Conclusion logique
1 – Cazeneuve : Oracle, Ô désespoir
Son talent divinatoire mérite assurément qu’on lui attribue une tête de Pot cette semaine.
Bernard Cazeneuve, ministre de l’intérieur à en croire le Journal officiel, a en effet déclaré il y a trois jours : « L’arrestation de Salah Abdeslam est un coup important porté à Daech en Europe... il devra répondre de ses actes devant la justice française". Visiblement, le coup n’a pas laissé d’autres tueurs groggy. Quant à l’extradition, elle n’est pas pour demain.
2 - La frousse tranquille
Alors que la loi El Khomri s’apprête à favoriser l’entrisme musulman dans les entreprises, que la pauvre Pascale Boistard a fait l’objet d’un transfèrement gouvernemental après qu’elle se soit prononcée pour l’interdiction du voile à l’université, que Manuel Valls se tient au garde-à-vous devant un panonceau : « Dialogue avec l’islam de France », les autorités qui prétendent nous gouverner pensaient avoir trouvé l’ultime dérivatif, le suprême moyen de noyer le poisson et de diluer le poison. Une magnifique et coûteuse campagne médiatique nous met en garde contre la haine raciste.
Ce triste phénomène, ces vingt dernières années, est terrible il est vrai. Ainsi, la violence des fanatiques se réclamant de l’islam a fait plus de 160 morts en France. Les autres formes de racisme existent certainement mais il ne s’agit le plus souvent que d’animosité, de propos ou - plus grave c’est certain - de discrimination à l’embauche. Les faits de violences physiques montés en épingle par le gouvernement, comme des passages à tabac de musulmans, sont rarissimes au regard de leur nombre dans la population totale. Et les homicides quasi inexistants.
C’est cette énorme différence que Valls et sa bande entendent escamoter. La peur d’avoir à affronter ce nouveau fascisme est une des pires corrosions qui rongent la société française. Pouvoirs publics et médias tentent d’appuyer sur la tête des Français afin qu’elle soit fermement maintenue dans le sable. Que pouvons-nous faire, susurrent-ils, y compris à droite, nous ne pouvons pas expulser sept millions d’individus tout de même ?
Se rendent-ils compte que leur faiblesse ne peut justement conduire qu’à un affrontement le jour où le corps étranger qu’ils laissent prospérer dans l’organisme social deviendra péril mortel pour ce dernier ?
Depuis les attentats de l’an dernier, la pratique rigoriste de l’islam ne cesse en effet de se répandre. Certes, aucune statistique ethnique (interdite) ou aucun sondage (inconvenant) n’est là pour le confirmer mais il faut être aveugle pour ne pas s’en rendre compte en déambulant dans les rues de nos villes. Le repli identitaire joue à plein, mi-mode, mi-défi.
Si la République ne prend pas le taureau par les cornes en réaffirmant une laïcité stricte dans tous les services publics, en durcissant le droit du sol, celui du regroupement familial et les règles d’attribution des aides publiques, la contre-société qui se crée sous nos yeux et qu’une majorité de dirigeants ne voit toujours pas nous conduira à une réalité qui porte un nom simple : la guerre civile doublée d’une guerre de religion.
Le grand problème des Français est qu’ils n’ont pas connu d’ennemis mortels depuis des lustres. Beaucoup n’y comprennent rien. Et leurs prétendus chefs n’ont pas intérêt à ce qu’ils se réveillent. Les attentats d’hier à Bruxelles ne les feront pas changer d’avis. Ceux qui frapperont la France dans un futur plus ou moins proche non plus. Jean-Christophe Cambadélis attendra simplement un peu plus longtemps avant de les mettre sur le compte du manque de mixité sociale.
Quoi que ... Si l’on peut ressentir les évolutions, on n’en maîtrise jamais le calendrier. « Tu sens le vent mais tu ne sais jamais ni d’où il vient ni où il va » rapporte un texte célèbre. Pour la tempête, les choses sont plus claires et les sensations plus fortes. Elles mènent à la formule de Toynbee : « Nous ne déclinons pas parce que les Barbares nous attaquent ; les Barbares nous attaquent parce que nous déclinons. »
4 – Hidalgo et Sapin : les communautaristes amnésiques
Qu’il est utile d’avoir des ongles et de pouvoir se pincer en entendant Anne Hidalgo déplorer les pratiques communautaristes à Molenbeek, Belgique ! Mais qui donc en France a déversé des dizaines de millions d’euros pour subventionner des mosquées déguisées en centres culturels ? Qui, à Paris, arrose à grands coûts de subventions une myriade d’associations constituées selon des critères ethniques ou religieux ? Qui s’est toujours couché devant les prières de rue ? Et qui, dans les journaux, osera poser la question à cette Tartuffe préretraitée ?
Quant à Sapin, le voilà donneur de leçon : « Nous savons, et la France le sait peut-être plus encore que d'autres (...), que ce n'est pas la bonne solution et que lorsqu'un quartier hier, aujourd'hui, est en danger de se communautariser, on doit agir. On doit agir par une politique de la ville, par une politique d'intégration, par l'école, par la langue, tout ce qui fait qu'on appartient, quelle que soit son origine, quelle que soit sa religion, à la communauté française. » Cette remarquable politique française de lutte contre le communautarisme a produit de formidables résultats tout au long de l’année 2015 ! Aujourd’hui, ce sont les ignares qui donnent des leçons, suivant une logique qui ne déplairait pas à l’école de Najat Vallaud-Belkacem.
5 – Répandez présents
Pour s’assurer que leur clientèle électorale pénètre dans le moindre recoin de la plus bourgeoise des communes de France via les HLM, le gouvernement et la bureaucratie parasitaire dite « mouvement du logement social » mettent en place un système qui forcera davantage encore la main des maires et le cas échéant les dessaisira au profit du préfet.
Le principe de mixité sociale l’emporte sur celui de libre administration des collectivités locales. Un projet de loi est fourbi pour avril prochain. Gageons qu’il sera voté plus facilement qu’une loi libéralisant, même très timidement, le marché du travail !
Qui, parmi les candidats à la primaire de la droite, osera enfin s’en prendre à la catastrophique loi SRU qui plonge les communes de banlieue dans la décrépitude et commence à toucher les villes mieux établies, évinçant l’investissement privé ?
6 – Tout au fond du fond du fond du trou
Record battu ! Ils ne sont plus que quinze pour cent à apprécier la gouvernance à pâte molle.
Mais rien n’est perdu : les emplois bidons et les aides à gogo, réactivés par l’Etat ces dernières semaines, vont peut-être permettre à notre chef de reprendre quelques points dans les mois qui viennent. Imaginez : les 150 000 emplois d’avenir créés à grands frais par le gouvernement ont déjà permis de faire revenir le taux de chômage des 15-24 ans de 24,3 % à 24 % ! Un ratio tout ce qu’il y a de plus normal en économie administrée.
Son talent divinatoire mérite assurément qu’on lui attribue une tête de Pot cette semaine.
Bernard Cazeneuve, ministre de l’intérieur à en croire le Journal officiel, a en effet déclaré il y a trois jours : « L’arrestation de Salah Abdeslam est un coup important porté à Daech en Europe... il devra répondre de ses actes devant la justice française". Visiblement, le coup n’a pas laissé d’autres tueurs groggy. Quant à l’extradition, elle n’est pas pour demain.
2 - La frousse tranquille
Alors que la loi El Khomri s’apprête à favoriser l’entrisme musulman dans les entreprises, que la pauvre Pascale Boistard a fait l’objet d’un transfèrement gouvernemental après qu’elle se soit prononcée pour l’interdiction du voile à l’université, que Manuel Valls se tient au garde-à-vous devant un panonceau : « Dialogue avec l’islam de France », les autorités qui prétendent nous gouverner pensaient avoir trouvé l’ultime dérivatif, le suprême moyen de noyer le poisson et de diluer le poison. Une magnifique et coûteuse campagne médiatique nous met en garde contre la haine raciste.
Ce triste phénomène, ces vingt dernières années, est terrible il est vrai. Ainsi, la violence des fanatiques se réclamant de l’islam a fait plus de 160 morts en France. Les autres formes de racisme existent certainement mais il ne s’agit le plus souvent que d’animosité, de propos ou - plus grave c’est certain - de discrimination à l’embauche. Les faits de violences physiques montés en épingle par le gouvernement, comme des passages à tabac de musulmans, sont rarissimes au regard de leur nombre dans la population totale. Et les homicides quasi inexistants.
C’est cette énorme différence que Valls et sa bande entendent escamoter. La peur d’avoir à affronter ce nouveau fascisme est une des pires corrosions qui rongent la société française. Pouvoirs publics et médias tentent d’appuyer sur la tête des Français afin qu’elle soit fermement maintenue dans le sable. Que pouvons-nous faire, susurrent-ils, y compris à droite, nous ne pouvons pas expulser sept millions d’individus tout de même ?
Se rendent-ils compte que leur faiblesse ne peut justement conduire qu’à un affrontement le jour où le corps étranger qu’ils laissent prospérer dans l’organisme social deviendra péril mortel pour ce dernier ?
Depuis les attentats de l’an dernier, la pratique rigoriste de l’islam ne cesse en effet de se répandre. Certes, aucune statistique ethnique (interdite) ou aucun sondage (inconvenant) n’est là pour le confirmer mais il faut être aveugle pour ne pas s’en rendre compte en déambulant dans les rues de nos villes. Le repli identitaire joue à plein, mi-mode, mi-défi.
Si la République ne prend pas le taureau par les cornes en réaffirmant une laïcité stricte dans tous les services publics, en durcissant le droit du sol, celui du regroupement familial et les règles d’attribution des aides publiques, la contre-société qui se crée sous nos yeux et qu’une majorité de dirigeants ne voit toujours pas nous conduira à une réalité qui porte un nom simple : la guerre civile doublée d’une guerre de religion.
Le grand problème des Français est qu’ils n’ont pas connu d’ennemis mortels depuis des lustres. Beaucoup n’y comprennent rien. Et leurs prétendus chefs n’ont pas intérêt à ce qu’ils se réveillent. Les attentats d’hier à Bruxelles ne les feront pas changer d’avis. Ceux qui frapperont la France dans un futur plus ou moins proche non plus. Jean-Christophe Cambadélis attendra simplement un peu plus longtemps avant de les mettre sur le compte du manque de mixité sociale.
Quoi que ... Si l’on peut ressentir les évolutions, on n’en maîtrise jamais le calendrier. « Tu sens le vent mais tu ne sais jamais ni d’où il vient ni où il va » rapporte un texte célèbre. Pour la tempête, les choses sont plus claires et les sensations plus fortes. Elles mènent à la formule de Toynbee : « Nous ne déclinons pas parce que les Barbares nous attaquent ; les Barbares nous attaquent parce que nous déclinons. »
4 – Hidalgo et Sapin : les communautaristes amnésiques
Qu’il est utile d’avoir des ongles et de pouvoir se pincer en entendant Anne Hidalgo déplorer les pratiques communautaristes à Molenbeek, Belgique ! Mais qui donc en France a déversé des dizaines de millions d’euros pour subventionner des mosquées déguisées en centres culturels ? Qui, à Paris, arrose à grands coûts de subventions une myriade d’associations constituées selon des critères ethniques ou religieux ? Qui s’est toujours couché devant les prières de rue ? Et qui, dans les journaux, osera poser la question à cette Tartuffe préretraitée ?
Quant à Sapin, le voilà donneur de leçon : « Nous savons, et la France le sait peut-être plus encore que d'autres (...), que ce n'est pas la bonne solution et que lorsqu'un quartier hier, aujourd'hui, est en danger de se communautariser, on doit agir. On doit agir par une politique de la ville, par une politique d'intégration, par l'école, par la langue, tout ce qui fait qu'on appartient, quelle que soit son origine, quelle que soit sa religion, à la communauté française. » Cette remarquable politique française de lutte contre le communautarisme a produit de formidables résultats tout au long de l’année 2015 ! Aujourd’hui, ce sont les ignares qui donnent des leçons, suivant une logique qui ne déplairait pas à l’école de Najat Vallaud-Belkacem.
5 – Répandez présents
Pour s’assurer que leur clientèle électorale pénètre dans le moindre recoin de la plus bourgeoise des communes de France via les HLM, le gouvernement et la bureaucratie parasitaire dite « mouvement du logement social » mettent en place un système qui forcera davantage encore la main des maires et le cas échéant les dessaisira au profit du préfet.
Le principe de mixité sociale l’emporte sur celui de libre administration des collectivités locales. Un projet de loi est fourbi pour avril prochain. Gageons qu’il sera voté plus facilement qu’une loi libéralisant, même très timidement, le marché du travail !
Qui, parmi les candidats à la primaire de la droite, osera enfin s’en prendre à la catastrophique loi SRU qui plonge les communes de banlieue dans la décrépitude et commence à toucher les villes mieux établies, évinçant l’investissement privé ?
6 – Tout au fond du fond du fond du trou
Record battu ! Ils ne sont plus que quinze pour cent à apprécier la gouvernance à pâte molle.
Mais rien n’est perdu : les emplois bidons et les aides à gogo, réactivés par l’Etat ces dernières semaines, vont peut-être permettre à notre chef de reprendre quelques points dans les mois qui viennent. Imaginez : les 150 000 emplois d’avenir créés à grands frais par le gouvernement ont déjà permis de faire revenir le taux de chômage des 15-24 ans de 24,3 % à 24 % ! Un ratio tout ce qu’il y a de plus normal en économie administrée.