Le Delanopolis, quant à lui, penchait pour le "retour du fils prodigue", de Rembrandt, qui s'agenouille devant son père à Saint Petersbourg :
Mais, en fait de retour, un petit crochet madrilène nous a fait cet été revoir l'incomparable collection du Prado.
Face à tant de merveilles, on reste bouche bée.
La "Descente de croix "de Van der Weyden semblait écraser tout le reste.
Face à tant de merveilles, on reste bouche bée.
La "Descente de croix "de Van der Weyden semblait écraser tout le reste.
Mais, soudain, au détour d'une salle, apparaît l'"Adoration des bergers" du Gréco (c.f. plus haut).
Tout, dans cette toile inouïe, subjugue le regard : les contrastes savants de couleurs, la plasticité des formes, le traitement surnaturel de la lumière, la dé-construction des espaces, l'émouvant réalisme des bergers figurés à taille humaine ; bref l'audace et la maîtrise absolue d'une manière de peindre à nulle autre pareille.
El Greco souhaitait que ce chef d'oeuvre, peint un an avant sa mort, orne sa sépulture. On le comprend.
Tout, dans cette toile inouïe, subjugue le regard : les contrastes savants de couleurs, la plasticité des formes, le traitement surnaturel de la lumière, la dé-construction des espaces, l'émouvant réalisme des bergers figurés à taille humaine ; bref l'audace et la maîtrise absolue d'une manière de peindre à nulle autre pareille.
El Greco souhaitait que ce chef d'oeuvre, peint un an avant sa mort, orne sa sépulture. On le comprend.