum ! Le Nord du pays a redécouvert fissa les joies de la guerre civile. Combats entre les insurgés et armée malienne, retraits des mouvements rebelles touaregs et arabes des négociations avec le nouveau pouvoir, attentat-suicide à Tombouctou le 28 septembre démontrant qu'Aqmi n'a pas disparu : à Bamako comme à Paris, la présidence normale fait preuve d'une inefficacité ordinaire.
3 - La thermomètre était cassé
SFR a bon dos. On comprend difficilement comment Pôle chômage - pardon emploi - a pu publier des statistiques relatives aux demandeurs d'emploi tout en indiquant qu'il avait un gros doute sur le sujet. Ils sont quatre avec la Dares, l'Insee et l'Unedic, à s'occuper de ce recensement en France. Manifestement, cela ne suffit pas.
Pourquoi ne pas créer alors un Institut national du traitement statistique du chômage qui embaucherait deux à trois millions de personnes afin de régler, en un seul mouvement, le problème et sa mesure ?
4 - Catch mixte
Mords-y-l’oeil ! criaient les Verts ... Arrache lui la tignasse ! éructait la place Beauvau. Et pendant ce temps, à l’Elysée-Pédalo, cabaret de la rive droite, on comptait les coups tandis que quelques prestidigitateurs bulgares et roumains reluquaient les portefeuilles du public.
A lire aussi sur Atlantico ICI.
De jour en jour, la gauche française, la plus rétrograde et anti-libérale d'Europe avec son homologue grecque (tiens, tiens y aurait-il un lien de cause à effet entre cet archaïsme et la profondeur de la crise dans les deux pays ..?), montre l'inanité de ses méthodes pour faire face aux graves difficultés que traverse le pays. Cette semaine, le rythme des désillusions, revirements, échecs et renoncements s'est encore accéléré.
Sur la question fiscale, qu'il est loin le temps où faire payer les riches et s'attaquer à la finance étaient l'alpha et oméga de la politique budgétaire ! L'électorat socialiste, dont une large fraction appréciait d'autant plus les impôts directs qu'elle en était exonérée, vient de se rendre compte qu'il fallait, de temps en temps, ouvrir son porte-monnaie pour bénéficier de ces merveilleux services publics que le monde nous envie, enfin ... selon ceux qui y sont employés. Ce premier assujettissement à l'impôt sur le revenu va souvent de pair avec la découverte des charmes des impôts locaux dont le versement lui était jusqu'à présent épargné. Quel bonheur que de contribuer ainsi aux dépenses communes ! Résultat : le ras-le-bol fiscal est désormais un sentiment trans-parti.
Ce ne sont pourtant pas les principales victimes. Comme Mou-Président et ses acolytes ne veulent pas mettre le mammouth étatique à la diète, il leur faut continuer à ponctionner ceux qui votent mal mais ne peuvent quitter la France. Ce sous-ensemble est essentiellement constitué par les cadres ayant une famille nombreuse lesquels, via la baisse constante du quotient familial, sont les cibles privilégiées des hausses d'impôt. Le dernier facteur d'optimisme en France : la natalité plus forte que chez la plupart de nos voisins européen, risque donc bientôt de donner des signes d'essoufflement. On ne peut durablement sacrifier le long terme sans qu'il finisse par se venger. Le démantèlement progressif de la politique familiale démontre, tout comme l'expatriation annuelle de 200 000 français, le plus souvent jeunes et diplômés, que l'avenir n'est décidément pas à gauche.
Autre vieille lune progressiste sérieusement écornée cette semaine : la politique de contrôle des loyers dont les effets sur le marché immobilier sont immédiats et terrifiants. Les propriétaires ne veulent plus investir dans le locatif. D’après une étude de l’agence immobilière Century 21, l’achat de logements anciens à but locatif par des particuliers a diminué de 5,8 % au troisième trimestre par rapport à la même période de l'année précédente. Depuis un an et l'annonce des premières intentions gouvernementales, 81.000 logements anciens n’ont pas trouvés preneurs si l'on compare avec les ventes l'année d'avant.
Pour Century 21, cette évolution est clairement liée à la loi Duflot sur l’accès au logement et à l’urbanisme rénové (ALUR) en cours d’adoption. Début septembre, son président l'avait prédit : "Nous nous dirigeons à grands pas vers une véritable crise du logement." Et bien voilà, nous y sommes.
Au passage, cette panne sèche va poser un redoutable problème de financement aux collectivités locales. Elles étaient discrètement invitées par le gouvernement à augmenter la fiscalité, notamment les droits de mutation, une fois les élections passées. Ceci permet d'afficher une baisse factice de 1,5 milliards des transferts de l'Etat et donc des dépenses publiques en 2014. C'est du reste la seule véritable économie parmi les 15 milliards claironnés. Mais les élus locaux, faute de recettes assises sur les cessions immobilières, ne vont plus pouvoir se refaire la cerise de cette manière : de belles empoignades en perspective ! Là aussi, la démagogie socialiste a montré sa vacuité.
Sur les méfaits du laxisme pénal, qui incite tous les cambriolés à se faire justice eux-mêmes ; sur ceux de l'angélisme en matière de politique migratoire, dont la question rom n'est que la énième illustration ; sur les réglementations archaïques qui empêchent les commerces d'ouvrir quand ils le souhaitent : partout les recettes éculées de la "gauche" française sont abandonnées par ses cuisiniers mêmes. Ils réunissent des commissions, font des procès et mandatent des experts mais ils ont beau gagner du temps, leurs vieux préceptes sont mités.
La défaite idéologique étant le signe précurseur de la débâcle politique, tout cela annonce, espérons-le, un fiasco électoral qui nous débarrasserait pour longtemps de cet enfant de la bureaucratie étatique et du refus du monde moderne qui tient une rose à son poing. La France va peut-être enfin guérir de sa gauche.
2 - L'ex plus beau jour de sa vie
Il se souvient des temps heureux et il pleure. C'était le 2 février 2013 ... François Hollande déclarait triomphant à Bamako qu'il vivait là le moment le plus glorieux de son existence politique. Jusqu'à ces jours derniers, le 24 septembre très exactement, il s'est d'ailleurs remémoré cet instant merveilleux en se félicitant à la tribune de l'Onu des "résultats" obtenus au Mali.
Boum, badaboum ! Le Nord du pays a redécouvert fissa les joies de la guerre civile. Combats entre les insurgés et armée malienne, retraits des mouvements rebelles touaregs et arabes des négociations avec le nouveau pouvoir, attentat-suicide à Tombouctou le 28 septembre démontrant qu'Aqmi n'a pas disparu : à Bamako comme à Paris, la présidence normale fait preuve d'une inefficacité ordinaire.
3 - La thermomètre était cassé
SFR a bon dos. On comprend difficilement comment Pôle chômage - pardon emploi - a pu publier des statistiques relatives aux demandeurs d'emploi tout en indiquant qu'il avait un gros doute sur le sujet. Ils sont quatre avec la Dares, l'Insee et l'Unedic, à s'occuper de ce recensement en France. Manifestement, cela ne suffit pas.
Pourquoi ne pas créer alors un Institut national du traitement statistique du chômage qui embaucherait deux à trois millions de personnes afin de régler, en un seul mouvement, le problème et sa mesure ?
4 - Catch mixte
Mords-y-l’oeil ! criaient les Verts ... Arrache lui la tignasse ! éructait la place Beauvau. Et pendant ce temps, à l’Elysée-Pédalo, cabaret de la rive droite, on comptait les coups tandis que quelques prestidigitateurs bulgares et roumains reluquaient les portefeuilles du public.
A lire aussi sur Atlantico ICI.