DEPARTEMENTALES
Dans Départementales il y a Départ. Ce doit être pour ça que « Ciao PS ». Bon, il va bien rester quelques incontournables reliques. Dans certains coins les élus du Parti Stalinien font partie des meubles depuis si longtemps que même la poussière est d’époque, symbole d’une France qui stagne.
C'est drôle de voir qu’avec 19% des voix les thuriféraires du parti au pouvoir crient victoire, juste parce que le FN a fait un tout petit moins que le prédisaient les sondages. Se souviennent-ils qu’ils ont passé le temps à gonfler l’importance des sondages en question pour faire peur, donc que ces chiffres étaient probablement bidonnés par ceux-là même qui criaient au loup ? Dans le genre déni de réalité, ils battent des records. C’est un signe de maladie mentale grave autrefois appelée Schizophrénie, et elle se propage dramatiquement dans les milieux gauchistes. Si ça continue ils vont perdre les élections et refuser de quitter leur poste parce qu’ils croiront avoir gagné. Il ne leur restera que le coup d’état pour se maintenir.
Le 2e tour va manquer de rose, c’est sûr. Ça ne nous privera pas, surtout que jusqu’ici, de roses, nous n’avons vu que les épines. L’UMP appelle au vote « ni-ni ». C’est moins idiot que de faire voter socialiste, mais la seule consigne qu’ils feraient mieux de donner, c’est « pas de consigne ». Les électeurs sont-ils si immatures qu’il faille leur dire quoi mettre dans l’urne en l’absence de leur leader naturel ?
C’est curieux aussi de voir Hollande, qui a oublié qu’il n’était plus le chef du PS mais le président des Français, aller faire campagne. J’espère que les frais seront mis sur le compte du PS et non sur celui des contribuables, même si, in fine, ça revient un peu au même. Mais les frais de campagne ont des règles et il ne serait pas normal que le PS bénéficie de financements « hors compte » sous prétexte qu’ils nous ont casé un comique à l’Elysée.
IMPAIR ET MANQUE SA CIBLE
Lundi, journée réservée aux voitures à plaque impaire pour lutter contre la pollution de la semaine dernière. Que votre voiture soit un vieux machin pourri buvant plus d’huile que d’essence, fumant et pétaradant, peu importe, si votre plaque est impaire vous pourrez enfumer Paris, mais si vous venez d’acheter le dernier modèle hybride hors de prix et que par malheur votre plaque est paire, vous prendrez le métro. Il sera gratuit. On vous offrira en même temps les joyeuses particules fines dues au frottement des pneus sur le métal des rails et aux plaquettes de frein.
Expliquer à Hidalgo que les voitures ne polluent plus, que la semaine dernière, le seul jour de beau temps, les centrales à charbon allemandes nous ont envoyé leurs suies, que les voitures ne marchent pas au charbon, que si l’on veut supprimer les particules fines il faut aussi arrêter les trains et les métros, et que, bientôt nous allons avoir plein de pollen chargé en poussières fines, c’est un peu comme expliquer à un âne comment faire du patin à roulettes. Pourtant en bonne Andalouse elle devrait savoir que la bielle de K10 a l’essieu de velours (ouf, ça y est, je l’ai placée celle-là).
Elle est bornée, on n’y peut rien. Qu’attendre d’une ex inspectrice du travail pré retraitée après avoir passé 10 ans à lécher les bottes de Delanoë au lieu de bosser (en contrepartie, pendant 10 ans elle n’a pas nui à des entreprises, à quelque chose malheur est bon, parfois) ? C’est un métier exercé par des gens qui ne savent rien de l’entreprise mais donnent des ordres à des patrons ; des gens dont toute leur culture et leur formation leur disent que les employeurs sont des ennemis. Jamais ils n’écoutent les patrons en question lorsqu’ils leur imposent des règles idiotes, voire dangereuses (c’est arrivé fréquemment). Comment voudriez-vous qu’Hidalgo ne soit pas butée ? Voilà une profession que notre économie gagnerait largement à privatiser (d’autres pays le font très bien).
Et puis elle écoute les khmers verts. 2% aux départementales et ils font la pluie et le beau temps à Paris (surtout la pluie). Ceux qui rêvent d’ères glaciaires ! Les écolos, c’est comme les cloportes. Ils aiment l’ombre, le froid, l’humidité. Le côté obscur en somme. Ils sont servis en cette fin mars qui frôle les 3ºC le matin (et encore aujourd’hui il y a du soleil). C’est sans doute pour ça que je ne m’entendrai jamais avec eux : je préfère le soleil et la lumière. Chacun ses goûts.
ANDALOUSIE
En parlant d’Andalous justement. Voilà une province ibérique qui vote depuis 30 ans pour le PSOE, les mêmes que notre PS national. C’est une province qui vit essentiellement d’agriculture/élevage et de tourisme. C’est aussi là qu’on trouve la plus grande proportion de gitans. Ceci explique peut-être cela. Notre presse nationale nous prédisait que Podemos, le parti bolchevique appuyé par les Vénézuéliens et pendant direct de Syriza, était devenu en quelques mois le premier parti espagnol, qu’il allait faire un tabac dans une zone aussi gauchiste. Que les journaux espagnols soient plus prudents dans leurs pronostics ne les dérangeait pas.
Or donc, pour renouveler le gouvernement local ( la junta ) l’Andalousie a voté comme toujours socialiste, autant et plus que d’habitude puisque le PSOE a frisé la majorité absolue (il a 51 sièges sur 111, il lui manque 4 petits sièges). Podemos n’en a eu que 15, moins que le PP qui en a 27. C’est quand même un énorme revers pour le parti de Mariano Rajoy qui paie la politique d’austérité, un peu comme en Grèce, parce qu’ils sont arrivés après les dégâts du PSOE entre 2007 et 2012 et qu’ils n’ont pas encore eu assez de temps pour profiter de l’embellie économique. Et puis le discours anti Podemos était à peu près aussi contreproductif que les discours de Valls contre le FN. Un nouveau parti qui grimpe : Ciudadanos, parti de « divers droite » légèrement autonomiste et un peu libéral, a obtenu 8 sièges contre toute attente, qu’ils ont piqués au PP. Or dans certaines municipalités, ce petit parti travaille déjà avec le PSOE. Ils pourraient s’allier avec le PSOE, ils ont déclaré qu’ils ne le feraient pas. Ils ont déjà donné et ne veulent pas s’allier avec un parti qui « gagne les élections grâce à la corruption, aux subventions et au clientélisme » (je cite). Le PSOE devra donc se farcir Podemos, désormais 3e parti et non pas 1er comme nos journaleux nous l’annonçaient. On verra rapidement ce que ça donne et si Iglesias lave plus blanc ou plus rouge, puisque la lutte contre la corruption était l’un de ses chevaux de bataille.
MONTAREBOURS
Notre ex ministre Redressé mais Improductif avait proclamé à cor et à cris la naissance de son entreprise. Ça n’a pas duré. A t-il eu des problèmes pour convaincre des investisseurs (parce que tout de même il n’allait pas y mettre ses sous à lui), ou bien s’est-il tout d’un coup aperçu qu’il fallait payer des charges, ce que ses jobs précédents de fonctionnaire lui avaient fait oublier ? Il n’aura pas insisté longtemps. Le voici qui rentre chez Habitat comme salarié. Bientôt Habitat société chinoise ?
Je crains qu’il n’ait été victime d’un malentendu. Lorsqu’il est entré à l’INSEAD, il a dû croire que c’était pour y donner des cours et non pour apprendre.
Bon, je sais qu’on ne tire pas sur une ambulance, mais avec ce triste sire je ne peux pas m’en empêcher.
PUB BACHE-ING
La rénovation de bâtiments classés coûte toujours très cher. Le musée du Louvre, par exemple, lorsqu’il doit faire rafraîchir sa façade. Donc les maîtres d’ouvrage ont trouvé moyen de récupérer de l’argent, soit pour payer plus facilement la facture, soit pour faire des investissements sans que le coût de réfection de la façade ne les en empêche. Le principe est simple : pendant la durée des travaux, lorsqu’une bâche recouvre le bâtiment, la bâche sert de support publicitaire. Ça ne devrait déranger personne. Entre voir un tissu moche et grisâtre ou une jolie publicité, le choix du passant devrait être vite fait.
C’est sans compter sans la pieuse Hidalgo, ennemie du profit des autres. Elle s’est débrouillée pour faire interdire ces pratiques, comme ça le contribuable pourra payer plus cher la rénovation des bâtiments publics qui appartiennent au patrimoine national. La main invisible de Decaux est-elle à l’œuvre ? En revanche elle ne peut pas empêcher les publicités lorsque c’est le sponsor qui rénove à ses frais : lui il communique sur son nom, il en a le droit, et si on l’en empêche, il ira sponsoriser à Tokyo ou à Londres. Osera-t-elle ?
Dans Départementales il y a Départ. Ce doit être pour ça que « Ciao PS ». Bon, il va bien rester quelques incontournables reliques. Dans certains coins les élus du Parti Stalinien font partie des meubles depuis si longtemps que même la poussière est d’époque, symbole d’une France qui stagne.
C'est drôle de voir qu’avec 19% des voix les thuriféraires du parti au pouvoir crient victoire, juste parce que le FN a fait un tout petit moins que le prédisaient les sondages. Se souviennent-ils qu’ils ont passé le temps à gonfler l’importance des sondages en question pour faire peur, donc que ces chiffres étaient probablement bidonnés par ceux-là même qui criaient au loup ? Dans le genre déni de réalité, ils battent des records. C’est un signe de maladie mentale grave autrefois appelée Schizophrénie, et elle se propage dramatiquement dans les milieux gauchistes. Si ça continue ils vont perdre les élections et refuser de quitter leur poste parce qu’ils croiront avoir gagné. Il ne leur restera que le coup d’état pour se maintenir.
Le 2e tour va manquer de rose, c’est sûr. Ça ne nous privera pas, surtout que jusqu’ici, de roses, nous n’avons vu que les épines. L’UMP appelle au vote « ni-ni ». C’est moins idiot que de faire voter socialiste, mais la seule consigne qu’ils feraient mieux de donner, c’est « pas de consigne ». Les électeurs sont-ils si immatures qu’il faille leur dire quoi mettre dans l’urne en l’absence de leur leader naturel ?
C’est curieux aussi de voir Hollande, qui a oublié qu’il n’était plus le chef du PS mais le président des Français, aller faire campagne. J’espère que les frais seront mis sur le compte du PS et non sur celui des contribuables, même si, in fine, ça revient un peu au même. Mais les frais de campagne ont des règles et il ne serait pas normal que le PS bénéficie de financements « hors compte » sous prétexte qu’ils nous ont casé un comique à l’Elysée.
IMPAIR ET MANQUE SA CIBLE
Lundi, journée réservée aux voitures à plaque impaire pour lutter contre la pollution de la semaine dernière. Que votre voiture soit un vieux machin pourri buvant plus d’huile que d’essence, fumant et pétaradant, peu importe, si votre plaque est impaire vous pourrez enfumer Paris, mais si vous venez d’acheter le dernier modèle hybride hors de prix et que par malheur votre plaque est paire, vous prendrez le métro. Il sera gratuit. On vous offrira en même temps les joyeuses particules fines dues au frottement des pneus sur le métal des rails et aux plaquettes de frein.
Expliquer à Hidalgo que les voitures ne polluent plus, que la semaine dernière, le seul jour de beau temps, les centrales à charbon allemandes nous ont envoyé leurs suies, que les voitures ne marchent pas au charbon, que si l’on veut supprimer les particules fines il faut aussi arrêter les trains et les métros, et que, bientôt nous allons avoir plein de pollen chargé en poussières fines, c’est un peu comme expliquer à un âne comment faire du patin à roulettes. Pourtant en bonne Andalouse elle devrait savoir que la bielle de K10 a l’essieu de velours (ouf, ça y est, je l’ai placée celle-là).
Elle est bornée, on n’y peut rien. Qu’attendre d’une ex inspectrice du travail pré retraitée après avoir passé 10 ans à lécher les bottes de Delanoë au lieu de bosser (en contrepartie, pendant 10 ans elle n’a pas nui à des entreprises, à quelque chose malheur est bon, parfois) ? C’est un métier exercé par des gens qui ne savent rien de l’entreprise mais donnent des ordres à des patrons ; des gens dont toute leur culture et leur formation leur disent que les employeurs sont des ennemis. Jamais ils n’écoutent les patrons en question lorsqu’ils leur imposent des règles idiotes, voire dangereuses (c’est arrivé fréquemment). Comment voudriez-vous qu’Hidalgo ne soit pas butée ? Voilà une profession que notre économie gagnerait largement à privatiser (d’autres pays le font très bien).
Et puis elle écoute les khmers verts. 2% aux départementales et ils font la pluie et le beau temps à Paris (surtout la pluie). Ceux qui rêvent d’ères glaciaires ! Les écolos, c’est comme les cloportes. Ils aiment l’ombre, le froid, l’humidité. Le côté obscur en somme. Ils sont servis en cette fin mars qui frôle les 3ºC le matin (et encore aujourd’hui il y a du soleil). C’est sans doute pour ça que je ne m’entendrai jamais avec eux : je préfère le soleil et la lumière. Chacun ses goûts.
ANDALOUSIE
En parlant d’Andalous justement. Voilà une province ibérique qui vote depuis 30 ans pour le PSOE, les mêmes que notre PS national. C’est une province qui vit essentiellement d’agriculture/élevage et de tourisme. C’est aussi là qu’on trouve la plus grande proportion de gitans. Ceci explique peut-être cela. Notre presse nationale nous prédisait que Podemos, le parti bolchevique appuyé par les Vénézuéliens et pendant direct de Syriza, était devenu en quelques mois le premier parti espagnol, qu’il allait faire un tabac dans une zone aussi gauchiste. Que les journaux espagnols soient plus prudents dans leurs pronostics ne les dérangeait pas.
Or donc, pour renouveler le gouvernement local ( la junta ) l’Andalousie a voté comme toujours socialiste, autant et plus que d’habitude puisque le PSOE a frisé la majorité absolue (il a 51 sièges sur 111, il lui manque 4 petits sièges). Podemos n’en a eu que 15, moins que le PP qui en a 27. C’est quand même un énorme revers pour le parti de Mariano Rajoy qui paie la politique d’austérité, un peu comme en Grèce, parce qu’ils sont arrivés après les dégâts du PSOE entre 2007 et 2012 et qu’ils n’ont pas encore eu assez de temps pour profiter de l’embellie économique. Et puis le discours anti Podemos était à peu près aussi contreproductif que les discours de Valls contre le FN. Un nouveau parti qui grimpe : Ciudadanos, parti de « divers droite » légèrement autonomiste et un peu libéral, a obtenu 8 sièges contre toute attente, qu’ils ont piqués au PP. Or dans certaines municipalités, ce petit parti travaille déjà avec le PSOE. Ils pourraient s’allier avec le PSOE, ils ont déclaré qu’ils ne le feraient pas. Ils ont déjà donné et ne veulent pas s’allier avec un parti qui « gagne les élections grâce à la corruption, aux subventions et au clientélisme » (je cite). Le PSOE devra donc se farcir Podemos, désormais 3e parti et non pas 1er comme nos journaleux nous l’annonçaient. On verra rapidement ce que ça donne et si Iglesias lave plus blanc ou plus rouge, puisque la lutte contre la corruption était l’un de ses chevaux de bataille.
MONTAREBOURS
Notre ex ministre Redressé mais Improductif avait proclamé à cor et à cris la naissance de son entreprise. Ça n’a pas duré. A t-il eu des problèmes pour convaincre des investisseurs (parce que tout de même il n’allait pas y mettre ses sous à lui), ou bien s’est-il tout d’un coup aperçu qu’il fallait payer des charges, ce que ses jobs précédents de fonctionnaire lui avaient fait oublier ? Il n’aura pas insisté longtemps. Le voici qui rentre chez Habitat comme salarié. Bientôt Habitat société chinoise ?
Je crains qu’il n’ait été victime d’un malentendu. Lorsqu’il est entré à l’INSEAD, il a dû croire que c’était pour y donner des cours et non pour apprendre.
Bon, je sais qu’on ne tire pas sur une ambulance, mais avec ce triste sire je ne peux pas m’en empêcher.
PUB BACHE-ING
La rénovation de bâtiments classés coûte toujours très cher. Le musée du Louvre, par exemple, lorsqu’il doit faire rafraîchir sa façade. Donc les maîtres d’ouvrage ont trouvé moyen de récupérer de l’argent, soit pour payer plus facilement la facture, soit pour faire des investissements sans que le coût de réfection de la façade ne les en empêche. Le principe est simple : pendant la durée des travaux, lorsqu’une bâche recouvre le bâtiment, la bâche sert de support publicitaire. Ça ne devrait déranger personne. Entre voir un tissu moche et grisâtre ou une jolie publicité, le choix du passant devrait être vite fait.
C’est sans compter sans la pieuse Hidalgo, ennemie du profit des autres. Elle s’est débrouillée pour faire interdire ces pratiques, comme ça le contribuable pourra payer plus cher la rénovation des bâtiments publics qui appartiennent au patrimoine national. La main invisible de Decaux est-elle à l’œuvre ? En revanche elle ne peut pas empêcher les publicités lorsque c’est le sponsor qui rénove à ses frais : lui il communique sur son nom, il en a le droit, et si on l’en empêche, il ira sponsoriser à Tokyo ou à Londres. Osera-t-elle ?