«La France va mieux» a proclamé François Hollande le ... 27 avril 2016. Moyennant quoi, le 1er décembre de la même année, il était néanmoins contraint de renoncer à se représenter. C’est donc que la France n’allait pas si bien que ça!
Pourtant, de nouveau, ces derniers jours, tout à sa volonté d’enjoliver son bilan moins de deux mois avant qu’il ne quitte l’Elysée, le président continue de parader et d’expliquer à quel point il a bien oeuvré pour le pays.
Las ! La réalité est à l’opposé de ses déclarations. En un mot, la France, du fait de la politique menée depuis 2012, n’a pas réussi à tirer parti de l’ «alignement favorable des planètes» qui a aidé l’Euroland: baisse du taux de change l’euro, du prix des matières premières et des taux d’intérêt. En conséquence, le chômage, toutes catégories confondues, a crû de plus d’un million de personnes, notre commerce extérieur s’est vertigineusement dégradé et affiche désormais un déficit de plus de 2 % du PIB, nos PME industrielles ont perdu du terrain dans tous les secteurs et le redressement des comptes publics a été bien moindre que dans les autres pays et largement dû à la seule baisse des taux d’intérêt versés sur la dette publique. Il suffit de se reporter aux nombreux rapports de la Cour des Comptes sur ces sujets, dont la succession résonne comme une vaine litanie.
Le seul critère qui vaille est comparatif : la France qui figurait derrière l’Allemagne durant le mandat de Nicolas Sarkozy en termes de performances économiques est devenue la pire élève de la classe après l’Italie. De numéro deux à avant-dernier, le résultat n’est pas folichon ! Comme les structures familiales françaises, affaiblies, ne permettent plus à la société de supporter l’essentiel de la baisse des revenus par des aides entre parents comme en Espagne ou au Portugal, ce sont les systèmes de protection sociale et l’Etat qui s’y sont collés, aggravant leur obésité morbide. S’il fallait retenir un seul élément, on se souviendra donc que les années Hollande ont été marquées par une progression constante du poids des dépenses publiques, nonobstant toutes les proclamations inverses.
Sur ces sujets, j’aurais la faiblesse de renvoyer à mon dernier ouvrage : «Nous-Fossoyeurs, le vrai bilan d’un fatal quinquennat», qui détaille dans tous les domaines la triste réalité d’une action fondée sur la manipulation des chiffres et l’enfumage des médias. Mais il en est en matière de propagande gouvernementale comme en toute chose: point trop n’en faut.
En définitive, la seule réussite tangible de François Hollande a été, en s’appuyant sur la crise grecque, celle des migrants et les attentats terroristes, de faire peur aux Allemands et aux Eurocrates en obtenant d’eux qu’ils ne nous contraignent pas à l’austérité. Mais cette habile jeu sur la crainte d’une explosion sociale qui emporterait la construction européenne a eu comme conséquence de renforcer l’immobilisme français.
Sur le sujet ô combien sensible de la progression de l’islam réactionnaire et ostentatoire, François Hollande a cédé, ne parvenant même pas à désigner l’ennemi par son nom. Sa capitulation tranquille sur le front de la laïcité est porteuse de graves déconvenues futures.
Enfin, la politique étrangère de François Hollande a oscillé entre des forfanteries en Afrique et des paris ratés au Moyen-Orient. Nous y avons comme précédé des demandes américaines qui ne se sont pas concrétisées sous Obama, nous rendant en quelque sorte plus royaliste que le roi et nous mettant en porte-à-faux inutilement face à Poutine.
Aujourd’hui, le seul étrange, amer et paradoxal succès de François Hollande est que son clone, Emmanuel Macron, sorte de joker de la classe dirigeante et de la pseudo gauche, est en passe de lui succéder. Quelle curieuse situation de voir, dans une France de droite, un épigone du sortant détesté lui succéder ! L’entreprise de démolition de François Fillon, qui n’est certes pas exempt de reproches et dont la droite n’a pas réussi à se débarrasser, est bien engagée.
Si l’ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée est élu, il continuera la politique de Hollande avec moins d’annonces, d’anaphores, de menaces contre la finance ennemie et davantage de gadgets, comme en témoigne récemment sa proposition d’un stage citoyen d’un mois en substitut cocasse de l’ancien service militaire.
L’objectif sera en réalité toujours le même : préserver la bureaucratie d’Etat, essorer discrètement les classes moyennes et arroser les banlieues pour conserver la paix sociale, au prix s’il le faut de davantage encore de lâcheté face à l’islamisme.
Telle sera en définitive la seule victoire de Hollande : avoir montré, grâce à cet éventuel successeur, qu’au fond les Français ne voulaient pas autre chose que ce renoncement blagueur, roublard et mollasson qu’il aura incarné durant cinq années face à la dureté des temps.
Encore cinq ans Monsieur le bourreau !
Pourtant, de nouveau, ces derniers jours, tout à sa volonté d’enjoliver son bilan moins de deux mois avant qu’il ne quitte l’Elysée, le président continue de parader et d’expliquer à quel point il a bien oeuvré pour le pays.
Las ! La réalité est à l’opposé de ses déclarations. En un mot, la France, du fait de la politique menée depuis 2012, n’a pas réussi à tirer parti de l’ «alignement favorable des planètes» qui a aidé l’Euroland: baisse du taux de change l’euro, du prix des matières premières et des taux d’intérêt. En conséquence, le chômage, toutes catégories confondues, a crû de plus d’un million de personnes, notre commerce extérieur s’est vertigineusement dégradé et affiche désormais un déficit de plus de 2 % du PIB, nos PME industrielles ont perdu du terrain dans tous les secteurs et le redressement des comptes publics a été bien moindre que dans les autres pays et largement dû à la seule baisse des taux d’intérêt versés sur la dette publique. Il suffit de se reporter aux nombreux rapports de la Cour des Comptes sur ces sujets, dont la succession résonne comme une vaine litanie.
Le seul critère qui vaille est comparatif : la France qui figurait derrière l’Allemagne durant le mandat de Nicolas Sarkozy en termes de performances économiques est devenue la pire élève de la classe après l’Italie. De numéro deux à avant-dernier, le résultat n’est pas folichon ! Comme les structures familiales françaises, affaiblies, ne permettent plus à la société de supporter l’essentiel de la baisse des revenus par des aides entre parents comme en Espagne ou au Portugal, ce sont les systèmes de protection sociale et l’Etat qui s’y sont collés, aggravant leur obésité morbide. S’il fallait retenir un seul élément, on se souviendra donc que les années Hollande ont été marquées par une progression constante du poids des dépenses publiques, nonobstant toutes les proclamations inverses.
Sur ces sujets, j’aurais la faiblesse de renvoyer à mon dernier ouvrage : «Nous-Fossoyeurs, le vrai bilan d’un fatal quinquennat», qui détaille dans tous les domaines la triste réalité d’une action fondée sur la manipulation des chiffres et l’enfumage des médias. Mais il en est en matière de propagande gouvernementale comme en toute chose: point trop n’en faut.
En définitive, la seule réussite tangible de François Hollande a été, en s’appuyant sur la crise grecque, celle des migrants et les attentats terroristes, de faire peur aux Allemands et aux Eurocrates en obtenant d’eux qu’ils ne nous contraignent pas à l’austérité. Mais cette habile jeu sur la crainte d’une explosion sociale qui emporterait la construction européenne a eu comme conséquence de renforcer l’immobilisme français.
Sur le sujet ô combien sensible de la progression de l’islam réactionnaire et ostentatoire, François Hollande a cédé, ne parvenant même pas à désigner l’ennemi par son nom. Sa capitulation tranquille sur le front de la laïcité est porteuse de graves déconvenues futures.
Enfin, la politique étrangère de François Hollande a oscillé entre des forfanteries en Afrique et des paris ratés au Moyen-Orient. Nous y avons comme précédé des demandes américaines qui ne se sont pas concrétisées sous Obama, nous rendant en quelque sorte plus royaliste que le roi et nous mettant en porte-à-faux inutilement face à Poutine.
Aujourd’hui, le seul étrange, amer et paradoxal succès de François Hollande est que son clone, Emmanuel Macron, sorte de joker de la classe dirigeante et de la pseudo gauche, est en passe de lui succéder. Quelle curieuse situation de voir, dans une France de droite, un épigone du sortant détesté lui succéder ! L’entreprise de démolition de François Fillon, qui n’est certes pas exempt de reproches et dont la droite n’a pas réussi à se débarrasser, est bien engagée.
Si l’ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée est élu, il continuera la politique de Hollande avec moins d’annonces, d’anaphores, de menaces contre la finance ennemie et davantage de gadgets, comme en témoigne récemment sa proposition d’un stage citoyen d’un mois en substitut cocasse de l’ancien service militaire.
L’objectif sera en réalité toujours le même : préserver la bureaucratie d’Etat, essorer discrètement les classes moyennes et arroser les banlieues pour conserver la paix sociale, au prix s’il le faut de davantage encore de lâcheté face à l’islamisme.
Telle sera en définitive la seule victoire de Hollande : avoir montré, grâce à cet éventuel successeur, qu’au fond les Français ne voulaient pas autre chose que ce renoncement blagueur, roublard et mollasson qu’il aura incarné durant cinq années face à la dureté des temps.
Encore cinq ans Monsieur le bourreau !