C'est vite dit !
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1 - Mariage homo : une bombe politique à fragmentation
Décidément, le seul domaine où el lider minimo a réussi quelque chose en un an est la diversion du débat public et la division de l’opposition grâce au mariage homosexuel. Dure, semi-dure, molle, liquide ou en béton : la droite est dans tous ses états dès qu’on aborde ce sujet.
Depuis le début de cette manipulation, il eût été préférable que les partis d’opposition laissent les parlementaires voter selon leur conscience, traitent le projet de loi avec le plus grand flegme et évitent de tomber dans le piège d’une polémique intestine portée sur la place publique.
Maintenant que le mal est fait et qu’Hollande est parvenu à ses fins, la solution d’un référendum proposé aux Français en 2017, après qu’une révision constitutionnelle ait élargi le champ de la procédure référendaire, est la seule possibilité de calmer le jeu pour qu’on reparle du chômage et de problèmes plus urgents.
Si, à cette occasion, la démocratie directe fait des progrès, Mou-Président aura rendu service au pays. Au fond cet homme est utile : pour savoir ce qui est bon pour la France, il suffit de prendre l’exact contre-pied de ses manoeuvres et de ses procédés.
2 - Un an de mandat et une «narconférence» de presse pour vous endormir
Pendant ce temps, Hollande continue presque mécaniquement de débiter des discours manipulateurs. Il répète par exemple sans discontinuer son objectif «d’inverser avant la fin de l’année la courbe du chômage», formule ô combien ambiguë. Peu importe en effet si, les mois précédents, la hausse a été forte ; au contraire, plus l’augmentation sera initialement importante, plus on peut espérer la voir ralentir par la suite et le nombre de chômeurs temporairement diminuer. D’autant que l’arsenal des faux emplois en tout genre aidera à brouiller la situation.
Mais ce subterfuge grossier convaincra-t-il les Français ? La réalité n’est-elle pas plutôt qu’Hollande s’auto-persuade qu’il arrive ainsi à les duper ? Sa baisse continue dans les sondages montre qu’il ne parvient pas, selon le célèbre adage de Lincoln, à tromper tout le monde tout le temps.
Tout se passe en réalité comme si, habitué à vivre dans un monde artificiel et entièrement fondé sur le mensonge, François Hollande ne savait parler un autre langage. La réitération automatique, indifférente à la réalité, de ses objectifs en matière de croissance ou de déficits pourrait faire penser à une suprême indifférence à l’opinion publique qui voit bien la réalité du désastre. Il semble calé dans son fauteuil élyséen jusqu’en 2017 et peu importe ce qu’il dit : les mots et les actes ne changent rien, politique et politique-fiction ne font qu’une.
Ce déni du réel prend des allures inquiétantes quand Hollande se fait provocateur face à ses opposants. «Rendez-vous dans six mois ou dans la rue» murmure-t-il en guise de conclusion de sa conférence de presse !
Ce défi bravache signifie-t-il qu’il espère que ses adversaires finiront par se lasser et se résigner ? Est-ce une forme nouvelle du célèbre «les Français sont des veaux» de De Gaulle ? Ou l’expression freudienne de l’angoisse que ce ne sera pas le printemps mais l’automne qui sera socialement chaud ? Bref, une forme d’exorcisme face à son impuissance.
Quand on est réduit à se poser autant de questions de nature psychologique sur un dirigeant, c’est qu’il y a un problème.
3 - Taubira au pied du Mur des cons
Ah, ça alors ! Dans l’affaire du Mur des cons, Taubira n’a pas eu la main heureuse. Saisi en formation plénière pour simple avis par le garde des sceaux, le Conseil supérieur de la magistrature a décidé de ne rien dire pour ne pas avoir à se prononcer sur des comportements passibles de sanctions disciplinaires. Ceci relèverait en effet d’un autre type de formation interne. Quelle surprise place Vendôme ! Qui aurait pu lire correctement les textes et anticiper une chose pareille ?! Il n’y a pas que sur un certain mur qu’on nous prend pour des cons.
Ne reste plus désormais à Taubira qu’à engager sans tarder les bonnes procédures disciplinaires. Si elle ne le fait pas, on pourra sérieusement s’interroger sur son inertie.
En attendant, Clément Weill-Raynal reste seul à être directement menacé dans toute cette opération. Selon que vous soyez syndicaliste CGT, magistrat du SM ou simple journaliste de droite ...
4 - Nos très chers syndicats
Les syndicats français, démembrements de l’Etat technocratique qui nous gouverne, deviennent de plus en plus dépendants des aides publiques. Cahuc et Zylberberg, économistes alertes, ont découvert dans la loi sur la sécurisation de l'emploi votée le 14 mai une disposition s’écartant curieusement de l'accord national interprofessionnel du 11 janvier.
En gros, alors qu’initialement les entreprises avaient le libre choix du prestataire des complémentaires santé rendues obligatoires, elles devront recourir à ceux désignés par les partenaires sociaux dans les négociations de branche, quand bien même les salariés seraient déjà couverts par des contrats d'assurance.
Or, au niveau des branches, les partenaires sociaux privilégient les institutions de prévoyance dont ils assurent la gestion plutôt que les mutuelles et les sociétés d'assurances. Sachant que les primes en la matière représentent environ 30 milliards d'euros, on entend déjà nos syndicalistes-bureaucrates saliver. Tant pis si la protection accordée aux salariés coûte plus cher et si elle est moins large. L’important était que le gouvernement puisse claironner une remarquable avancée du dialogue social acquise en réalité à prix d’or.
Une amie chef d’entreprise en déduit qu’une magnifique occasion a été gâchée. Puisque la sécurité sociale est défaillante envers les salariés, les remboursements étant réduits d’année en année, des mutuelles libres et en concurrence pourraient la remplacer au premier euro, au moins pour la branche maladie. Une directive européenne de 1994 leur en donne du reste le droit.
C'est probablement ce qui a poussé le Medef, partie prenante du système bureaucratique dominant, à accepter si facilement une nouvelle augmentation des charges sociales. Les rares entreprises qui ont essayé de sortir de la «sécu» ont eu des procès à n'en plus finir, mais si 10 ou 20% s'y mettaient, elles réussiraient et feraient école. Les syndicats ne s'y trompent pas et la gauche soviétiforme non plus, d'où les contraintes supplémentaires évoquées plus haut.
Conclusion : nous avions 10% de charges supplémentaires par rapport aux Allemands, nous en aurons bientôt 15 à 20%. On appelle cela améliorer la compétitivité ...
5 - La grande muraille percée d’Europe
Mieux vaut tard que jamais : la Commission européenne se rend enfin compte du dumping et des aides gouvernementales illégales qui permettent aux industriels chinois de nous inonder de leurs produits, dans le solaire ou l’électronique notamment.
Les Allemands jouent une fois encore «perso» car ils craignent plus que les autres les rétorsions de l’empire du Milieu. Toutes ces guerres sectorielles auraient moins lieu d’être si l’euro n’était pas surévalué de plus de 20 % par rapport au dollar et 40 % par rapport au yuan depuis des années.
Si l’industrie européenne du panneau solaire crie en mourant, combien d’autres secteurs ont péri sans murmure ?
1 - Mariage homo : une bombe politique à fragmentation
Décidément, le seul domaine où el lider minimo a réussi quelque chose en un an est la diversion du débat public et la division de l’opposition grâce au mariage homosexuel. Dure, semi-dure, molle, liquide ou en béton : la droite est dans tous ses états dès qu’on aborde ce sujet.
Depuis le début de cette manipulation, il eût été préférable que les partis d’opposition laissent les parlementaires voter selon leur conscience, traitent le projet de loi avec le plus grand flegme et évitent de tomber dans le piège d’une polémique intestine portée sur la place publique.
Maintenant que le mal est fait et qu’Hollande est parvenu à ses fins, la solution d’un référendum proposé aux Français en 2017, après qu’une révision constitutionnelle ait élargi le champ de la procédure référendaire, est la seule possibilité de calmer le jeu pour qu’on reparle du chômage et de problèmes plus urgents.
Si, à cette occasion, la démocratie directe fait des progrès, Mou-Président aura rendu service au pays. Au fond cet homme est utile : pour savoir ce qui est bon pour la France, il suffit de prendre l’exact contre-pied de ses manoeuvres et de ses procédés.
2 - Un an de mandat et une «narconférence» de presse pour vous endormir
Pendant ce temps, Hollande continue presque mécaniquement de débiter des discours manipulateurs. Il répète par exemple sans discontinuer son objectif «d’inverser avant la fin de l’année la courbe du chômage», formule ô combien ambiguë. Peu importe en effet si, les mois précédents, la hausse a été forte ; au contraire, plus l’augmentation sera initialement importante, plus on peut espérer la voir ralentir par la suite et le nombre de chômeurs temporairement diminuer. D’autant que l’arsenal des faux emplois en tout genre aidera à brouiller la situation.
Mais ce subterfuge grossier convaincra-t-il les Français ? La réalité n’est-elle pas plutôt qu’Hollande s’auto-persuade qu’il arrive ainsi à les duper ? Sa baisse continue dans les sondages montre qu’il ne parvient pas, selon le célèbre adage de Lincoln, à tromper tout le monde tout le temps.
Tout se passe en réalité comme si, habitué à vivre dans un monde artificiel et entièrement fondé sur le mensonge, François Hollande ne savait parler un autre langage. La réitération automatique, indifférente à la réalité, de ses objectifs en matière de croissance ou de déficits pourrait faire penser à une suprême indifférence à l’opinion publique qui voit bien la réalité du désastre. Il semble calé dans son fauteuil élyséen jusqu’en 2017 et peu importe ce qu’il dit : les mots et les actes ne changent rien, politique et politique-fiction ne font qu’une.
Ce déni du réel prend des allures inquiétantes quand Hollande se fait provocateur face à ses opposants. «Rendez-vous dans six mois ou dans la rue» murmure-t-il en guise de conclusion de sa conférence de presse !
Ce défi bravache signifie-t-il qu’il espère que ses adversaires finiront par se lasser et se résigner ? Est-ce une forme nouvelle du célèbre «les Français sont des veaux» de De Gaulle ? Ou l’expression freudienne de l’angoisse que ce ne sera pas le printemps mais l’automne qui sera socialement chaud ? Bref, une forme d’exorcisme face à son impuissance.
Quand on est réduit à se poser autant de questions de nature psychologique sur un dirigeant, c’est qu’il y a un problème.
3 - Taubira au pied du Mur des cons
Ah, ça alors ! Dans l’affaire du Mur des cons, Taubira n’a pas eu la main heureuse. Saisi en formation plénière pour simple avis par le garde des sceaux, le Conseil supérieur de la magistrature a décidé de ne rien dire pour ne pas avoir à se prononcer sur des comportements passibles de sanctions disciplinaires. Ceci relèverait en effet d’un autre type de formation interne. Quelle surprise place Vendôme ! Qui aurait pu lire correctement les textes et anticiper une chose pareille ?! Il n’y a pas que sur un certain mur qu’on nous prend pour des cons.
Ne reste plus désormais à Taubira qu’à engager sans tarder les bonnes procédures disciplinaires. Si elle ne le fait pas, on pourra sérieusement s’interroger sur son inertie.
En attendant, Clément Weill-Raynal reste seul à être directement menacé dans toute cette opération. Selon que vous soyez syndicaliste CGT, magistrat du SM ou simple journaliste de droite ...
4 - Nos très chers syndicats
Les syndicats français, démembrements de l’Etat technocratique qui nous gouverne, deviennent de plus en plus dépendants des aides publiques. Cahuc et Zylberberg, économistes alertes, ont découvert dans la loi sur la sécurisation de l'emploi votée le 14 mai une disposition s’écartant curieusement de l'accord national interprofessionnel du 11 janvier.
En gros, alors qu’initialement les entreprises avaient le libre choix du prestataire des complémentaires santé rendues obligatoires, elles devront recourir à ceux désignés par les partenaires sociaux dans les négociations de branche, quand bien même les salariés seraient déjà couverts par des contrats d'assurance.
Or, au niveau des branches, les partenaires sociaux privilégient les institutions de prévoyance dont ils assurent la gestion plutôt que les mutuelles et les sociétés d'assurances. Sachant que les primes en la matière représentent environ 30 milliards d'euros, on entend déjà nos syndicalistes-bureaucrates saliver. Tant pis si la protection accordée aux salariés coûte plus cher et si elle est moins large. L’important était que le gouvernement puisse claironner une remarquable avancée du dialogue social acquise en réalité à prix d’or.
Une amie chef d’entreprise en déduit qu’une magnifique occasion a été gâchée. Puisque la sécurité sociale est défaillante envers les salariés, les remboursements étant réduits d’année en année, des mutuelles libres et en concurrence pourraient la remplacer au premier euro, au moins pour la branche maladie. Une directive européenne de 1994 leur en donne du reste le droit.
C'est probablement ce qui a poussé le Medef, partie prenante du système bureaucratique dominant, à accepter si facilement une nouvelle augmentation des charges sociales. Les rares entreprises qui ont essayé de sortir de la «sécu» ont eu des procès à n'en plus finir, mais si 10 ou 20% s'y mettaient, elles réussiraient et feraient école. Les syndicats ne s'y trompent pas et la gauche soviétiforme non plus, d'où les contraintes supplémentaires évoquées plus haut.
Conclusion : nous avions 10% de charges supplémentaires par rapport aux Allemands, nous en aurons bientôt 15 à 20%. On appelle cela améliorer la compétitivité ...
5 - La grande muraille percée d’Europe
Mieux vaut tard que jamais : la Commission européenne se rend enfin compte du dumping et des aides gouvernementales illégales qui permettent aux industriels chinois de nous inonder de leurs produits, dans le solaire ou l’électronique notamment.
Les Allemands jouent une fois encore «perso» car ils craignent plus que les autres les rétorsions de l’empire du Milieu. Toutes ces guerres sectorielles auraient moins lieu d’être si l’euro n’était pas surévalué de plus de 20 % par rapport au dollar et 40 % par rapport au yuan depuis des années.
Si l’industrie européenne du panneau solaire crie en mourant, combien d’autres secteurs ont péri sans murmure ?