Humez cet étrange parfum LA.
1 - Certains sont moins austères que d’autres
La rigueur «hollandaise» a un fort parfum clientéliste, les cibles les plus touchées étant celles qui votent le moins pour les socialistes. Comment ne pas remarquer - a contrario - que les investissements dans les Dom-Tom seront les seuls à échapper au plafonnement des niches fiscales, avec ceux des Sofica qui irriguent financièrement le petit mais influent monde du cinéma ?
Lors de la dernière élection présidentielle, Hollande a écrasé Sarkozy Outre-Mer : 286 854 voix d’avance soit 63,83 % des voix. A la Martinique, en Guadeloupe ou à la Réunion, le candidat socialiste aurait été élu au premier tour ! Ce résultat n’a pas changé le sort du scrutin dans son ensemble mais Hollande dépassait à peine les 51 % sans les Dom-Tom. Le caractère étriqué de sa victoire n’en aurait été que plus évident. Le comportement exemplaire de cet électorat mérite assurément le maintien à l’identique du système de perfusion qui l’alimente directement et indirectement depuis des décennies par mille et un canaux budgétaires et fiscaux. Malheur à qui voudrait, un jour, calculer son énorme coût total et par habitant ... A quand le rétablissement de l’égalité des droits et des devoirs sur tout le territoire de la République ?
2 - La gauche libertiphobe
Dans une indifférence quasi-générale, le ministère de l’intérieur a refusé d’autoriser, le 29 septembre, une manifestation d’identitaires comme il avait, une semaine plus tôt, empêché des salafistes de crier leur courroux contre Charlie Hebdo. Samedi dernier, 57 militants d’extrême-droite ont été interpellés et 4 mis en garde à vue pour avoir bravé l’interdit. Ces groupes tombaient-ils sous le coup des lois qui permettent de priver du droit à manifester ? Dans un cas comme dans l’autre, y avait-il une menace évidente et immédiate de troubles à l’ordre public ? Non. Pourtant, c’est à peine si cette atteinte aux droits fondamentaux a été relevée ou critiquée dans les médias et les partis bien établis.
C’est avec la même indifférence que la décision de Taubira de faire fouiller la mémoire d’ordinateurs de magistrats travaillant à la Chancellerie a été accueillie. Tout était pourtant réuni pour que les contempteurs préprogrammés des dérives sarkoziennes d’antan poussent des hurlements : le pouvoir s’introduit brutalement dans la correspondance de juges sous prétexte qu’ils auraient informé la presse, cette déesse intouchable. Mais c’est tout juste si l’on a entendu un bruit de fond sur Médiapart, Libération, Le Monde etc.
Comme pour l’atteinte au droit de manifester, le gouvernement se meut dans la zone grise des textes qui permettent de justifier l’arbitraire. Et l’on ne note pas davantage de protestations.
La bonne conscience fait bon ménage avec le cynisme quand il s’agit de s’accommoder des atteintes à la liberté.
3 - Le Front national, planche de salut de François Hollande ?
En faisant adopter la règle d’or, Hollande se place dans une seringue dont il sortira concassé. Ses efforts largement cosmétiques pour diminuer les dépenses publiques et l’alourdissement tout azimut de la fiscalité seront insuffisants. La récession en cours rend en effet impossible l’atteinte des objectifs de réduction des déficits qu’il s’est fixés. Il le sait bien, le fait déjà sussurer par les hiérarques socialistes et espère que l’aggravation de la crise en Espagne, en Italie ou en Grèce fasse de son engagement une promesse mort-née dont plus personne ne se souciera dans un ou deux ans tant l’Europe aura d’autres chats à fouetter.
Son problème est, qu’en attendant, le mécontentement populaire s’approfondit et que son image politique se confond avec celle des défenseurs du système «eurolandais». Bref, les perspectives sont sombres pour l’homme normal qui peine à nous gouverner.
Il lui reste toutefois un espoir de taille : le Front national. Fidèle copiste du plus grand des François de gauche, i.e. Mitterrand, qui avait limité la casse en rétablissant la proportionnelle pour les élections de 1986, Hollande sait déjà que le mouvement lepéniste est son dernier atout. Si son audience électorale côtoie voire dépasse celle de l’UMP, une victoire socialiste reste possible dans les échéances futures : des deuxièmes tours face à un candidat FN pour lequel une partie de la droite dite classique ne pourra se résoudre à voter et des triangulaires mortifères. On serait en pleine crise de régime, mais, après tout, puisque le PS conserverait ses possessions, l’essentiel serait sauf.
Avant de commencer les travaux, il faut préparer le terrain. Nul doute que la dose de proportionnelle que la commission Jospin préconisera sera substantielle, autour de 15 % des députés, ce qui limitera d’emblée la force du retour de balancier politique. De même, les débats sur le mariage homosexuel, l’homo-parentalité ou le vote des étrangers vont ajouter ce qu’il faut de vinaigre sur les plaies de l’électorat conservateur pour le radicaliser et l’inciter à s’éloigner d’une UMP qui ne parlera pas forcément d’une même voix. Et il suffit d’observer comment le PS et ses relais médiatiques tentent de faire enfler la pseudo polémique sur le racisme anti-blanc pour voir à quel point ils espèrent gêner l’opposition grâce à ces thèmes surjoués.
De son côté, Marine Le Pen n’aura pas beaucoup d’efforts à faire pour capitaliser sur les fusillades en banlieue, l’arrivée sans entraves des Roms quand les mesures transitoires prévues par l’Union européenne prendront fin en 2013, les images des foules vociférantes au Moyen-Orient, la crise interminable de l’euro, etc.
Le grand mérite de Sarkozy, en 2007, avait été de desserrer l’étau frontiste dans lequel Mitterrand avait placé la droite française. L’instrument a néanmoins resservi lors de la dernière élection présidentielle. Le discours «buissonnien» tenu par le président sortant lui a certes permis de prendre 2 à 4 points sur l’électorat qui aurait pu voter pour Marine Le Pen mais il lui en a fait perdre 1 à 2 chez les centristes et modérés. Le bilan électoral était positif et Sarkozy s’en est sorti honorablement. Mais rien ne dit que le futur champion de la droite, qui qu’il soit, parvienne à maximiser les bénéfices de ce grand écart en minimisant ses pertes.
4 - A propos de Sarkozy : découvrez le Point de Federbusch !
Vous connaissez sans doute le point de Godwin qui veut qu’à un moment donné une discussion polémique débouche sur une référence au troisième Reich. La pauvre Anne Hidalgo, s’est récemment illustrée sur le sujet.
Bravant l’accusation de mégalomanie, je donne à la science politique française le Point de Federbusch : combien de temps un journal de gauche peut-il tenir sans que le nom de Sarkozy apparaisse dans ses articles ? Si j’en juge par le Nouvel Obs, Libé ou le Monde de ces dernières semaines, la plupart des contributeurs l’atteignent en deux temps-trois mouvements. Cela va jusqu’à des dossiers entiers consacrés aux activités balnéaires et people de l’ancien président !
Qu’est-ce qui explique cette sorte d’obsession ? Difficile de croire que ces plumitifs traitent de sujets pour lesquels le public a spontanément de l’appétence. Car cet intérêt, ils l’ont eux-mêmes créé. Les dernières élections étaient encore fumantes, qu’ils inquiétaient déjà du sort du banni du Cap Nègre et de Marrakech. Naturellement, il ne s’agit pas davantage d’un piège de la com’ sarkozienne. Ce dernier, s’il veut revenir aux affaires, a toute raison de ne pas dire un mot de politique intérieure avant un ou deux ans. La crise à laquelle la France est confrontée sera sa meilleure attachée de presse.
Faisons plutôt une brève incursion aux confins de la psychologie des masses-média : et s’il s’agissait simplement de la poursuite de la logique sacrificielle qui était à l’oeuvre quand Sarkozy présidait ?
Abcès de fixation des angoisses des Français, surtout de ceux qui vivent encore à l’abri de statuts que la mondialisation menace, l’ex-président a offert une figure archétypique du bouc-émissaire décrit par René Girard, un cas d’école qui aurait amusé le petit père Freud. Honni par la presse, accablé par les intellectuels organiques et médiatiques pour qui il incarnait le Malin, sa tête a fini par rouler, de manière symbolique heureusement pour lui.
Une fois coupé, ce chef étymologique et politique fait classiquement l’objet d’un culte naissant, surtout chez ceux qui ont participé le plus directement au meurtre rituel. La répulsion se transforme peu à peu en fascination. Certains finiront dans l’adoration, pauvre gens ! Peut-être l’esprit du souverain sacrifié nous protègera-t-il de ces mauvais génies qui rôdent autour de nos usines, de nos salles de rédaction, de nos théâtres, de nos comptes en banque et de nos bureaux. Au royaume des ombres ou même depuis celui des bronzés de Saint Trop’, il doit savoir comment combattre ces menaces ...
5 - Mensonge structurel ou baratin conjoncturel ?
La dernière astuce en date, pour faire avaler le maintien d’un niveau de déficit public supérieur à celui de nos engagements internationaux, est celle du « déséquilibre structurel ». Seul ce dernier serait répréhensible. Le conjoncturel, tributaire d’une baisse soudaine de l’activité, serait toléré. Les calculs et prévisions gouvernementales se gargarisent de ce distinguo. Mais quand la stagnation économique s’installe durablement, comme depuis 2008, est-on encore dans le conjoncturel ? On le redira, le débat sur la règle d’or est un leurre pour gagner du temps en espérant que la croissance revienne par miracle. Nous sommes gouvernés par des croyants.
1 - Certains sont moins austères que d’autres
La rigueur «hollandaise» a un fort parfum clientéliste, les cibles les plus touchées étant celles qui votent le moins pour les socialistes. Comment ne pas remarquer - a contrario - que les investissements dans les Dom-Tom seront les seuls à échapper au plafonnement des niches fiscales, avec ceux des Sofica qui irriguent financièrement le petit mais influent monde du cinéma ?
Lors de la dernière élection présidentielle, Hollande a écrasé Sarkozy Outre-Mer : 286 854 voix d’avance soit 63,83 % des voix. A la Martinique, en Guadeloupe ou à la Réunion, le candidat socialiste aurait été élu au premier tour ! Ce résultat n’a pas changé le sort du scrutin dans son ensemble mais Hollande dépassait à peine les 51 % sans les Dom-Tom. Le caractère étriqué de sa victoire n’en aurait été que plus évident. Le comportement exemplaire de cet électorat mérite assurément le maintien à l’identique du système de perfusion qui l’alimente directement et indirectement depuis des décennies par mille et un canaux budgétaires et fiscaux. Malheur à qui voudrait, un jour, calculer son énorme coût total et par habitant ... A quand le rétablissement de l’égalité des droits et des devoirs sur tout le territoire de la République ?
2 - La gauche libertiphobe
Dans une indifférence quasi-générale, le ministère de l’intérieur a refusé d’autoriser, le 29 septembre, une manifestation d’identitaires comme il avait, une semaine plus tôt, empêché des salafistes de crier leur courroux contre Charlie Hebdo. Samedi dernier, 57 militants d’extrême-droite ont été interpellés et 4 mis en garde à vue pour avoir bravé l’interdit. Ces groupes tombaient-ils sous le coup des lois qui permettent de priver du droit à manifester ? Dans un cas comme dans l’autre, y avait-il une menace évidente et immédiate de troubles à l’ordre public ? Non. Pourtant, c’est à peine si cette atteinte aux droits fondamentaux a été relevée ou critiquée dans les médias et les partis bien établis.
C’est avec la même indifférence que la décision de Taubira de faire fouiller la mémoire d’ordinateurs de magistrats travaillant à la Chancellerie a été accueillie. Tout était pourtant réuni pour que les contempteurs préprogrammés des dérives sarkoziennes d’antan poussent des hurlements : le pouvoir s’introduit brutalement dans la correspondance de juges sous prétexte qu’ils auraient informé la presse, cette déesse intouchable. Mais c’est tout juste si l’on a entendu un bruit de fond sur Médiapart, Libération, Le Monde etc.
Comme pour l’atteinte au droit de manifester, le gouvernement se meut dans la zone grise des textes qui permettent de justifier l’arbitraire. Et l’on ne note pas davantage de protestations.
La bonne conscience fait bon ménage avec le cynisme quand il s’agit de s’accommoder des atteintes à la liberté.
3 - Le Front national, planche de salut de François Hollande ?
En faisant adopter la règle d’or, Hollande se place dans une seringue dont il sortira concassé. Ses efforts largement cosmétiques pour diminuer les dépenses publiques et l’alourdissement tout azimut de la fiscalité seront insuffisants. La récession en cours rend en effet impossible l’atteinte des objectifs de réduction des déficits qu’il s’est fixés. Il le sait bien, le fait déjà sussurer par les hiérarques socialistes et espère que l’aggravation de la crise en Espagne, en Italie ou en Grèce fasse de son engagement une promesse mort-née dont plus personne ne se souciera dans un ou deux ans tant l’Europe aura d’autres chats à fouetter.
Son problème est, qu’en attendant, le mécontentement populaire s’approfondit et que son image politique se confond avec celle des défenseurs du système «eurolandais». Bref, les perspectives sont sombres pour l’homme normal qui peine à nous gouverner.
Il lui reste toutefois un espoir de taille : le Front national. Fidèle copiste du plus grand des François de gauche, i.e. Mitterrand, qui avait limité la casse en rétablissant la proportionnelle pour les élections de 1986, Hollande sait déjà que le mouvement lepéniste est son dernier atout. Si son audience électorale côtoie voire dépasse celle de l’UMP, une victoire socialiste reste possible dans les échéances futures : des deuxièmes tours face à un candidat FN pour lequel une partie de la droite dite classique ne pourra se résoudre à voter et des triangulaires mortifères. On serait en pleine crise de régime, mais, après tout, puisque le PS conserverait ses possessions, l’essentiel serait sauf.
Avant de commencer les travaux, il faut préparer le terrain. Nul doute que la dose de proportionnelle que la commission Jospin préconisera sera substantielle, autour de 15 % des députés, ce qui limitera d’emblée la force du retour de balancier politique. De même, les débats sur le mariage homosexuel, l’homo-parentalité ou le vote des étrangers vont ajouter ce qu’il faut de vinaigre sur les plaies de l’électorat conservateur pour le radicaliser et l’inciter à s’éloigner d’une UMP qui ne parlera pas forcément d’une même voix. Et il suffit d’observer comment le PS et ses relais médiatiques tentent de faire enfler la pseudo polémique sur le racisme anti-blanc pour voir à quel point ils espèrent gêner l’opposition grâce à ces thèmes surjoués.
De son côté, Marine Le Pen n’aura pas beaucoup d’efforts à faire pour capitaliser sur les fusillades en banlieue, l’arrivée sans entraves des Roms quand les mesures transitoires prévues par l’Union européenne prendront fin en 2013, les images des foules vociférantes au Moyen-Orient, la crise interminable de l’euro, etc.
Le grand mérite de Sarkozy, en 2007, avait été de desserrer l’étau frontiste dans lequel Mitterrand avait placé la droite française. L’instrument a néanmoins resservi lors de la dernière élection présidentielle. Le discours «buissonnien» tenu par le président sortant lui a certes permis de prendre 2 à 4 points sur l’électorat qui aurait pu voter pour Marine Le Pen mais il lui en a fait perdre 1 à 2 chez les centristes et modérés. Le bilan électoral était positif et Sarkozy s’en est sorti honorablement. Mais rien ne dit que le futur champion de la droite, qui qu’il soit, parvienne à maximiser les bénéfices de ce grand écart en minimisant ses pertes.
4 - A propos de Sarkozy : découvrez le Point de Federbusch !
Vous connaissez sans doute le point de Godwin qui veut qu’à un moment donné une discussion polémique débouche sur une référence au troisième Reich. La pauvre Anne Hidalgo, s’est récemment illustrée sur le sujet.
Bravant l’accusation de mégalomanie, je donne à la science politique française le Point de Federbusch : combien de temps un journal de gauche peut-il tenir sans que le nom de Sarkozy apparaisse dans ses articles ? Si j’en juge par le Nouvel Obs, Libé ou le Monde de ces dernières semaines, la plupart des contributeurs l’atteignent en deux temps-trois mouvements. Cela va jusqu’à des dossiers entiers consacrés aux activités balnéaires et people de l’ancien président !
Qu’est-ce qui explique cette sorte d’obsession ? Difficile de croire que ces plumitifs traitent de sujets pour lesquels le public a spontanément de l’appétence. Car cet intérêt, ils l’ont eux-mêmes créé. Les dernières élections étaient encore fumantes, qu’ils inquiétaient déjà du sort du banni du Cap Nègre et de Marrakech. Naturellement, il ne s’agit pas davantage d’un piège de la com’ sarkozienne. Ce dernier, s’il veut revenir aux affaires, a toute raison de ne pas dire un mot de politique intérieure avant un ou deux ans. La crise à laquelle la France est confrontée sera sa meilleure attachée de presse.
Faisons plutôt une brève incursion aux confins de la psychologie des masses-média : et s’il s’agissait simplement de la poursuite de la logique sacrificielle qui était à l’oeuvre quand Sarkozy présidait ?
Abcès de fixation des angoisses des Français, surtout de ceux qui vivent encore à l’abri de statuts que la mondialisation menace, l’ex-président a offert une figure archétypique du bouc-émissaire décrit par René Girard, un cas d’école qui aurait amusé le petit père Freud. Honni par la presse, accablé par les intellectuels organiques et médiatiques pour qui il incarnait le Malin, sa tête a fini par rouler, de manière symbolique heureusement pour lui.
Une fois coupé, ce chef étymologique et politique fait classiquement l’objet d’un culte naissant, surtout chez ceux qui ont participé le plus directement au meurtre rituel. La répulsion se transforme peu à peu en fascination. Certains finiront dans l’adoration, pauvre gens ! Peut-être l’esprit du souverain sacrifié nous protègera-t-il de ces mauvais génies qui rôdent autour de nos usines, de nos salles de rédaction, de nos théâtres, de nos comptes en banque et de nos bureaux. Au royaume des ombres ou même depuis celui des bronzés de Saint Trop’, il doit savoir comment combattre ces menaces ...
5 - Mensonge structurel ou baratin conjoncturel ?
La dernière astuce en date, pour faire avaler le maintien d’un niveau de déficit public supérieur à celui de nos engagements internationaux, est celle du « déséquilibre structurel ». Seul ce dernier serait répréhensible. Le conjoncturel, tributaire d’une baisse soudaine de l’activité, serait toléré. Les calculs et prévisions gouvernementales se gargarisent de ce distinguo. Mais quand la stagnation économique s’installe durablement, comme depuis 2008, est-on encore dans le conjoncturel ? On le redira, le débat sur la règle d’or est un leurre pour gagner du temps en espérant que la croissance revienne par miracle. Nous sommes gouvernés par des croyants.