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Spectre : horreur James Bond n'est plus que l'ombre de lui-même !

S'ils avaient voulu signifier aux afficionados du tueur au smocking toujours immaculé que la longue série qui les a ravis pendant près de cinquante ans est en voie d'achèvement, Sam Mendes, Daniel Craig et Léa Seydoux ne s'y seraient pas pris autrement.



C'était un mauvais coup !
C'était un mauvais coup !
Du début à la fin de ce dernier opus, on a le sentiment que les acteurs étaient en train de digérer un repas trop copieux servi par une régie trop riche.

Tout est poussif chez ce Spectre qui réussit le tour de force d'être à la fois fantomatique et pesant. Le scénario est réduit aux acquêts des épisodes précédents. Les acteurs ne dissimulent pas leur lassitude (Craig) ou leur satisfaction d'être arrivé là par piston (Seydoux). Quand on pense que 007 raccroche, à la fin du film, ses gants de tueur implacable pour la plastique lourdingue de Léa alors qu'aucune beauté réelle n'y était jamais parvenu, on mesure la puissance des réseaux de financement du cinéma français ! Dire que certains parlent du déclin de notre pays ... Seydoux en Bond's girl c'est la preuve que nous ne nous en tirons pas si mal au moins dans ce secteur.

Bon, soit nous passons directement aux aventures de 008, soit il faudra que M effectue une sérieuse reprise en mains au prochain numéro !

Mardi 24 Novembre 2015
Serge Federbusch






1.Posté par Jeannotle le 26/11/2015 19:08
CE gros navet cumule tous les poncifs grotesques des pires Action Movies des années 80 : courses-poursuite en voiture, bagarre dans un train, bagarre dans un hélicoptère, immeuble qui explose avec le gros minuteur rouge de la bombe qui défile, héros ligoté qui arrive a se sauver en tripotant sa montre gadget, méchant qui raconte sa vie pendant des heures au lieu de tuer Bond.

juste RIDICULE.
Certainement le James Bond le plus navrant depuis Octopussy ou Moonraker

2.Posté par Maurice le 27/11/2015 06:21
Comme les paroles de la chanson le disent : il faut savoir quitter la table …
Apparemment, l'assiette est encore bien pleine et devant il y a un goinfre qui s’empiffre comme se remplit le tonneau des danaïdes.

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