HOURRA, LE CHOMAGE DES JEUNES REGRESSE :
La Région Midi-Pyrénées vient de recruter Jérémie Martin, le fils de l’ex-Ministre de l’écologie Philippe Martin comme chargé de mission.
Salomé Peillon, fille de l’ex-ministre de l’Éducation Nationale, est chargée de mission culturelle à l’ambassade de France en Israël. Sa nomination avait fait quelques vagues l’an passé.
Fin janvier, Thomas Le Drian, le fils de Jean-Yves, le ministre de la Défense, a été embauché par la Société nationale immobilière – filiale de la Caisse des Dépôts (1,3 milliard d’euros de revenus pour le plus gros gestionnaire de parcs HLM de France avec 275.000 logements sociaux en gestion) et sera en outre directeur du Contrôle de Gestion de l’Efidis (importante filiale) et l’un des 13 membres du Comité exécutif de la SNI où ne siègent en général que des cadres supérieurs expérimentés. A 29 ans et sans parcours professionnel significatif, on peut dire que, si la valeur n’attend pas le nombre des années, avoir un papa, c’est mieux ! Ça ressemble à la nomination ratée du fils Sarkozy à l’EPHAD. Pourtant là, silence des médias !
Clémentine Aubry, la fille de Martine, est administratrice du musée du Louvre.
Vous voyez bien que les jeunes arrivent à se caser. Pour Thomas Fabius il va falloir attendre qu’il sorte de prison pour le nommer à la tête de la Française des Jeux.
LA DEMOCRATIE VERSION SOCIALISTE
C’est une constante des gouvernements qui échouent et veulent se maintenir malgré tout au pouvoir : raboter les libertés et faire taire les opposants, nommer un maximum de redevables aux postes clés. L’état d’urgence donne des prétextes formidables au pouvoir socialiste, à défaut de réellement lutter contre le terrorisme.
La dernière en date est proprement hallucinante : des associations qui jusque-là vivaient de dons déductibles à 66% du revenu se voient retirer leur autorisation d’émettre des reçus fiscaux. Ce serait compréhensible si ces associations avaient commis des délits ou si leur objet était illégal. Ce serait normal si les dirigeants avaient détourné à leur profit l’argent des dons. Mais ces associations n’ont qu’un seul tort : elles ne sont pas dans la mouvance socialo-gay-vivrensemble, elles ne protègent pas de clandestins, elles ne font pas squatter des bâtiments au nom du « droit au logement (gratuit) » pour tous sauf pour leurs propriétaires, bref elles ne sont pas Valls-Hollande-compatibles.
Leur supprimer le droit de faire des reçus fiscaux revient déjà à sucrer les deux tiers de leurs revenus, puisque la déductibilité est de 66%. Mais l’état socialiste ne s’arrête pas là, il faut tuer ces associations : le fisc leur réclame à titre rétroactif le remboursement des sommes déduites sur 3 ans, soit 66 X 3 % de leur revenu annuel c’est-à-dire deux ans de ressources. Autrement dit il les met en faillite.
Quelqu’un m’avait parlé de ça au sujet de Civitas, qui a beaucoup œuvré contre la loi Taubira, et je pensais que c’était un cas isolé, mais on m’en a rapporté un autre : celui de l’association Orphéopolis qui assure une vie décente aux orphelins de policiers tués en service. Deux cas c’est le début d’une série, il y en a sûrement d’autres. Pour Civitas j’ignore le motif retenu, mais pour cette dernière association, la raison donnée est que le nombre de bénéficiaires des œuvres serait trop restreint. Dans ces conditions quelle est la limite ? L’association sportive d’un bourg qui n’intéresse que les habitants va-t-elle aussi être poursuivie par le fisc si le nombre de sportifs est trop faible ?
Cet avantage fiscal qui encourageait les Français à la générosité (pourtant moins que dans d’autres pays où l’on peut totalement effacer ses impôts en faisant des dons du montant de ceux-ci, si élevés qu’ils soient) avait créé un tissu associatif très dense, peut-être trop dense aux yeux d’un pouvoir qui tend à faire disparaître tout ce qui peut s’interposer entre l’État et l’individu. Ce tissu va sans doute s'étioler en ne laissant subsister que les associations qui ont l’heur de plaire au pouvoir (y compris certaines dont l’action – et souvent l’objet même – consiste à détourner la législation et la réglementation au profit de catégories particulières, immigrés, délinquants et tutti quanti, ou même à violer sans vergogne lois et règlements dans l’intérêt de ceux-ci !).
Si cette action a pour objet de faire des économies, il aurait mieux valu supprimer les subventions aux associations lucratives sans but ou à but peu avouable… hélas protégées.
Comme le fait remarquer une amie, les Français perdront l’habitude de donner si les associations dont les causes les intéressent disparaissent : c’est la confiscation de la charité par l’état, une fois de plus, et celui-ci choisira les bénéficiaires de ses bonnes œuvres dans la plus parfaite opacité et l’arbitraire le plus complet.
Si un tissu associatif important est un signe de bonne santé démocratique, la France est mal partie.
GREVE DU JOUR
RATP et SNCF en grève aujourd’hui, personne ne sait pourquoi. Ça faisait longtemps, c’est vrai… Peut-être un état de manque ?
SUGGESTION POUR VALERIE PECRESSE
Pour renflouer les caisses de l’Ile de France, elle qui cherche des économies, je lui propose de vendre le 9-3 à Donald Trump. Avec un peu de chances (pour la France), il en fera un nouveau « Silicon Valley ».
ENTONNOIRS DU MOIS
Une mention spéciale à Myriam El Khomry, qui commence fort. Le quota « débile mental » du gouvernement veut envoyer des faux CV aux entreprises de plus de 1000 personnes pour vérifier si elles font de la discrimination à l’embauche. Décidément son absence totale de neurones en fait un cas médical sur lequel la science devrait se pencher d’urgence. Ce n’est pas l’or qu’elle mérite, c’est le platine.
Nous donnerons l’entonnoir d’argent à la Cour de Cassation qui, le 25 janvier, a rejeté le pourvoi d’une entreprise privée au sujet de la nomination d’un délégué syndical de la SNAPRAPT (syndicat autonome de la branche manutention aéroportaire de la RATP). L’entreprise se référait à l’article L-21421-1 du code du travail demandant aux syndicats de respecter les valeurs républicaines et d’indépendance, alors que le syndicat s’assigne ouvertement pour but de « supprimer l’exploitation capitaliste notamment par la socialisation des moyens de proximité (comprendre « de production ») et d’échange dans l’intérêt même de tous les travailleurs ». Motif du rejet : « attendu que la référence à la lutte des classes et à la suppression de l’exploitation capitaliste dans les statuts d’un syndicat ne méconnait aucune valeur républicaine ».
Nous sommes bien en France en 2016, pas à Moscou en 1917 ? Le droit de propriété est bien inscrit dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen sur laquelle s’appuie notre constitution ? Déjà je ne vois pas pourquoi un article du droit du travail s’appuie sur des « valeurs républicaines » dont personne ne connaît le sens, mais il me semble que la moindre des choses est qu’une loi ne soit pas en contradiction avec la constitution.
La Région Midi-Pyrénées vient de recruter Jérémie Martin, le fils de l’ex-Ministre de l’écologie Philippe Martin comme chargé de mission.
Salomé Peillon, fille de l’ex-ministre de l’Éducation Nationale, est chargée de mission culturelle à l’ambassade de France en Israël. Sa nomination avait fait quelques vagues l’an passé.
Fin janvier, Thomas Le Drian, le fils de Jean-Yves, le ministre de la Défense, a été embauché par la Société nationale immobilière – filiale de la Caisse des Dépôts (1,3 milliard d’euros de revenus pour le plus gros gestionnaire de parcs HLM de France avec 275.000 logements sociaux en gestion) et sera en outre directeur du Contrôle de Gestion de l’Efidis (importante filiale) et l’un des 13 membres du Comité exécutif de la SNI où ne siègent en général que des cadres supérieurs expérimentés. A 29 ans et sans parcours professionnel significatif, on peut dire que, si la valeur n’attend pas le nombre des années, avoir un papa, c’est mieux ! Ça ressemble à la nomination ratée du fils Sarkozy à l’EPHAD. Pourtant là, silence des médias !
Clémentine Aubry, la fille de Martine, est administratrice du musée du Louvre.
Vous voyez bien que les jeunes arrivent à se caser. Pour Thomas Fabius il va falloir attendre qu’il sorte de prison pour le nommer à la tête de la Française des Jeux.
LA DEMOCRATIE VERSION SOCIALISTE
C’est une constante des gouvernements qui échouent et veulent se maintenir malgré tout au pouvoir : raboter les libertés et faire taire les opposants, nommer un maximum de redevables aux postes clés. L’état d’urgence donne des prétextes formidables au pouvoir socialiste, à défaut de réellement lutter contre le terrorisme.
La dernière en date est proprement hallucinante : des associations qui jusque-là vivaient de dons déductibles à 66% du revenu se voient retirer leur autorisation d’émettre des reçus fiscaux. Ce serait compréhensible si ces associations avaient commis des délits ou si leur objet était illégal. Ce serait normal si les dirigeants avaient détourné à leur profit l’argent des dons. Mais ces associations n’ont qu’un seul tort : elles ne sont pas dans la mouvance socialo-gay-vivrensemble, elles ne protègent pas de clandestins, elles ne font pas squatter des bâtiments au nom du « droit au logement (gratuit) » pour tous sauf pour leurs propriétaires, bref elles ne sont pas Valls-Hollande-compatibles.
Leur supprimer le droit de faire des reçus fiscaux revient déjà à sucrer les deux tiers de leurs revenus, puisque la déductibilité est de 66%. Mais l’état socialiste ne s’arrête pas là, il faut tuer ces associations : le fisc leur réclame à titre rétroactif le remboursement des sommes déduites sur 3 ans, soit 66 X 3 % de leur revenu annuel c’est-à-dire deux ans de ressources. Autrement dit il les met en faillite.
Quelqu’un m’avait parlé de ça au sujet de Civitas, qui a beaucoup œuvré contre la loi Taubira, et je pensais que c’était un cas isolé, mais on m’en a rapporté un autre : celui de l’association Orphéopolis qui assure une vie décente aux orphelins de policiers tués en service. Deux cas c’est le début d’une série, il y en a sûrement d’autres. Pour Civitas j’ignore le motif retenu, mais pour cette dernière association, la raison donnée est que le nombre de bénéficiaires des œuvres serait trop restreint. Dans ces conditions quelle est la limite ? L’association sportive d’un bourg qui n’intéresse que les habitants va-t-elle aussi être poursuivie par le fisc si le nombre de sportifs est trop faible ?
Cet avantage fiscal qui encourageait les Français à la générosité (pourtant moins que dans d’autres pays où l’on peut totalement effacer ses impôts en faisant des dons du montant de ceux-ci, si élevés qu’ils soient) avait créé un tissu associatif très dense, peut-être trop dense aux yeux d’un pouvoir qui tend à faire disparaître tout ce qui peut s’interposer entre l’État et l’individu. Ce tissu va sans doute s'étioler en ne laissant subsister que les associations qui ont l’heur de plaire au pouvoir (y compris certaines dont l’action – et souvent l’objet même – consiste à détourner la législation et la réglementation au profit de catégories particulières, immigrés, délinquants et tutti quanti, ou même à violer sans vergogne lois et règlements dans l’intérêt de ceux-ci !).
Si cette action a pour objet de faire des économies, il aurait mieux valu supprimer les subventions aux associations lucratives sans but ou à but peu avouable… hélas protégées.
Comme le fait remarquer une amie, les Français perdront l’habitude de donner si les associations dont les causes les intéressent disparaissent : c’est la confiscation de la charité par l’état, une fois de plus, et celui-ci choisira les bénéficiaires de ses bonnes œuvres dans la plus parfaite opacité et l’arbitraire le plus complet.
Si un tissu associatif important est un signe de bonne santé démocratique, la France est mal partie.
GREVE DU JOUR
RATP et SNCF en grève aujourd’hui, personne ne sait pourquoi. Ça faisait longtemps, c’est vrai… Peut-être un état de manque ?
SUGGESTION POUR VALERIE PECRESSE
Pour renflouer les caisses de l’Ile de France, elle qui cherche des économies, je lui propose de vendre le 9-3 à Donald Trump. Avec un peu de chances (pour la France), il en fera un nouveau « Silicon Valley ».
ENTONNOIRS DU MOIS
Une mention spéciale à Myriam El Khomry, qui commence fort. Le quota « débile mental » du gouvernement veut envoyer des faux CV aux entreprises de plus de 1000 personnes pour vérifier si elles font de la discrimination à l’embauche. Décidément son absence totale de neurones en fait un cas médical sur lequel la science devrait se pencher d’urgence. Ce n’est pas l’or qu’elle mérite, c’est le platine.
Nous donnerons l’entonnoir d’argent à la Cour de Cassation qui, le 25 janvier, a rejeté le pourvoi d’une entreprise privée au sujet de la nomination d’un délégué syndical de la SNAPRAPT (syndicat autonome de la branche manutention aéroportaire de la RATP). L’entreprise se référait à l’article L-21421-1 du code du travail demandant aux syndicats de respecter les valeurs républicaines et d’indépendance, alors que le syndicat s’assigne ouvertement pour but de « supprimer l’exploitation capitaliste notamment par la socialisation des moyens de proximité (comprendre « de production ») et d’échange dans l’intérêt même de tous les travailleurs ». Motif du rejet : « attendu que la référence à la lutte des classes et à la suppression de l’exploitation capitaliste dans les statuts d’un syndicat ne méconnait aucune valeur républicaine ».
Nous sommes bien en France en 2016, pas à Moscou en 1917 ? Le droit de propriété est bien inscrit dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen sur laquelle s’appuie notre constitution ? Déjà je ne vois pas pourquoi un article du droit du travail s’appuie sur des « valeurs républicaines » dont personne ne connaît le sens, mais il me semble que la moindre des choses est qu’une loi ne soit pas en contradiction avec la constitution.