Imbitable :
- Le choc des titans, péplum britannico-américain qui démontre que le jeu vidéo n'a pas encore réussi sa mue sur grand écran. Seul moment savoureux, Ralph Fiennes déguisé en un Zeus de pacotille et prenant un ton funèbre pour ordonner à Hadès : "release the Kraken", immonde et gigantesque bestiole tirée de la mythologie nordique dont ne comprend pas comment il a pu s'égarer dans les eaux de la mer Egée !
Décevant :
- Imogène Mac Carthery, le délicieux personnage d'Exbrayat est expédié dans une reconstitution certes gentillette de l'Angleterre des années 1960 et les acteurs se donnent du mal. Mais, à aucun moment, les réalisateurs ne parviennent à donner une dynamique à leur récit. Le film sombre, du coup, dans une caricature qui tombe à plat. Et, désolé de le dire, madame Frot et monsieur Wilson, nonobstant leur talent, ont 20 ans de trop pour leurs rôles ce qui nuit gravement à la crédibilité du récit.
Chaussé de trop gros sabots :
- Robin des Bois de Ridley Scott. La première scène, l'attaque du château de Châlus, dans le Limousin, où Richard cessa de faire battre son coeur de lion, est bien amenée. Mais, peu à peu, les poncifs s'accumulent. Une amourette à l'eau de rose et de boudin entre Russel Crow et Kate Blanchett, des analogies grotesques comme la "reconstitution" d'un débarquement médiéval inspiré de celui de 1944 (!), une francophobie anachronique et erronée sachant que Richard coeur de lion était beaucoup plus français qu'anglais (il n'a vécu que quelques mois en Angleterre, ne parlait pas l'anglais, est né et mort en France où il a voulu être enterré, en fait c'était surtout un Poitevin) : tout cela nuit au réalisme d'un film qui y prétend pourtant.
Brouillon :
- L'élite de Brooklyn, où malgré la bonne performance de Richard Gere, les destins croisés de trois flics s'entremêlent sans vraisemblance, soulignant à l'excès et de manière trop démonstrative les conditions de travail difficiles de ces pauvres flics new-yorkais. On pourrait croire à un tournage à usage syndical pour ces poulets américains.
Excellent :
- La collection de tapisseries de la couronne d'Espagne aux Gobelins. Des pièces exceptionnelles exposées sans tambour ni trompette alors que certaines sont des trésors de cet art malheureusement négligé par les médias.
Epatant :
- Vanités, l'exposition de memento mori au musée Maillol, qui nous montre que la fascination pour la camarde n'a jamais cessé dans l'art occidental. Savourons en particulier cette remarquable citation de Marcel Duchamp : "la mort, c'est toujours celle des autres".
Ouf ! Fin de la séquence du spectateur.
- Le choc des titans, péplum britannico-américain qui démontre que le jeu vidéo n'a pas encore réussi sa mue sur grand écran. Seul moment savoureux, Ralph Fiennes déguisé en un Zeus de pacotille et prenant un ton funèbre pour ordonner à Hadès : "release the Kraken", immonde et gigantesque bestiole tirée de la mythologie nordique dont ne comprend pas comment il a pu s'égarer dans les eaux de la mer Egée !
Décevant :
- Imogène Mac Carthery, le délicieux personnage d'Exbrayat est expédié dans une reconstitution certes gentillette de l'Angleterre des années 1960 et les acteurs se donnent du mal. Mais, à aucun moment, les réalisateurs ne parviennent à donner une dynamique à leur récit. Le film sombre, du coup, dans une caricature qui tombe à plat. Et, désolé de le dire, madame Frot et monsieur Wilson, nonobstant leur talent, ont 20 ans de trop pour leurs rôles ce qui nuit gravement à la crédibilité du récit.
Chaussé de trop gros sabots :
- Robin des Bois de Ridley Scott. La première scène, l'attaque du château de Châlus, dans le Limousin, où Richard cessa de faire battre son coeur de lion, est bien amenée. Mais, peu à peu, les poncifs s'accumulent. Une amourette à l'eau de rose et de boudin entre Russel Crow et Kate Blanchett, des analogies grotesques comme la "reconstitution" d'un débarquement médiéval inspiré de celui de 1944 (!), une francophobie anachronique et erronée sachant que Richard coeur de lion était beaucoup plus français qu'anglais (il n'a vécu que quelques mois en Angleterre, ne parlait pas l'anglais, est né et mort en France où il a voulu être enterré, en fait c'était surtout un Poitevin) : tout cela nuit au réalisme d'un film qui y prétend pourtant.
Brouillon :
- L'élite de Brooklyn, où malgré la bonne performance de Richard Gere, les destins croisés de trois flics s'entremêlent sans vraisemblance, soulignant à l'excès et de manière trop démonstrative les conditions de travail difficiles de ces pauvres flics new-yorkais. On pourrait croire à un tournage à usage syndical pour ces poulets américains.
Excellent :
- La collection de tapisseries de la couronne d'Espagne aux Gobelins. Des pièces exceptionnelles exposées sans tambour ni trompette alors que certaines sont des trésors de cet art malheureusement négligé par les médias.
Epatant :
- Vanités, l'exposition de memento mori au musée Maillol, qui nous montre que la fascination pour la camarde n'a jamais cessé dans l'art occidental. Savourons en particulier cette remarquable citation de Marcel Duchamp : "la mort, c'est toujours celle des autres".
Ouf ! Fin de la séquence du spectateur.