Cela devait bien arriver….
Dans les temps très anciens, la cité était constituée pour se protéger d’une nature sauvage réputée hostile et dangereuse pour l’espèce humaine.
Mais depuis 2001, nos élus municipaux verts et roses, grands défenseurs de la nature sauvage dans la capitale se sont mis à jouer aux apprentis sorciers écologisant dans la capitale ; leur slogan : « faire « revenir » la nature dans la ville ». Foin (sic) donc de cette ridicule distinction entre la cité et une nature libre et sauvage, qu’il faut désormais laisser s’installer et s’étendre où elle le peut sur le bitume parisien.
Le résultat est édifiant : là où, dans le passé, les employés de voirie et les jardiniers désherbaient consciencieusement les adventices inopportunes (chiendents, orties, gratterons et autres mourons à se faire...) pour planter, où il le fallait, des végétaux choisis et contrôlés, on laisse maintenant tout pousser de manière totalement anarchique. Une illustration parlante de cette pratique aberrante peut être aperçue, en cette période de printemps, près de la tour Eiffel, sur les contre-allées des avenues ceinturant l’UNESCO ; celles-ci, à l’étonnement des touristes et diplomates nombreux à fréquenter ce quartier, sont devenues de véritables terrains vagues, envahis de mauvaises herbes abritant force détritus divers.
Et, la nature reprenant ses «droits inaliénables», ces herbes folles attirent également une faune exogène d’insectes velus et autres acariens suceurs de sang qu’on ne trouvait heureusement pas dans Paris jusqu’à l’avènement de l’ère delanoesque devenue hidalgienne. Parm, ces sympathiques bestioles que l’on peut désormais trouver au cœur même de Paris, la tique (de type Ixodes ricidus ici) est en voie d'envahir la ville.
Rappelons que la tique est un vecteur redoutable de zoonoses, maladies extrêmement graves, telles la maladie de Lyme (Plus de 35 000 cas par an en France) mais susceptible également d’être porteuse de bien d’autres virus et agents hautement pathogènes (anaplasmose, babésiose, bartolonellose, etc.).
Les vétérinaires ont alerté depuis longtemps les autorités sanitaires sur une recrudescence constatée de maladies causées par des tiques sur les toutous parisiens mais aussi parfois sur les chats. Pire, certaines rumeurs courant dans les hôpitaux parisiens font état d’enfants qui auraient été contaminés en jouant dans des parcs de la Capitale.
Face à ce danger lié à une politique irresponsable et presque criminelle de la municipalité, la mairie de Paris n’a trouvé comme parade que de mettre en garde la population par voie d’affiches, qui viennent d’être placardées à l’entrée des parcs et jardins !
La solution existe pourtant : revenir à plus de raison en matière de gestion de la voirie et des jardins parisiens. Désherber (c’est faisable sans recourir à des produits chimiques toxiques) et tondre systématiquement les mauvaises herbes qui poussent le long du bitume et sur les terre-pleins, comme cela se pratique à bon escient dans beaucoup de grandes villes d’Europe, telles que Berlin, Vienne ou Copenhague, pourtant réputées pour l’attention qu’elle portent aux bonnes pratiques écologiques.
En attendant, Parisiens, sortez en bottes et éloignez vos enfants des aires herbues !
Mouloud, le cancre est là.
Dans les temps très anciens, la cité était constituée pour se protéger d’une nature sauvage réputée hostile et dangereuse pour l’espèce humaine.
Mais depuis 2001, nos élus municipaux verts et roses, grands défenseurs de la nature sauvage dans la capitale se sont mis à jouer aux apprentis sorciers écologisant dans la capitale ; leur slogan : « faire « revenir » la nature dans la ville ». Foin (sic) donc de cette ridicule distinction entre la cité et une nature libre et sauvage, qu’il faut désormais laisser s’installer et s’étendre où elle le peut sur le bitume parisien.
Le résultat est édifiant : là où, dans le passé, les employés de voirie et les jardiniers désherbaient consciencieusement les adventices inopportunes (chiendents, orties, gratterons et autres mourons à se faire...) pour planter, où il le fallait, des végétaux choisis et contrôlés, on laisse maintenant tout pousser de manière totalement anarchique. Une illustration parlante de cette pratique aberrante peut être aperçue, en cette période de printemps, près de la tour Eiffel, sur les contre-allées des avenues ceinturant l’UNESCO ; celles-ci, à l’étonnement des touristes et diplomates nombreux à fréquenter ce quartier, sont devenues de véritables terrains vagues, envahis de mauvaises herbes abritant force détritus divers.
Et, la nature reprenant ses «droits inaliénables», ces herbes folles attirent également une faune exogène d’insectes velus et autres acariens suceurs de sang qu’on ne trouvait heureusement pas dans Paris jusqu’à l’avènement de l’ère delanoesque devenue hidalgienne. Parm, ces sympathiques bestioles que l’on peut désormais trouver au cœur même de Paris, la tique (de type Ixodes ricidus ici) est en voie d'envahir la ville.
Rappelons que la tique est un vecteur redoutable de zoonoses, maladies extrêmement graves, telles la maladie de Lyme (Plus de 35 000 cas par an en France) mais susceptible également d’être porteuse de bien d’autres virus et agents hautement pathogènes (anaplasmose, babésiose, bartolonellose, etc.).
Les vétérinaires ont alerté depuis longtemps les autorités sanitaires sur une recrudescence constatée de maladies causées par des tiques sur les toutous parisiens mais aussi parfois sur les chats. Pire, certaines rumeurs courant dans les hôpitaux parisiens font état d’enfants qui auraient été contaminés en jouant dans des parcs de la Capitale.
Face à ce danger lié à une politique irresponsable et presque criminelle de la municipalité, la mairie de Paris n’a trouvé comme parade que de mettre en garde la population par voie d’affiches, qui viennent d’être placardées à l’entrée des parcs et jardins !
La solution existe pourtant : revenir à plus de raison en matière de gestion de la voirie et des jardins parisiens. Désherber (c’est faisable sans recourir à des produits chimiques toxiques) et tondre systématiquement les mauvaises herbes qui poussent le long du bitume et sur les terre-pleins, comme cela se pratique à bon escient dans beaucoup de grandes villes d’Europe, telles que Berlin, Vienne ou Copenhague, pourtant réputées pour l’attention qu’elle portent aux bonnes pratiques écologiques.
En attendant, Parisiens, sortez en bottes et éloignez vos enfants des aires herbues !
Mouloud, le cancre est là.