Que mes lecteurs me pardonnent cette brève confession proustienne, mais chaque mise à l'écran des bandes dessinées de Stan Lee me renvoie à cette fin des années soixante, où encore élève de l'école primaire, je découvrais, dans la grisaille des publications de l'époque, les premiers numéros de "Strange" et "Marvel". Ils valaient un franc cinquante, une très grosse somme et je ne sais plus comment je parvins à les acheter. Après ça, j'étais mordu pour toujours, fanatique de ce polythéisme américain fait de super-héros et de super-méchants, colorés, libres, ambitieux, énergiques : tout ce qui faisait défaut à la vieille Europe. Que de délicieux moments passés, entre dix et treize ans, en compagnie des 4 fantastiques et de tous les autres.
Thor n'était ni le plus attachant, ni le plus important de la bande. Simple héritier d'un mythe ancestral, ce personnage est d'ailleurs un peu isolé dans le Panthéon de Stan Lee, qui réunit la plupart du temps des héros d'un genre nouveau. En tout cas, armé de son marteau, il est quasiment invincible et je ne vous souhaite pas qu'il vous confonde avec un clou !
Mais revenons à notre film. Exilé sur Terre par Odin, Thor doit faire face à un traquenard familial dont il se tirera après avoir cassé pas mal de vaisselle. Les scènes terrestres sont ridicules et le talent de Portman n'y peut rien. La rencontre entre les agents de la CIA spécialisés en OVNI et le scandinave volant est du meilleur grotesque !
En revanche, dès qu'on survole Asgard, le domaine des Dieux, ou bien la planète des froids réprouvés qui leur font la guerre, le film redevient intéressant. Mais uniquement pour la beauté plastique des décors numériques. Joli travail dont notre oeil raffole !
Bref, si vous n'êtes pas fanatiques de Comics, de Portman et de graphisme en 3-D, vous pourrez sans regret passer vos chemins loin de ces mondes de fantaisie.
Thor n'était ni le plus attachant, ni le plus important de la bande. Simple héritier d'un mythe ancestral, ce personnage est d'ailleurs un peu isolé dans le Panthéon de Stan Lee, qui réunit la plupart du temps des héros d'un genre nouveau. En tout cas, armé de son marteau, il est quasiment invincible et je ne vous souhaite pas qu'il vous confonde avec un clou !
Mais revenons à notre film. Exilé sur Terre par Odin, Thor doit faire face à un traquenard familial dont il se tirera après avoir cassé pas mal de vaisselle. Les scènes terrestres sont ridicules et le talent de Portman n'y peut rien. La rencontre entre les agents de la CIA spécialisés en OVNI et le scandinave volant est du meilleur grotesque !
En revanche, dès qu'on survole Asgard, le domaine des Dieux, ou bien la planète des froids réprouvés qui leur font la guerre, le film redevient intéressant. Mais uniquement pour la beauté plastique des décors numériques. Joli travail dont notre oeil raffole !
Bref, si vous n'êtes pas fanatiques de Comics, de Portman et de graphisme en 3-D, vous pourrez sans regret passer vos chemins loin de ces mondes de fantaisie.