C’est presque rassurant, nous ne sommes pas les seuls à nous aveugler sciemment pour ne pas voir l’ennemi en face. L’assassin de Munich est un déséquilibré qui n’a rien à voir avec Daech, nous disent les services de police allemands.
Certes.
C’est donc une folie ordinaire qui l’a fait agir ? Euh ... pas tout à fait, racontent les mêmes policiers teutons : il faut rapprocher ses crimes de ceux de Breivik en Norvège. Ah ? Mais Breivik, quoi que pété du casque, était mû par des considérations idéologiques xénophobes et anti-socialistes. C’est en tout cas ce qu’il a proclamé dès son arrestation et qu’ont répété les médias du monde entier.
Alors, à quelle idéologie se rattachait l’Irano-Allemand de Munich ? Il faut qu’il en ait une en tête puisque ce sont les enquêteurs eux-mêmes qui le disent. Certainement pas, comme Breivik, celle de la haine de la gauche et des immigrés. Il aurait agi ailleurs que dans un centre commercial et se serait contenté de se suicider par détestation de lui-même. Si ce n’est pas Daech en particulier, ce doit donc être la haine des mécréants et des Occidentaux en général. Sinon, au nom de qui ou de quoi tirer dans ce tas de badauds ? Il avait semble-t-il suivi de très près l’affaire de l’attaque au couteau dans un train en Bavière quelque jours plus tôt. Rappelez-moi déjà à quel courant de pensée et quelle foi se réfèrent, ces dernières années, tous ceux qui veulent tuer des Occidentaux ?
Tandis qu’on cherchait le tueur, hier à Munich, certains proclamaient déjà qu’il était d’extrême-droite. Une fois identifié, la chose était plus difficile à dire. Comme une radicalisation expresse, les mêmes inventent alors soudain une identification expresse à la droite extrême.
L’Allemagne et l’Europe sont sauvées, elles tiennent les vrais coupables.
Certes.
C’est donc une folie ordinaire qui l’a fait agir ? Euh ... pas tout à fait, racontent les mêmes policiers teutons : il faut rapprocher ses crimes de ceux de Breivik en Norvège. Ah ? Mais Breivik, quoi que pété du casque, était mû par des considérations idéologiques xénophobes et anti-socialistes. C’est en tout cas ce qu’il a proclamé dès son arrestation et qu’ont répété les médias du monde entier.
Alors, à quelle idéologie se rattachait l’Irano-Allemand de Munich ? Il faut qu’il en ait une en tête puisque ce sont les enquêteurs eux-mêmes qui le disent. Certainement pas, comme Breivik, celle de la haine de la gauche et des immigrés. Il aurait agi ailleurs que dans un centre commercial et se serait contenté de se suicider par détestation de lui-même. Si ce n’est pas Daech en particulier, ce doit donc être la haine des mécréants et des Occidentaux en général. Sinon, au nom de qui ou de quoi tirer dans ce tas de badauds ? Il avait semble-t-il suivi de très près l’affaire de l’attaque au couteau dans un train en Bavière quelque jours plus tôt. Rappelez-moi déjà à quel courant de pensée et quelle foi se réfèrent, ces dernières années, tous ceux qui veulent tuer des Occidentaux ?
Tandis qu’on cherchait le tueur, hier à Munich, certains proclamaient déjà qu’il était d’extrême-droite. Une fois identifié, la chose était plus difficile à dire. Comme une radicalisation expresse, les mêmes inventent alors soudain une identification expresse à la droite extrême.
L’Allemagne et l’Europe sont sauvées, elles tiennent les vrais coupables.