Draghi est vent debout contre Trump, en solidarité avec tous les “globalistes” comme on les appelle maintenant : Merkel, Yellen, Juncker, Lagarde, etc….. Il faut quand même rappeler que Trump a déclaré que l’Union Européenne ne fonctionnait pas et que d’autres pays en sortiront, à la suite du Royaume uni. Or, qui dit fin de l’Union Européenne, dit, bien sûr, fin immédiate de l’Euro, qui est, ne l’oublions pas, le fonds de commerce de Draghi ! Imaginez la panique si Draghi se retrouvait au chômage ? Il ne retrouverait jamais un aussi bon job !
Pour en venir à la « dérégulation » bancaire selon Trump, il s’agit d’un détricotage de la loi Dodd-Franck qui sépare les activités de trading des banques de dépôts. C’est une loi écrite avec les pieds, une vraie usine à gaz, dont l’application principale (la loi Volcker : une banque ne peut pas acheter de parts de fonds) est tellement imbuvable que seuls peuvent y comprendre quelque chose les avocats américains (pour qui, c’est une rente juteuse!). En plus, le champ d’application est totalement délirant car un prêt d’une banque européenne à une entité européenne doit aussi s’y conformer dans de nombreux cas !!!!
L’idée est de séparer les activités bancaires de la spéculation. Or, qu’on nous donne un exemple récent de banque tombée par la spéculation. Il y a eu la Barings mais c’est il y a tellement longtemps ! Et c’est censé être suite à la crise des subprimes. Mais la problème des subprimes est un problème bancaire (prêts octroyés à des personnes non solvables) et non un problème lié à la spéculation. On est donc face à un problème inexistant (ou presque) résolu par une usine à gaz (850 pages). Du grand guignol technocratique à l’américaine !
Venons-en à Draghi. La suppression de cette loi américaine ne le regarde pas ! On ne voit pas en quoi il peut regretter une loi américaine ! C’est un européen, non ? Ce qui se met en place doucement, c’est un avantage réglementaire de plus pour les banques américaines vis-à-vis des banques européennes (en France, on a l’équivalent de Volcker qui s’appelle la LSB loi de séparation bancaire et qui empêche certaines opérations par rapport à n’importe quelle banque anglaise ou belge).
Trump aide les banques américaines en leur donnant des avantages compétitifs vis-à-vis des banques européennes. C’est la guerre à bas bruit depuis 3-4 ans entre Wall Street et la City londonienne, conflit dont personne ne parle à Paris.
Avec Trump et le Brexit, les Américains ont désormais une longueur d’avance …
Pour en venir à la « dérégulation » bancaire selon Trump, il s’agit d’un détricotage de la loi Dodd-Franck qui sépare les activités de trading des banques de dépôts. C’est une loi écrite avec les pieds, une vraie usine à gaz, dont l’application principale (la loi Volcker : une banque ne peut pas acheter de parts de fonds) est tellement imbuvable que seuls peuvent y comprendre quelque chose les avocats américains (pour qui, c’est une rente juteuse!). En plus, le champ d’application est totalement délirant car un prêt d’une banque européenne à une entité européenne doit aussi s’y conformer dans de nombreux cas !!!!
L’idée est de séparer les activités bancaires de la spéculation. Or, qu’on nous donne un exemple récent de banque tombée par la spéculation. Il y a eu la Barings mais c’est il y a tellement longtemps ! Et c’est censé être suite à la crise des subprimes. Mais la problème des subprimes est un problème bancaire (prêts octroyés à des personnes non solvables) et non un problème lié à la spéculation. On est donc face à un problème inexistant (ou presque) résolu par une usine à gaz (850 pages). Du grand guignol technocratique à l’américaine !
Venons-en à Draghi. La suppression de cette loi américaine ne le regarde pas ! On ne voit pas en quoi il peut regretter une loi américaine ! C’est un européen, non ? Ce qui se met en place doucement, c’est un avantage réglementaire de plus pour les banques américaines vis-à-vis des banques européennes (en France, on a l’équivalent de Volcker qui s’appelle la LSB loi de séparation bancaire et qui empêche certaines opérations par rapport à n’importe quelle banque anglaise ou belge).
Trump aide les banques américaines en leur donnant des avantages compétitifs vis-à-vis des banques européennes. C’est la guerre à bas bruit depuis 3-4 ans entre Wall Street et la City londonienne, conflit dont personne ne parle à Paris.
Avec Trump et le Brexit, les Américains ont désormais une longueur d’avance …