L’affaire de Notre Drame des Landes est l’un des plus merveilleux dossiers de ces dernières années. On y cumule exactement tout ce que l’état (et ses tentacules locaux) est capable de foirer avec une régularité inégalable, et tous les effets pervers du capitalisme de connivence.
Au début, dès 1963, avec l’explosion du trafic aérien, des élus pensaient que l’aéroport de Nantes serait saturé dans un proche avenir. Avenir qui s’éloigne comme la ligne d’horizon puisqu’on parle maintenant de 2040. Ainsi donc, se monta un projet de second aéroport destiné à arroser le Grand Ouest. Il s’agissait évidemment d’un bétonnage pharaonique à la mode dans ces années - là. Le site retenu pour cette œuvre grandiose était une zone humide loin de la ville où ne résidaient qu’une poignée de cultivateurs. Notons qu’à cette époque les zones humides n’étaient pas spécialement regardées comme sensibles au plan écologique. De plus les caisses n’étaient pas vides et le pays pas endetté, et les impôts n’atteignaient pas les sommets stratosphériques que nous avons aujourd’hui. Cependant, le projet a été enterré pendant plusieurs décennies. Il est ressorti des cartons en 2008, a été déclaré d’utilité publique, le contrat avec Vinci a été signé, mais l’affaire a rencontré une lourde opposition et fait l’objet de nombreux recours. Le coût estimé était de plus de 500 millions d’euros, hors dessertes ferroviaires à créer, coût partagé entre l’état et les collectivités locales. On parle aujourd’hui de 4 milliards. J’ignore où est la vérité.
Précisons qu’entre-temps Rennes avait obtenu son aéroport international, ce qui limite l’intérêt de Nantes.
En 2012, Zayrault est arrivé avec ses gros sabots. En tant que PM, il pensait s’offrir un petit moment de gloire en passant pour un héros plutôt qu’un Zayrault auprès de sa bonne ville de Nantes, dont il était le maire avant d’être nommé à Matignon. Il a donc décidé de passer à l’acte. Bien entendu, dès 2008, il n’était pas venu à l’idée de cet imbécile ni d'ailleurs de personne d'autre de refaire une étude de marché, ni de reconsidérer le projet pour chercher une solution plus intelligente et moins coûteuse. Si l’aéroport était vraiment saturé, si des riverains étaient vraiment gênés par l’augmentation du trafic, peut-être aurait-il été plus judicieux d’envisager une extension de l’aéroport existant, d’indemniser les riverains pour qu’ils s’installent ailleurs, voire de faire construire un quartier neuf pour reloger ceux qui préfèrent cette option. N’étant pas Nantaise je ne connais pas la faisabilité d’un tel projet, mais la moindre des choses est de ne pas se précipiter sur un machin qui date de 50 ans sans en revoir la pertinence. En 50 ans, les choses évoluent. La seule chose qui n’évolue pas c’est l’intelligence des politiciens socialistes. Notre calamiteux PM n’a donc pas pensé jusques là. Penser ne fait pas partie de ses attributions, moins encore de ses compétences. Ce que je pense réellement c’est que ce projet est totalement inutile, mais ce n‘est que mon point de vue.
Or, nous sommes dans un pays en pointe dans l’écologisme punitif et une république bananière dans laquelle les méchants, pourvu qu’ils soient de gauche ou islamisés, sont forcément des victimes qu’il faut donc ménager.
Ce qui devait arriver arriva. Comme à Sievens, les mêmes abrutis inoccupés se sont installés, ont monté des bidonvilles dans la zone de construction et planté du cannabis, au nom de la protection de l’environnement. Les cultivateurs chassés de leur terre en ont profité pour rester aussi, en espérant que le projet soit abandonné et qu’ils retrouvent leurs champs. En fait ils ont même mis de l’ordre en envoyant nuire plus loin les pires zadistes, les anticapitalistes qui voulaient partager les terres en kolkhose.
Embêté, Hollande organisa un référendum uniquement sur le département, alors que cela concerne toute la région Pays de Loire, au minimum, et que tous ces gens qui vont passer à la caisse ont leur mot à dire. Le résultat fut un oui sans ambiguîté. Le contraire eut été étonnant. Les Nantais pensent que s’ils ont des vols directs sur JFK (New York) ou ailleurs, ils vont y aller tous les jours. Or il est assez probable qu’ils déchanteront quand ils verront qu’une seule compagnie s’est installée pour desservir les USA, qu’elle ne remplit pas les avions tous les jours donc ne fera le trajet que deux fois par semaine, et qu’elle proposera des tarifs rédhibitoires de sorte que mieux vaudra aller jusqu’à Roissy pour avoir de la concurrence.
Monsieur Macron est le nouveau président, il a récupéré ce dossier pourri sur lequel aucune décision n’a été prise puisque les zadistes occupent toujours le terrain, et des zones environnantes qu’au passage ils saccagent allègrement. Il paraît d’ailleurs qu’ils participent aussi à des exactions et des pillages dans le centre de Nantes à côté de quelques joyeux drilles venant des banlieues de non droit.
Durant sa campagne Macron s’est engagé à suivre le résultat du référendum et à construire l’aéroport. C’est même la seule chose sur laquelle il se soit un peu avancé.
Afin de nous faire croire qu’il était homme de parole, il a mobilisé des kyrielles de CRS pour soi-disant évacuer les zadistes. Mais « en même temps » il a envoyé José Bové, le repris de justice, négocier avec eux, et son premier ministre annoncer l’abandon du projet. Par la suite nous apprenons que par la magie de la loi Alur, les zadistes peuvent rester jusqu’au printemps, car ils ont construit des bâtiments et donc bénéficient de la trêve hivernale. Suite probable de l’opération : au printemps, il refilera des baux à l’œil aux zadistes les plus gueulards, sous réserve qu’ils fassent du bio, pour les remercier de leur engagement écologiste, et les cultivateurs d’origine iront se brosser au prétexte que « on vous a donné trois sous à titre d’indemnité pour vos terres ». Mais comme ces derniers ne l’entendront pas de cette oreille, ça peut devenir violent.
Là, nous atteignons le sommet de la lâcheté et de l’inconscience politique.
- Le droit n’est plus respecté. C’est la prime aux voyous, alors qu’il aurait fallu commencer par les virer manu militari et poursuivre les meneurs en justice. Quel mauvais signal que de faire des cadeaux à des squatters et des gens violents qui ne respectent rien ! Ne me dites pas qu’on en ferait des martyrs, qu’il aurait pu y avoir des morts. Ceux qui se mettent hors la loi et qui se battent contre les forces de l’ordre prennent leurs risques. Point.
- La démocratie est en vrille : à quoi bon faire un référendum si c’est pour ne pas en tenir compte ? On aurait pu, une fois évacués les zadistes, se donner un temps pour réévaluer le projet, et s’il s’avérait inutile, le faire savoir aux intéressés, dans le calme, en leur expliquant ce que cette folie leur aurait coûté, information que les organisateurs du référendum ont oublié de leur donner.
- Nous devons 350 millions d’euros à Vinci alors que l’étude d’un projet revu à la baisse aurait peut-être réconcilié les amateurs d’aéroport, le constructeur et les gens opposés à cette stupide réalisation. Quant aux terres elles auraient été rendues à leurs légitimes propriétaires ou utilisateurs. Or ce dédommagement de 350 millions est un remboursement de ce que Vinci a déjà dépensé en études et il est trop tard pour modifier le projet, il faudrait faire un nouvel appel d’offre publique, cette somme est donc perdue.
Il est quand même probable que l’ancien aéroport sera rénové et agrandi. Je gage d’ailleurs que par clientélisme et pour ne pas fâcher les Nantais, d’autres investissements parfaitement inutiles seront réalisés, de sorte que l’abandon de NDDL n’apportera pas un sou d’économie.
Au début, dès 1963, avec l’explosion du trafic aérien, des élus pensaient que l’aéroport de Nantes serait saturé dans un proche avenir. Avenir qui s’éloigne comme la ligne d’horizon puisqu’on parle maintenant de 2040. Ainsi donc, se monta un projet de second aéroport destiné à arroser le Grand Ouest. Il s’agissait évidemment d’un bétonnage pharaonique à la mode dans ces années - là. Le site retenu pour cette œuvre grandiose était une zone humide loin de la ville où ne résidaient qu’une poignée de cultivateurs. Notons qu’à cette époque les zones humides n’étaient pas spécialement regardées comme sensibles au plan écologique. De plus les caisses n’étaient pas vides et le pays pas endetté, et les impôts n’atteignaient pas les sommets stratosphériques que nous avons aujourd’hui. Cependant, le projet a été enterré pendant plusieurs décennies. Il est ressorti des cartons en 2008, a été déclaré d’utilité publique, le contrat avec Vinci a été signé, mais l’affaire a rencontré une lourde opposition et fait l’objet de nombreux recours. Le coût estimé était de plus de 500 millions d’euros, hors dessertes ferroviaires à créer, coût partagé entre l’état et les collectivités locales. On parle aujourd’hui de 4 milliards. J’ignore où est la vérité.
Précisons qu’entre-temps Rennes avait obtenu son aéroport international, ce qui limite l’intérêt de Nantes.
En 2012, Zayrault est arrivé avec ses gros sabots. En tant que PM, il pensait s’offrir un petit moment de gloire en passant pour un héros plutôt qu’un Zayrault auprès de sa bonne ville de Nantes, dont il était le maire avant d’être nommé à Matignon. Il a donc décidé de passer à l’acte. Bien entendu, dès 2008, il n’était pas venu à l’idée de cet imbécile ni d'ailleurs de personne d'autre de refaire une étude de marché, ni de reconsidérer le projet pour chercher une solution plus intelligente et moins coûteuse. Si l’aéroport était vraiment saturé, si des riverains étaient vraiment gênés par l’augmentation du trafic, peut-être aurait-il été plus judicieux d’envisager une extension de l’aéroport existant, d’indemniser les riverains pour qu’ils s’installent ailleurs, voire de faire construire un quartier neuf pour reloger ceux qui préfèrent cette option. N’étant pas Nantaise je ne connais pas la faisabilité d’un tel projet, mais la moindre des choses est de ne pas se précipiter sur un machin qui date de 50 ans sans en revoir la pertinence. En 50 ans, les choses évoluent. La seule chose qui n’évolue pas c’est l’intelligence des politiciens socialistes. Notre calamiteux PM n’a donc pas pensé jusques là. Penser ne fait pas partie de ses attributions, moins encore de ses compétences. Ce que je pense réellement c’est que ce projet est totalement inutile, mais ce n‘est que mon point de vue.
Or, nous sommes dans un pays en pointe dans l’écologisme punitif et une république bananière dans laquelle les méchants, pourvu qu’ils soient de gauche ou islamisés, sont forcément des victimes qu’il faut donc ménager.
Ce qui devait arriver arriva. Comme à Sievens, les mêmes abrutis inoccupés se sont installés, ont monté des bidonvilles dans la zone de construction et planté du cannabis, au nom de la protection de l’environnement. Les cultivateurs chassés de leur terre en ont profité pour rester aussi, en espérant que le projet soit abandonné et qu’ils retrouvent leurs champs. En fait ils ont même mis de l’ordre en envoyant nuire plus loin les pires zadistes, les anticapitalistes qui voulaient partager les terres en kolkhose.
Embêté, Hollande organisa un référendum uniquement sur le département, alors que cela concerne toute la région Pays de Loire, au minimum, et que tous ces gens qui vont passer à la caisse ont leur mot à dire. Le résultat fut un oui sans ambiguîté. Le contraire eut été étonnant. Les Nantais pensent que s’ils ont des vols directs sur JFK (New York) ou ailleurs, ils vont y aller tous les jours. Or il est assez probable qu’ils déchanteront quand ils verront qu’une seule compagnie s’est installée pour desservir les USA, qu’elle ne remplit pas les avions tous les jours donc ne fera le trajet que deux fois par semaine, et qu’elle proposera des tarifs rédhibitoires de sorte que mieux vaudra aller jusqu’à Roissy pour avoir de la concurrence.
Monsieur Macron est le nouveau président, il a récupéré ce dossier pourri sur lequel aucune décision n’a été prise puisque les zadistes occupent toujours le terrain, et des zones environnantes qu’au passage ils saccagent allègrement. Il paraît d’ailleurs qu’ils participent aussi à des exactions et des pillages dans le centre de Nantes à côté de quelques joyeux drilles venant des banlieues de non droit.
Durant sa campagne Macron s’est engagé à suivre le résultat du référendum et à construire l’aéroport. C’est même la seule chose sur laquelle il se soit un peu avancé.
Afin de nous faire croire qu’il était homme de parole, il a mobilisé des kyrielles de CRS pour soi-disant évacuer les zadistes. Mais « en même temps » il a envoyé José Bové, le repris de justice, négocier avec eux, et son premier ministre annoncer l’abandon du projet. Par la suite nous apprenons que par la magie de la loi Alur, les zadistes peuvent rester jusqu’au printemps, car ils ont construit des bâtiments et donc bénéficient de la trêve hivernale. Suite probable de l’opération : au printemps, il refilera des baux à l’œil aux zadistes les plus gueulards, sous réserve qu’ils fassent du bio, pour les remercier de leur engagement écologiste, et les cultivateurs d’origine iront se brosser au prétexte que « on vous a donné trois sous à titre d’indemnité pour vos terres ». Mais comme ces derniers ne l’entendront pas de cette oreille, ça peut devenir violent.
Là, nous atteignons le sommet de la lâcheté et de l’inconscience politique.
- Le droit n’est plus respecté. C’est la prime aux voyous, alors qu’il aurait fallu commencer par les virer manu militari et poursuivre les meneurs en justice. Quel mauvais signal que de faire des cadeaux à des squatters et des gens violents qui ne respectent rien ! Ne me dites pas qu’on en ferait des martyrs, qu’il aurait pu y avoir des morts. Ceux qui se mettent hors la loi et qui se battent contre les forces de l’ordre prennent leurs risques. Point.
- La démocratie est en vrille : à quoi bon faire un référendum si c’est pour ne pas en tenir compte ? On aurait pu, une fois évacués les zadistes, se donner un temps pour réévaluer le projet, et s’il s’avérait inutile, le faire savoir aux intéressés, dans le calme, en leur expliquant ce que cette folie leur aurait coûté, information que les organisateurs du référendum ont oublié de leur donner.
- Nous devons 350 millions d’euros à Vinci alors que l’étude d’un projet revu à la baisse aurait peut-être réconcilié les amateurs d’aéroport, le constructeur et les gens opposés à cette stupide réalisation. Quant aux terres elles auraient été rendues à leurs légitimes propriétaires ou utilisateurs. Or ce dédommagement de 350 millions est un remboursement de ce que Vinci a déjà dépensé en études et il est trop tard pour modifier le projet, il faudrait faire un nouvel appel d’offre publique, cette somme est donc perdue.
Il est quand même probable que l’ancien aéroport sera rénové et agrandi. Je gage d’ailleurs que par clientélisme et pour ne pas fâcher les Nantais, d’autres investissements parfaitement inutiles seront réalisés, de sorte que l’abandon de NDDL n’apportera pas un sou d’économie.