DECODAGE
Le choc de simplification du code du travail reste en chantier. Pour Myriam El Khomry ce fut une découverte. C’est donc ça le travail ? Elle ne s’en est d’ailleurs pas remise. Il a fallu l’hospitaliser…
Le projet est ajourné. Alors que le gouvernement était prêt à passer en force à coup de 49.3 ? Vous avez dit bizarre ? L’amateurisme de cette équipe atteint des sommets vertigineux. La méthode était curieuse : 3 ministres se concertent pour nous pondre une refonte du code du travail, dans le secret, à huit clos, puis laissent filtrer des bribes d’informations qui aussitôt provoquent des levées de boucliers syndicales, puis démentent, et menacent du 49.3. La gauche de la gauche est vent debout par principe, à droite certains accueillent du bout des lèvres quelques avancées et d’autres considèrent à juste titre que mettre des rustines sur un pneu foutu ne fait que retarder son remplacement et ne résout rien. Mais en Socialie cette étrange méthode s’appelle « concertation ». Le résultat c’est un retour à la case départ. Il faudra plus que quelques stages bidon pour inverser la courbe du chômage dans ces conditions.
LES MODIFICATIONS
Si l’on peut se réjouir que le nouveau code revienne sur les 35 heures et laisse plus de libertés aux entreprises en matière de temps de travail, les ajouts du nouveau texte, en particulier sur les périodes de repos, sont loin de la simplification attendue. De même il est urgent d’assouplir les conditions de licenciements, en supprimant les autorisations administratives et les obligations de contrat de conversion que les PME et TPE ne peuvent en aucun cas assurer, or je n’ai pas trouvé ce qu’il en était exactement dans le fatras de 131 pages du projet de loi. Mais soit, tout ce qui va dans le bon sens est toujours bon à prendre.
En revanche le plafonnement des indemnités prud’hommales est ce genre de bonnes intentions qui pavent le chemin de l’enfer. C’est une déresponsabilisation totale des juges des Prud’hommes. Puisque ces plafonds sont calculés pour ne pas mettre l’entreprise en faillite, pourquoi se gêner ? Autant donner le maximum à tous ceux qui se présenteront, à tort ou à raison, et les procès se multiplieront, avec pour résultat que si une indemnité ne ruine pas la boîte, il n’en sera pas de même de la seconde ou des suivantes. Il faut réformer les prud’hommes, mais il faut surtout réformer le système syndical, et permettre les élections de syndicats réellement représentatifs de l’entreprise, non subventionnés, et prenant réellement en charge les intérêts des travailleurs et non une chasse gardée des avantages corporatistes de syndicats qui ne représentent qu’eux-mêmes. Par ailleurs privatiser l’inspection du travail pour que le contrôle soit fait non pas par des fonctionnaires anticapitalistes mais par des gens qui savent ce qu’est l’entreprise ne serait pas un luxe. D’autres pays l’ont fait et s’en portent très bien.
Mais il y a surtout un article qui est une véritable bombe à retardement. Outre le danger communautariste que cela représente à l’heure où nous sommes en guerre avec l’islam radical, si cela venait à passer il ne faudrait pas six mois pour dézinguer toute l’industrie manufacturière en France, du moins ce qu’il en reste à commencer par l’automobile : Art. 6. - La liberté du salarié de manifester ses convictions, y compris religieuses, ne peut connaître de restrictions que si elles sont justifiées par l’exercice d’autres libertés et droits fondamentaux ou par les nécessités du bon fonctionnement de l’entreprise et si elles sont proportionnées au but recherché.
C’est fort de café de la part d’un gouvernement qui n’a que le mot laïcité à la bouche. On se demande ce que cela vient faire dans le droit du travail. Un employeur n’a même pas le droit de demander à un futur employé s’il pratique une religion, mais une fois celui-ci embauché il pourra lui demander d’ouvrir une salle de prière, d’y installer un tapis, et il passera 3 à 4 fois selon la saison une bonne vingtaine de minutes pour faire ses ablutions et se prosterner sur son tapis. S’il travaille sur une ligne de production avec d’autres camarades musulmans, ils vont demander à arrêter la ligne 3 à 4 fois par jour ? Vous voyez le topo ? Ensuite il réclamera des horaires spécifiques pendant le ramadan, des fêtes spéciales, voudra prendre son vendredi, exigera le hallal à la cantine ou dans le restaurant d’entreprise. Ne croyez pas que j’en rajoute : cela se passera comme ça. Les nanas viendront voilées, personne ne pourra rien dire, et tout ce joli monde refusera d’obéir à un supérieur de sexe féminin, ce qui va parfaitement avec l’égalité sauce socialiste avec laquelle on nous bassine à longueur de journée et qui dispose même d’un ministère.
Dans ma jeunesse on me disait que lorsqu’on arrive au travail on laisse ses convictions religieuses ou politiques et ses états d’âme au porte-manteau. Pourquoi serait-ce différent aujourd’hui et pourquoi ce cadeau empoisonné aux musulmans, seuls « croyants » qui passent leur temps à revendiquer des passe-droits ?
Une étude du Cabinet InAgora menée au printemps dernier auprès de salariées musulmanes d’Ile-de-France indique que 64 % ont la prière au travail pour première revendication. Le port du hijab et le ramadan arrivent respectivement en deuxième et troisième position. Certains craignent que cela empêche les musulmans de trouver du travail. Qu’ils se rassurent ! Au nom de l’égalité – celle dont certains disposent plus que d’autres –notre gouvernement veut prôner le CV anonyme et faire du « testing » pour prendre en faute les entreprises qui feraient de la discrimination à l’embauche. Les procès de l’inquisition socialiste « vivrensembliste » n’ont pas fini d’encombrer les tribunaux.
Décidément ce gouvernement de minables est complétement vendu à ses maîtres Qatari et Saoudiens. Se sont-ils tous convertis à l’islam ?
PENDANT CE TEMPS VIGIPIRATE
Cazeneuve a décidé de mieux équiper les brigades anti terroristes. Il a acheté des fusils d’assaut allemands HKG36. Petit détail : l’Allemagne ne les utilise plus parce qu’ils ont un problème de qualité : à chaud ils perdent de la précision et tirent dans les coins.
Le choc de simplification du code du travail reste en chantier. Pour Myriam El Khomry ce fut une découverte. C’est donc ça le travail ? Elle ne s’en est d’ailleurs pas remise. Il a fallu l’hospitaliser…
Le projet est ajourné. Alors que le gouvernement était prêt à passer en force à coup de 49.3 ? Vous avez dit bizarre ? L’amateurisme de cette équipe atteint des sommets vertigineux. La méthode était curieuse : 3 ministres se concertent pour nous pondre une refonte du code du travail, dans le secret, à huit clos, puis laissent filtrer des bribes d’informations qui aussitôt provoquent des levées de boucliers syndicales, puis démentent, et menacent du 49.3. La gauche de la gauche est vent debout par principe, à droite certains accueillent du bout des lèvres quelques avancées et d’autres considèrent à juste titre que mettre des rustines sur un pneu foutu ne fait que retarder son remplacement et ne résout rien. Mais en Socialie cette étrange méthode s’appelle « concertation ». Le résultat c’est un retour à la case départ. Il faudra plus que quelques stages bidon pour inverser la courbe du chômage dans ces conditions.
LES MODIFICATIONS
Si l’on peut se réjouir que le nouveau code revienne sur les 35 heures et laisse plus de libertés aux entreprises en matière de temps de travail, les ajouts du nouveau texte, en particulier sur les périodes de repos, sont loin de la simplification attendue. De même il est urgent d’assouplir les conditions de licenciements, en supprimant les autorisations administratives et les obligations de contrat de conversion que les PME et TPE ne peuvent en aucun cas assurer, or je n’ai pas trouvé ce qu’il en était exactement dans le fatras de 131 pages du projet de loi. Mais soit, tout ce qui va dans le bon sens est toujours bon à prendre.
En revanche le plafonnement des indemnités prud’hommales est ce genre de bonnes intentions qui pavent le chemin de l’enfer. C’est une déresponsabilisation totale des juges des Prud’hommes. Puisque ces plafonds sont calculés pour ne pas mettre l’entreprise en faillite, pourquoi se gêner ? Autant donner le maximum à tous ceux qui se présenteront, à tort ou à raison, et les procès se multiplieront, avec pour résultat que si une indemnité ne ruine pas la boîte, il n’en sera pas de même de la seconde ou des suivantes. Il faut réformer les prud’hommes, mais il faut surtout réformer le système syndical, et permettre les élections de syndicats réellement représentatifs de l’entreprise, non subventionnés, et prenant réellement en charge les intérêts des travailleurs et non une chasse gardée des avantages corporatistes de syndicats qui ne représentent qu’eux-mêmes. Par ailleurs privatiser l’inspection du travail pour que le contrôle soit fait non pas par des fonctionnaires anticapitalistes mais par des gens qui savent ce qu’est l’entreprise ne serait pas un luxe. D’autres pays l’ont fait et s’en portent très bien.
Mais il y a surtout un article qui est une véritable bombe à retardement. Outre le danger communautariste que cela représente à l’heure où nous sommes en guerre avec l’islam radical, si cela venait à passer il ne faudrait pas six mois pour dézinguer toute l’industrie manufacturière en France, du moins ce qu’il en reste à commencer par l’automobile : Art. 6. - La liberté du salarié de manifester ses convictions, y compris religieuses, ne peut connaître de restrictions que si elles sont justifiées par l’exercice d’autres libertés et droits fondamentaux ou par les nécessités du bon fonctionnement de l’entreprise et si elles sont proportionnées au but recherché.
C’est fort de café de la part d’un gouvernement qui n’a que le mot laïcité à la bouche. On se demande ce que cela vient faire dans le droit du travail. Un employeur n’a même pas le droit de demander à un futur employé s’il pratique une religion, mais une fois celui-ci embauché il pourra lui demander d’ouvrir une salle de prière, d’y installer un tapis, et il passera 3 à 4 fois selon la saison une bonne vingtaine de minutes pour faire ses ablutions et se prosterner sur son tapis. S’il travaille sur une ligne de production avec d’autres camarades musulmans, ils vont demander à arrêter la ligne 3 à 4 fois par jour ? Vous voyez le topo ? Ensuite il réclamera des horaires spécifiques pendant le ramadan, des fêtes spéciales, voudra prendre son vendredi, exigera le hallal à la cantine ou dans le restaurant d’entreprise. Ne croyez pas que j’en rajoute : cela se passera comme ça. Les nanas viendront voilées, personne ne pourra rien dire, et tout ce joli monde refusera d’obéir à un supérieur de sexe féminin, ce qui va parfaitement avec l’égalité sauce socialiste avec laquelle on nous bassine à longueur de journée et qui dispose même d’un ministère.
Dans ma jeunesse on me disait que lorsqu’on arrive au travail on laisse ses convictions religieuses ou politiques et ses états d’âme au porte-manteau. Pourquoi serait-ce différent aujourd’hui et pourquoi ce cadeau empoisonné aux musulmans, seuls « croyants » qui passent leur temps à revendiquer des passe-droits ?
Une étude du Cabinet InAgora menée au printemps dernier auprès de salariées musulmanes d’Ile-de-France indique que 64 % ont la prière au travail pour première revendication. Le port du hijab et le ramadan arrivent respectivement en deuxième et troisième position. Certains craignent que cela empêche les musulmans de trouver du travail. Qu’ils se rassurent ! Au nom de l’égalité – celle dont certains disposent plus que d’autres –notre gouvernement veut prôner le CV anonyme et faire du « testing » pour prendre en faute les entreprises qui feraient de la discrimination à l’embauche. Les procès de l’inquisition socialiste « vivrensembliste » n’ont pas fini d’encombrer les tribunaux.
Décidément ce gouvernement de minables est complétement vendu à ses maîtres Qatari et Saoudiens. Se sont-ils tous convertis à l’islam ?
PENDANT CE TEMPS VIGIPIRATE
Cazeneuve a décidé de mieux équiper les brigades anti terroristes. Il a acheté des fusils d’assaut allemands HKG36. Petit détail : l’Allemagne ne les utilise plus parce qu’ils ont un problème de qualité : à chaud ils perdent de la précision et tirent dans les coins.