Pourtant, ces fameuses "chinoiseries" recèlent des trésors incroyables. Une collection de netsukés - sans doute la plus belle hors du Japon, des merveilles de l'art chinois, des pièces rarissimes comme un poisson en verre unique en son genre. Des amateurs et érudits nippons font le voyage de France uniquement pour admirer ces collections constituées par une cocotte du 19ème siècle, Clémence d'Ennery, qui engloutit une part de la fortune considérable de son mari, dramaturge à la mode, dans des achats compulsifs.
Mais elle avait l'oeil, ne se souciait en aucune manière des goûts officiels et des conventions et accumula 7 000 pièces dont la plupart sont dignes d'intérêt. Laques, jades, buis, ivoires, toutes les matières se prêtaient à la virtuosité des sculpteurs orientaux.
Depuis une dizaine d'années, sous l'impulsion d'une nouvelle génération de collectionneurs asiatiques, le regard a changé : l'intérêt majeur de cet ensemble est de nouveau perçu, sa valeur patrimoniale est considérable.
De plus, le décor des galeries est époustouflant. Clémence d'Ennery commanda toutes les vitrines et meubles d'exposition à Gabriel Viardot, l'auteur du fameux bureau de Clémenceau, ébéniste de génie. Les tentures de velours de soie, restaurées, valent à elles seules le déplacement.
Bref, réservez vos billets, dites le autour de vous, il faut absolument qu'un regain d'affluence empêche ce lieu magique de retomber dans l'oubli dont il peine à sortir.
Pour y aller, réservez au 01 56 52 53 45.
Mais elle avait l'oeil, ne se souciait en aucune manière des goûts officiels et des conventions et accumula 7 000 pièces dont la plupart sont dignes d'intérêt. Laques, jades, buis, ivoires, toutes les matières se prêtaient à la virtuosité des sculpteurs orientaux.
Depuis une dizaine d'années, sous l'impulsion d'une nouvelle génération de collectionneurs asiatiques, le regard a changé : l'intérêt majeur de cet ensemble est de nouveau perçu, sa valeur patrimoniale est considérable.
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