CANNES NULLARD
Le jury d’artistes de gôôôôche-bien-pensante n’a pas démérité. Comme on pouvait s’y attendre ils n’ont pas élu « Palme d’Or » un film pour ses qualités cinématographiques mais exclusivement sur le message politique qu’il fallait faire passer. Lorsqu’il sera projeté dans les salles obscures, on verra s’il emporte l’adhésion d’un public aux prises avec un quotidien suffisamment morose pour n’avoir nul besoin d’aller retrouver ses problèmes sur grand écran.
Donc après l’épisode aussi navrant que ridicule du « vivrensemble » d’Entre les Murs (2008), et le panégyrique du non-mélange des genres (La Vie d’Adèle, 2013), 2015 nous a primé une histoire misérabiliste de gentils (forcément) réfugiés Sri Lankais essayant de survivre parmi les vilains méchants racistes occidentaux. Cette année c’est un Germinal à l’anglaise, en aussi sordide que le vrai mais en plus rasoir, qui a reçu la Palme. Il s’agit du parcours du combattant d’un chômeur britannique qui doit prouver qu’il cherche du boulot pour toucher les aides sociales. On comprend tout de suite la portée de ce drame inhumain. A cette cure de sinistrose, il manque encore le navet écologique et l’ode à l’islam, mais je ne doute pas que cela viendra.
Cannes réalise une vraie prouesse : on ne retient plus de ce fesse-tival que les décolletés des stars montant l’escalier. D’ailleurs plus les films sont mauvais plus les décolletés sont plongeants. On comprend que ce soit devenu le seul moyen de faire parler de soi. Le cinéma ne fait plus rêver. En tous cas, ce cinéma-là. Même les journalistes à l’affût de la petite culotte de vedette n’ont pas pu s’empêcher de remarquer le contraste entre tous ces exhibitionnistes et l’élégance de Pedro Almodovar et de ses comédiens – décalés par rapport à la vulgarité des autres. Almodovar n’aura jamais la Palme, il ne fait pas pleurer dans les chaumières. Ses films ne sont pas politiques, ils ne passent pas de message « écolo-vivrensemble-anticapitaliste » diffusé en smoking depuis un jet privé.
Dans le genre vedette hors-sol, les USA ont Georges Clooney (ou Clown-né), qui étale des « pensées » de politique de gauche-bien-comme il faut. Mais après tout, les Américains ont de la chance, nous nous avons Jemmêle-Deux-Bouses.
PLUS DE PETROLE ET TOUJOURS PAS D’IDEES
Qu’attend ce gouvernement d’incapables pour virer les malotrus de la CGT et leurs copains de Nuit Debout à coup de pompes dans l’arrière-train ? Le droit de grève n’est pas un droit de bloquer les routes, d’empêcher des raffineries de travailler, bref de prendre le pays en otage. Ce n’est pas non plus un droit de casser et de piller. Ces comportements - là doivent être stoppés et réprimés avec la plus grande sévérité.
Bon, ils ont été viré de Fos, mais c’est pour mettre en grève toutes les raffineries, avec le sens de la démocratie que nous leur connaissons : piquets de grève et votes à main levée.
Valls nous dit « il n’y aura pas de retrait du texte (loi dite de « la khonry ») sinon dans ce pays on ne peut pas réformer » Peut-on expliquer à cet imbécile heureux que :
- Sa loi est stupide et contreproductive et personne n’en veut, ni les syndicats ni le patronat. Pas pour les mêmes raisons. Ce n’est pas une réforme, c’est un gribouillis de cancre qui vaudrait un zéro pointé dans n’importe quel lycée. Oui, il faut arrêter ça.
- Quand on veut changer quelque chose, il est utile de commencer par consulter les intéressés. En Socialie on les consulte après, et comme ils ne sont pas contents, on passe en force.
- Avant de faire une énième loi sur le travail, il aurait fallu commencer par la première des choses : réformer le système syndical pour ne plus laisser la parole exclusivement à une bande de malfrats bolchéviques qui ne représente qu’elle-même.
Compte tenu des exactions de cette association de malfaiteurs dénommée CGT, il est évident qu’il faut dissoudre cette secte, poursuivre en justice les auteurs des blocages, et leur réclamer de lourdes indemnités afin de réparer les dégâts qu’ils ont causés, eux et leurs copains brûleurs de bagnoles et casseurs de distributeurs de billets (entre autres). Bref, il est temps de les mettre à genoux. Définitivement. Ensuite on pourra s’occuper sereinement de réformer ce pays. Avec un autre gouvernement s’il est possible d’en trouver un compétent (soupir).
Mon fils, qui est étudiant en école d’ingénieur BTP, n’a toujours pas trouvé son stage de conduite de travaux qui doit débuter entre le 1er et le 13 juin, et ce en raison des facéties de ce gouvernement de couillons pontifiants. Il est en train de préparer son permis de conduite et alors que tous ses copains motorisés galèrent pour trouver de l’essence, sa monitrice d’auto-école se demande jusqu’à quand elle pourra assurer ses cours parce qu’elle est presque à sec. Il est tellement en colère qu’il m’a dit carrément : « si la police les flinguait, j’applaudirais. » Je ne peux pas lui donner tort même si c’est un peu extrême.
UN FAUX LIBÉRAL PEUT CACHER UN SOCIALISTE
En attendant, Macron- le- libéral trouve que les Français sont trop payés (ceux du privé, pas ceux du public, ni ceux qui comme lui qui grenouillent dans la Haute Ponction Publique). Macron n’a pas compris la différence entre le libéralisme et l’esclavagisme.
Or voici ce qu’il en est :
- Dans un système libéral le travail fonctionne comme un service. L’employeur engage un employé et échange son travail contre une rémunération qui tient compte de la valeur qu’il attribue à ce travail.
- Dans un système esclavagiste ou Macronien : celui qui a besoin d’un service braque un pauvre type et l’oblige à bosser pour lui. C’est bien ce que font les sévices publics pléthoriques que nous avons : nous sommes tenus de payer une flopée de charges sociales pour entretenir une cohorte d’inutiles protégés par le pouvoir, ce qui revient à travailler pour eux le pistolet sur la tempe.
Conclusion : Macron est un vrai socialiste qui se fait passer pour libéral en sortant des slogans caricaturaux, et de ce fait il dénature le véritable libéralisme.
Il ne lui vient pas à l’esprit (pour ça il aurait fallu qu’il en eût un) qu’en réduisant le parasitage de la société, c’est-à-dire les postes publics surnuméraires mais syndiqués CGT ou FO ou SUD – donc plus souvent en grève ou en congé-maladie qu’au turbin – il serait possible de revenir à des charges sociales acceptables, donc que les Français soient mieux payés ET que les patrons reconstituent leurs marges et puissent embaucher.
Le jury d’artistes de gôôôôche-bien-pensante n’a pas démérité. Comme on pouvait s’y attendre ils n’ont pas élu « Palme d’Or » un film pour ses qualités cinématographiques mais exclusivement sur le message politique qu’il fallait faire passer. Lorsqu’il sera projeté dans les salles obscures, on verra s’il emporte l’adhésion d’un public aux prises avec un quotidien suffisamment morose pour n’avoir nul besoin d’aller retrouver ses problèmes sur grand écran.
Donc après l’épisode aussi navrant que ridicule du « vivrensemble » d’Entre les Murs (2008), et le panégyrique du non-mélange des genres (La Vie d’Adèle, 2013), 2015 nous a primé une histoire misérabiliste de gentils (forcément) réfugiés Sri Lankais essayant de survivre parmi les vilains méchants racistes occidentaux. Cette année c’est un Germinal à l’anglaise, en aussi sordide que le vrai mais en plus rasoir, qui a reçu la Palme. Il s’agit du parcours du combattant d’un chômeur britannique qui doit prouver qu’il cherche du boulot pour toucher les aides sociales. On comprend tout de suite la portée de ce drame inhumain. A cette cure de sinistrose, il manque encore le navet écologique et l’ode à l’islam, mais je ne doute pas que cela viendra.
Cannes réalise une vraie prouesse : on ne retient plus de ce fesse-tival que les décolletés des stars montant l’escalier. D’ailleurs plus les films sont mauvais plus les décolletés sont plongeants. On comprend que ce soit devenu le seul moyen de faire parler de soi. Le cinéma ne fait plus rêver. En tous cas, ce cinéma-là. Même les journalistes à l’affût de la petite culotte de vedette n’ont pas pu s’empêcher de remarquer le contraste entre tous ces exhibitionnistes et l’élégance de Pedro Almodovar et de ses comédiens – décalés par rapport à la vulgarité des autres. Almodovar n’aura jamais la Palme, il ne fait pas pleurer dans les chaumières. Ses films ne sont pas politiques, ils ne passent pas de message « écolo-vivrensemble-anticapitaliste » diffusé en smoking depuis un jet privé.
Dans le genre vedette hors-sol, les USA ont Georges Clooney (ou Clown-né), qui étale des « pensées » de politique de gauche-bien-comme il faut. Mais après tout, les Américains ont de la chance, nous nous avons Jemmêle-Deux-Bouses.
PLUS DE PETROLE ET TOUJOURS PAS D’IDEES
Qu’attend ce gouvernement d’incapables pour virer les malotrus de la CGT et leurs copains de Nuit Debout à coup de pompes dans l’arrière-train ? Le droit de grève n’est pas un droit de bloquer les routes, d’empêcher des raffineries de travailler, bref de prendre le pays en otage. Ce n’est pas non plus un droit de casser et de piller. Ces comportements - là doivent être stoppés et réprimés avec la plus grande sévérité.
Bon, ils ont été viré de Fos, mais c’est pour mettre en grève toutes les raffineries, avec le sens de la démocratie que nous leur connaissons : piquets de grève et votes à main levée.
Valls nous dit « il n’y aura pas de retrait du texte (loi dite de « la khonry ») sinon dans ce pays on ne peut pas réformer » Peut-on expliquer à cet imbécile heureux que :
- Sa loi est stupide et contreproductive et personne n’en veut, ni les syndicats ni le patronat. Pas pour les mêmes raisons. Ce n’est pas une réforme, c’est un gribouillis de cancre qui vaudrait un zéro pointé dans n’importe quel lycée. Oui, il faut arrêter ça.
- Quand on veut changer quelque chose, il est utile de commencer par consulter les intéressés. En Socialie on les consulte après, et comme ils ne sont pas contents, on passe en force.
- Avant de faire une énième loi sur le travail, il aurait fallu commencer par la première des choses : réformer le système syndical pour ne plus laisser la parole exclusivement à une bande de malfrats bolchéviques qui ne représente qu’elle-même.
Compte tenu des exactions de cette association de malfaiteurs dénommée CGT, il est évident qu’il faut dissoudre cette secte, poursuivre en justice les auteurs des blocages, et leur réclamer de lourdes indemnités afin de réparer les dégâts qu’ils ont causés, eux et leurs copains brûleurs de bagnoles et casseurs de distributeurs de billets (entre autres). Bref, il est temps de les mettre à genoux. Définitivement. Ensuite on pourra s’occuper sereinement de réformer ce pays. Avec un autre gouvernement s’il est possible d’en trouver un compétent (soupir).
Mon fils, qui est étudiant en école d’ingénieur BTP, n’a toujours pas trouvé son stage de conduite de travaux qui doit débuter entre le 1er et le 13 juin, et ce en raison des facéties de ce gouvernement de couillons pontifiants. Il est en train de préparer son permis de conduite et alors que tous ses copains motorisés galèrent pour trouver de l’essence, sa monitrice d’auto-école se demande jusqu’à quand elle pourra assurer ses cours parce qu’elle est presque à sec. Il est tellement en colère qu’il m’a dit carrément : « si la police les flinguait, j’applaudirais. » Je ne peux pas lui donner tort même si c’est un peu extrême.
UN FAUX LIBÉRAL PEUT CACHER UN SOCIALISTE
En attendant, Macron- le- libéral trouve que les Français sont trop payés (ceux du privé, pas ceux du public, ni ceux qui comme lui qui grenouillent dans la Haute Ponction Publique). Macron n’a pas compris la différence entre le libéralisme et l’esclavagisme.
Or voici ce qu’il en est :
- Dans un système libéral le travail fonctionne comme un service. L’employeur engage un employé et échange son travail contre une rémunération qui tient compte de la valeur qu’il attribue à ce travail.
- Dans un système esclavagiste ou Macronien : celui qui a besoin d’un service braque un pauvre type et l’oblige à bosser pour lui. C’est bien ce que font les sévices publics pléthoriques que nous avons : nous sommes tenus de payer une flopée de charges sociales pour entretenir une cohorte d’inutiles protégés par le pouvoir, ce qui revient à travailler pour eux le pistolet sur la tempe.
Conclusion : Macron est un vrai socialiste qui se fait passer pour libéral en sortant des slogans caricaturaux, et de ce fait il dénature le véritable libéralisme.
Il ne lui vient pas à l’esprit (pour ça il aurait fallu qu’il en eût un) qu’en réduisant le parasitage de la société, c’est-à-dire les postes publics surnuméraires mais syndiqués CGT ou FO ou SUD – donc plus souvent en grève ou en congé-maladie qu’au turbin – il serait possible de revenir à des charges sociales acceptables, donc que les Français soient mieux payés ET que les patrons reconstituent leurs marges et puissent embaucher.