Un de nos fidèles lecteurs m’a demandé de parler de l’opposition au macronisme. Je ne vais évidemment pas vous parler de Mélenchon, qui n’est là que pour servir de repoussoir et permettre à notre « Jupitler », comme je l’ai vu écrit ce matin, de rester le gardien de la bien-pensance à défaut d’être gardien de la révolution.
Aujourd’hui le seul opposant officiel et un peu crédible de Macron est Laurent Wauquiez, depuis son élection sans appel à la tête de LR. Le fait que les faux-nez du macronisme quittent le parti avec grand fracas en atteste. En atteste aussi le « Wauquiez bashing » qui s’est emparé des medias. Macron ne se trompe pas d’ennemi, en 2022 le danger, c’est lui, à moins que d’ici là ne sorte quelqu’un du bois. Mais dans un pays où le système électoral est verrouillé, la presse et la TV muselées ou achetées, la justice aux ordres, c’est assez peu probable.
Ne me faites pas dire ce que je n’écris pas. Je connais peu Laurent Wauquiez car il était jusqu’ici dans l’ombre de Sarkozy. Mais son parcours me laisse penser qu’il est loin d’être idiot : lui, il a réussi le concours de l’ENS, contrairement à notre pseudo-président, et il n’a pas eu besoin de coucher avec sa prof pour se faire passer pour un philosophe. Il n’en reste pas moins que c’est encore un fonctionnaire et un énarque, et que contrairement à Fillon, je ne sens pas chez lui la volonté de dé-administrer ce pays, de le sortir de son carcan et de rendre leur liberté aux Français.
Ceci posé : s’il remet un peu de bon sens dans la gouvernance de la France, ça me va. A défaut de nous guérir, nous ne pourrons qu’aller un peu mieux.
J’allais lui poser deux questions pour me faire une opinion. Or il a déjà répondu à l’une dans le Journal du Dimanche.
Questionné sur la dernière mesure de sécurité routière, le 80 sur le réseau non autoroutier, il a parfaitement rappelé que c’était une politique de haine de la France qui travaille et ne vit pas que d’investissements financiers, et des classes moyennes, et que si la sécurité était vraiment la motivation de notre gouvernement, il faudrait commencer par entretenir les routes.
Je lui donne cent fois raison. En plus, pour faire avaler cette mesure idiote et dangereuse, mais pourvoyeuse de futurs PV bien lucratifs pour les sociétés de radars, notre PM nous dit que perdre dix minutes sur un trajet n’a pas d’importance si ça améliore la sécurité routière. Quel cynisme de la part d’un type flashé à 150 parce qu’il était en retard à un rendez-vous, et quel pire cynisme encore de la part d’un ministre qui n’a pas hésité à affréter un avion pour un montant de 350.000 euros entre Tokyo et Paris pour soi-disant gagner deux heures ! Souriez c’est vous qui payez.
Quant à l’expérience faite sur environ 80 km et deux ans que le gouvernement ne veut pas publier, nous savons grâce à 40 millions d’automobilistes que non seulement le gouvernement a triché (réfection des chaussées avant de changer les panneaux), mais que malgré la triche, le résultat est totalement mauvais. Entre Vesoul et Besançon, l’un des tronçons testés, long de 57 km, le nombre d’accidents a grimpé malgré un recalibrage-élargissement de chaussée et des éclairages par cataphotes. Il s’agit d’un tronçon chargé de poids lourds et dangereux, et il est bien évident que le seul moyen d’y faire diminuer le nombre d’accidents est de passer à 4 voies et à 110, afin de doubler les camions sans danger. Passer à 80, c’est obliger les gens à rester derrière les poids lourds, et in fine, à prendre de gros risques pour doubler ou rattraper le temps perdu.
Je ne l’ai pas entendu sur la deuxième question : que penser de la nouvelle huloterie qui consisterait à modifier la définition des entreprises dans le code civil pour y intégrer un rôle social et environnemental ? En somme, cela revient à en faire des associations d’utilité publique. L’URSS n’y avait pas pensé, Macron « le libéral » va le faire. J’attends donc de savoir ce qu’il en dit mais je ne suis pas inquiète parce que le degré de crétinerie qu’implique une telle idée ne peut pas se trouver même chez le plus étatiste des LR (sauf peut-être NKM, mais elle quitte enfin la politique).
On ne l’imagine que chez un Filoche, un Mélenchon ou un Poutou. Ou chez Macron !
Aujourd’hui le seul opposant officiel et un peu crédible de Macron est Laurent Wauquiez, depuis son élection sans appel à la tête de LR. Le fait que les faux-nez du macronisme quittent le parti avec grand fracas en atteste. En atteste aussi le « Wauquiez bashing » qui s’est emparé des medias. Macron ne se trompe pas d’ennemi, en 2022 le danger, c’est lui, à moins que d’ici là ne sorte quelqu’un du bois. Mais dans un pays où le système électoral est verrouillé, la presse et la TV muselées ou achetées, la justice aux ordres, c’est assez peu probable.
Ne me faites pas dire ce que je n’écris pas. Je connais peu Laurent Wauquiez car il était jusqu’ici dans l’ombre de Sarkozy. Mais son parcours me laisse penser qu’il est loin d’être idiot : lui, il a réussi le concours de l’ENS, contrairement à notre pseudo-président, et il n’a pas eu besoin de coucher avec sa prof pour se faire passer pour un philosophe. Il n’en reste pas moins que c’est encore un fonctionnaire et un énarque, et que contrairement à Fillon, je ne sens pas chez lui la volonté de dé-administrer ce pays, de le sortir de son carcan et de rendre leur liberté aux Français.
Ceci posé : s’il remet un peu de bon sens dans la gouvernance de la France, ça me va. A défaut de nous guérir, nous ne pourrons qu’aller un peu mieux.
J’allais lui poser deux questions pour me faire une opinion. Or il a déjà répondu à l’une dans le Journal du Dimanche.
Questionné sur la dernière mesure de sécurité routière, le 80 sur le réseau non autoroutier, il a parfaitement rappelé que c’était une politique de haine de la France qui travaille et ne vit pas que d’investissements financiers, et des classes moyennes, et que si la sécurité était vraiment la motivation de notre gouvernement, il faudrait commencer par entretenir les routes.
Je lui donne cent fois raison. En plus, pour faire avaler cette mesure idiote et dangereuse, mais pourvoyeuse de futurs PV bien lucratifs pour les sociétés de radars, notre PM nous dit que perdre dix minutes sur un trajet n’a pas d’importance si ça améliore la sécurité routière. Quel cynisme de la part d’un type flashé à 150 parce qu’il était en retard à un rendez-vous, et quel pire cynisme encore de la part d’un ministre qui n’a pas hésité à affréter un avion pour un montant de 350.000 euros entre Tokyo et Paris pour soi-disant gagner deux heures ! Souriez c’est vous qui payez.
Quant à l’expérience faite sur environ 80 km et deux ans que le gouvernement ne veut pas publier, nous savons grâce à 40 millions d’automobilistes que non seulement le gouvernement a triché (réfection des chaussées avant de changer les panneaux), mais que malgré la triche, le résultat est totalement mauvais. Entre Vesoul et Besançon, l’un des tronçons testés, long de 57 km, le nombre d’accidents a grimpé malgré un recalibrage-élargissement de chaussée et des éclairages par cataphotes. Il s’agit d’un tronçon chargé de poids lourds et dangereux, et il est bien évident que le seul moyen d’y faire diminuer le nombre d’accidents est de passer à 4 voies et à 110, afin de doubler les camions sans danger. Passer à 80, c’est obliger les gens à rester derrière les poids lourds, et in fine, à prendre de gros risques pour doubler ou rattraper le temps perdu.
Je ne l’ai pas entendu sur la deuxième question : que penser de la nouvelle huloterie qui consisterait à modifier la définition des entreprises dans le code civil pour y intégrer un rôle social et environnemental ? En somme, cela revient à en faire des associations d’utilité publique. L’URSS n’y avait pas pensé, Macron « le libéral » va le faire. J’attends donc de savoir ce qu’il en dit mais je ne suis pas inquiète parce que le degré de crétinerie qu’implique une telle idée ne peut pas se trouver même chez le plus étatiste des LR (sauf peut-être NKM, mais elle quitte enfin la politique).
On ne l’imagine que chez un Filoche, un Mélenchon ou un Poutou. Ou chez Macron !