Les chiffres sont là, brutaux et accablants : la France produit domestiquement 137 millions de tonnes d'équivalent pétrole dont un peu moins de 120 millions grâce aux centrales nucléaires. Les énergies dites renouvelables en fournissent 19 millions dont 8,7 pour le bois, 0,49 pour l'éolien et ... 0,003 pour le solaire photovoltaïque !!! Les importations s'élèvent à 172 millions (essentiellement des produits pétroliers et du gaz dont la production locale est très faible). Elles sont de plus en plus difficiles à financer, creusent notre déficit commercial et nous placent dans la dépendance géopolitique de régimes aussi sympathiques que ceux d'Arabie Saoudite et de Russie. Certes, il faut aussi importer l'uranium des centrales mais pour des montants financiers sans commune mesure avec le coût du brut ou du gaz naturel.
Alors ? Sortir du nucléaire, c'est se réveiller demain dans un pays où il faudra se serrer la ceinture à un point inconnu depuis plus de cinquante ans. Tous les Français n'ont pas la chance d'être des bobos de centre-ville roulant à vélo ou des dignitaires voiturés par des chauffeurs. Les pollutions de toutes natures liées à au mode de vie régressif vanté par les écologistes ne sont jamais envisagées par ces bons apôtres qui prêchent le renoncement. Croient-ils que la ruée sur les bois que cela entraînerait pourrait être interdite dans nos campagnes ? Pensent-ils que les systèmes de ramassage, d'assainissement et de traitement des déchets fonctionnent à énergie positive ? Vont-ils collecter les poubelles à Vélib' ? Imaginent-ils que les trains et les métros puissent se passer de l'électricité produite grâce au nucléaire ? A contrario, combien y a-t-il eu de morts à cause du nucléaire en France ces quarante dernières années ? 0.
Il faut certes être intraitable sur les questions de sécurité, notamment sur l'inondabilité des centrales installées près du Rhône et de la Gironde. Mais sortir du nucléaire en France, c'est retrouver à terme le niveau de vie de l'Afrique du Nord car nos infrastructures, qui nous différencient encore des pays en voie de développement, ont besoin d'énergie pour être entretenues correctement.
Les écolos veulent un référendum sur le sujet ? Et bien chiche ! Ce serait enfin l'occasion d'aller jusqu'au bout du débat.
Alors ? Sortir du nucléaire, c'est se réveiller demain dans un pays où il faudra se serrer la ceinture à un point inconnu depuis plus de cinquante ans. Tous les Français n'ont pas la chance d'être des bobos de centre-ville roulant à vélo ou des dignitaires voiturés par des chauffeurs. Les pollutions de toutes natures liées à au mode de vie régressif vanté par les écologistes ne sont jamais envisagées par ces bons apôtres qui prêchent le renoncement. Croient-ils que la ruée sur les bois que cela entraînerait pourrait être interdite dans nos campagnes ? Pensent-ils que les systèmes de ramassage, d'assainissement et de traitement des déchets fonctionnent à énergie positive ? Vont-ils collecter les poubelles à Vélib' ? Imaginent-ils que les trains et les métros puissent se passer de l'électricité produite grâce au nucléaire ? A contrario, combien y a-t-il eu de morts à cause du nucléaire en France ces quarante dernières années ? 0.
Il faut certes être intraitable sur les questions de sécurité, notamment sur l'inondabilité des centrales installées près du Rhône et de la Gironde. Mais sortir du nucléaire en France, c'est retrouver à terme le niveau de vie de l'Afrique du Nord car nos infrastructures, qui nous différencient encore des pays en voie de développement, ont besoin d'énergie pour être entretenues correctement.
Les écolos veulent un référendum sur le sujet ? Et bien chiche ! Ce serait enfin l'occasion d'aller jusqu'au bout du débat.