1 - Tout fout le camp
Au temps lointain où Emmanuel Todd croyait au «hollandisme révolutionnaire», en 2012, il eut cette prévision désormais cocasse dans une interview pour l’Obs : « les personnes âgées devraient abhorrer ce gamin mal élevé (Sarkozy) dont la politique attaque le système hospitalier et pourrait aboutir, comme aux Etats-Unis, à une baisse de l'espérance de vie.» Et bien voilà, nous y sommes mais avec Hollande qui a obtenu ce magnifique résultat observé pour la première fois en France depuis près de 50 ans.
Il sera bien difficile à la propagande officielle de nier tout lien avec la baisse continue des remboursements des soins médicaux et l’appauvrissement des classes moyennes. Parallèlement, la natalité recule fortement, sous les coups de la politique familiale du gouvernement qui a diminué les prestations pour tous ceux qui ont le malheur d’avoir des revenus moyens ou élevés et du fait également de l’assombrissement durable des perspectives économiques.
Rappelons que Todd s’était fait connaître, en 1976, pour avoir prévu l’effondrement de l’Union soviétique via la hausse de la mortalité, notamment infantile. Le «hollandisme révolutionnaire» ressemble de plus en plus au «soviétisme décadent».
2 – Les papies se rebiffent
Bernie Sanders, 76 ans aux prunes, socialiste à peine repenti confit dans la liqueur marxiste, hante désormais les cauchemars d’Hillary Clinton, patricienne pleine aux as et nonobstant démocrate, persuadée de son droit familial et divin d’exercer le pouvoir.
Lors d’un débat houleux pour la primaire du parti de l’âne, le papy rouge l’a renvoyée à ses accointances avec Wall Street et ses profits miraculeux où elle gagna quelquefois, lors de rapides coups de bourse et grâce à des informations de bonne provenance, autant de dollars qu’un ex ouvrier de la General Motors en dix ans de travail. Les profiteurs sans vergogne et hautains sécrètent des jaloux agressifs, c’est une vieille loi sociale à laquelle la grande Amérique n’échappe pas. Et l’âge ne fait rien à l’affaire. Toutes proportions gardées, c’est également ce qui se produit en Angleterre avec Jeremy Corbyn, un jeune homme de 66 ans qui cherche des poux au né coiffé Cameron.
Ce dernier, tout ouï devant les chuchotements de la City, fait de son mieux pour éviter un Brexit. Après tout, les Britanniques ont le beurre communautaire : la liberté de faire des affaires en Europe sans entraves, sans en payer le prix : un euro géré de manière stupide depuis qu’il a été créé.
L’Angleterre en général et ses milieux financiers en particulier n’ont donc pas à se plaindre et voudraient que ce deal continue. Mais, que voulez-vous, les électeurs voient d’un mauvais œil le désordre qui règne sur le continent et la jungle de Calais et risquent de faire le mauvais choix.
Cameron a beau, avec la complicité de Bruxelles, théâtraliser un bras de fer factice, l’opinion insulaire n’est pas dupe. Dans la perspicace Albion aussi, l’oligarchie a de plus en plus de mal à faire prévaloir ses choix.
En France, Hollande a trouvé quelques milliards à dilapider pour créer des emplois factices le temps d’une élection. La baisse artificielle des taux d’intérêt grâce à Draghi et la hausse discrète de la taxe sur les produits pétroliers permise par le recul du prix du brut ont temporairement atténué la pression sur le budget de l’Etat. Mou-Président s’est précipité sur cet argent du miracle pour augmenter de nouveau les dépenses sans engager aucune réforme réelle de la bureaucratie dont vit la majorité de ses électeurs.
Que fait Bruxelles pendant ce temps ? Rien bien sûr. Les eurocrates font semblant de croire aux politiques que la marionnette Macron fait semblant de mettre en œuvre. Une Europe sans la France n’est pas viable et la rupture avec notre pays leur coûterait leurs rentes douillettes. Hollande peut donc tranquillement tenter de se faire réélire grâce à la dette.
Mais, là encore, l’opinion n’est pas tout à fait dupe. Elle a bien compris qu’il s’agit d’embauches aussi coûteuses qu’éphémères. Même la presse socialisante et subventionnée a du mal à ne pas prendre ses distances avec le président de son choix. Libération a changé de ton et devient de plus en plus critique, promouvant primaires à gauche et doutant des statistiques présidentielles. L’Elysée aurait-il refusé quelque avantage à Joffrin ou incommoderait-il Drahi/SFR/ Numericable en soutenant les menées d’Orange chez Bouygues ? Nous ne voulons pas croire à des hypothèses aussi mesquines.
Partout, la montée des partis dits populistes est difficile à contenir. Des coalitions hétéroclites ont été mises en place en Espagne et au Portugal pour gérer les affaires courantes dans le respect des lois bruxelloises. Mais elles sont fragiles. Les Grecs diabétiques vont de nouveau devoir se mettre sur la pointe des pieds pour obtenir un sucre de la Troïka. Mais ils renâclent.
C’est un coup de froid brutal sur l’oligarchie mondiale. Elle a privilégié, via l’endettement et l’assouplissement quantitatif, les Etats et corporations les plus puissantes mais laissé de côté un nombre croissant d’individus affaiblis et de pays exsangues. Et les vieux, c’est bien connu, sont sensibles au froid.
3 - Voeux du FN qui veut des vieux
Estimant que les retraités lui sont encore majoritairement hostiles et l’empêchent, par leurs votes, de franchir le dernier obstacle qui le sépare du «pouvoir», le Front national a entrepris de séduire le troisième âge. Thème de l’ «apaisement» mis en avant, credo anti-européen modéré, insistance sur la protection du patrimoine et de l’héritage : c’est une offensive grise que lancent les frontistes. Les seniors ont eu raison des extrémistes et les conduisent à se normaliser quand pourtant la réalité se durcit et semble leur donner raison. Trop forts les vieux !
4 - Le camp des saintes
Clémentine Autain, gauchiste à usage des médias, aura bien fait rire la twittosphère en comparant les violences sexuelles des immigrés le jour du nouvel an avec celles de l’armée rouge pénétrant, si l’on peut dire, en Allemagne. Assimile-t-elle les forces soviétiques d’occupation aux forces islamiques de migration
Au temps lointain où Emmanuel Todd croyait au «hollandisme révolutionnaire», en 2012, il eut cette prévision désormais cocasse dans une interview pour l’Obs : « les personnes âgées devraient abhorrer ce gamin mal élevé (Sarkozy) dont la politique attaque le système hospitalier et pourrait aboutir, comme aux Etats-Unis, à une baisse de l'espérance de vie.» Et bien voilà, nous y sommes mais avec Hollande qui a obtenu ce magnifique résultat observé pour la première fois en France depuis près de 50 ans.
Il sera bien difficile à la propagande officielle de nier tout lien avec la baisse continue des remboursements des soins médicaux et l’appauvrissement des classes moyennes. Parallèlement, la natalité recule fortement, sous les coups de la politique familiale du gouvernement qui a diminué les prestations pour tous ceux qui ont le malheur d’avoir des revenus moyens ou élevés et du fait également de l’assombrissement durable des perspectives économiques.
Rappelons que Todd s’était fait connaître, en 1976, pour avoir prévu l’effondrement de l’Union soviétique via la hausse de la mortalité, notamment infantile. Le «hollandisme révolutionnaire» ressemble de plus en plus au «soviétisme décadent».
2 – Les papies se rebiffent
Bernie Sanders, 76 ans aux prunes, socialiste à peine repenti confit dans la liqueur marxiste, hante désormais les cauchemars d’Hillary Clinton, patricienne pleine aux as et nonobstant démocrate, persuadée de son droit familial et divin d’exercer le pouvoir.
Lors d’un débat houleux pour la primaire du parti de l’âne, le papy rouge l’a renvoyée à ses accointances avec Wall Street et ses profits miraculeux où elle gagna quelquefois, lors de rapides coups de bourse et grâce à des informations de bonne provenance, autant de dollars qu’un ex ouvrier de la General Motors en dix ans de travail. Les profiteurs sans vergogne et hautains sécrètent des jaloux agressifs, c’est une vieille loi sociale à laquelle la grande Amérique n’échappe pas. Et l’âge ne fait rien à l’affaire. Toutes proportions gardées, c’est également ce qui se produit en Angleterre avec Jeremy Corbyn, un jeune homme de 66 ans qui cherche des poux au né coiffé Cameron.
Ce dernier, tout ouï devant les chuchotements de la City, fait de son mieux pour éviter un Brexit. Après tout, les Britanniques ont le beurre communautaire : la liberté de faire des affaires en Europe sans entraves, sans en payer le prix : un euro géré de manière stupide depuis qu’il a été créé.
L’Angleterre en général et ses milieux financiers en particulier n’ont donc pas à se plaindre et voudraient que ce deal continue. Mais, que voulez-vous, les électeurs voient d’un mauvais œil le désordre qui règne sur le continent et la jungle de Calais et risquent de faire le mauvais choix.
Cameron a beau, avec la complicité de Bruxelles, théâtraliser un bras de fer factice, l’opinion insulaire n’est pas dupe. Dans la perspicace Albion aussi, l’oligarchie a de plus en plus de mal à faire prévaloir ses choix.
En France, Hollande a trouvé quelques milliards à dilapider pour créer des emplois factices le temps d’une élection. La baisse artificielle des taux d’intérêt grâce à Draghi et la hausse discrète de la taxe sur les produits pétroliers permise par le recul du prix du brut ont temporairement atténué la pression sur le budget de l’Etat. Mou-Président s’est précipité sur cet argent du miracle pour augmenter de nouveau les dépenses sans engager aucune réforme réelle de la bureaucratie dont vit la majorité de ses électeurs.
Que fait Bruxelles pendant ce temps ? Rien bien sûr. Les eurocrates font semblant de croire aux politiques que la marionnette Macron fait semblant de mettre en œuvre. Une Europe sans la France n’est pas viable et la rupture avec notre pays leur coûterait leurs rentes douillettes. Hollande peut donc tranquillement tenter de se faire réélire grâce à la dette.
Mais, là encore, l’opinion n’est pas tout à fait dupe. Elle a bien compris qu’il s’agit d’embauches aussi coûteuses qu’éphémères. Même la presse socialisante et subventionnée a du mal à ne pas prendre ses distances avec le président de son choix. Libération a changé de ton et devient de plus en plus critique, promouvant primaires à gauche et doutant des statistiques présidentielles. L’Elysée aurait-il refusé quelque avantage à Joffrin ou incommoderait-il Drahi/SFR/ Numericable en soutenant les menées d’Orange chez Bouygues ? Nous ne voulons pas croire à des hypothèses aussi mesquines.
Partout, la montée des partis dits populistes est difficile à contenir. Des coalitions hétéroclites ont été mises en place en Espagne et au Portugal pour gérer les affaires courantes dans le respect des lois bruxelloises. Mais elles sont fragiles. Les Grecs diabétiques vont de nouveau devoir se mettre sur la pointe des pieds pour obtenir un sucre de la Troïka. Mais ils renâclent.
C’est un coup de froid brutal sur l’oligarchie mondiale. Elle a privilégié, via l’endettement et l’assouplissement quantitatif, les Etats et corporations les plus puissantes mais laissé de côté un nombre croissant d’individus affaiblis et de pays exsangues. Et les vieux, c’est bien connu, sont sensibles au froid.
3 - Voeux du FN qui veut des vieux
Estimant que les retraités lui sont encore majoritairement hostiles et l’empêchent, par leurs votes, de franchir le dernier obstacle qui le sépare du «pouvoir», le Front national a entrepris de séduire le troisième âge. Thème de l’ «apaisement» mis en avant, credo anti-européen modéré, insistance sur la protection du patrimoine et de l’héritage : c’est une offensive grise que lancent les frontistes. Les seniors ont eu raison des extrémistes et les conduisent à se normaliser quand pourtant la réalité se durcit et semble leur donner raison. Trop forts les vieux !
4 - Le camp des saintes
Clémentine Autain, gauchiste à usage des médias, aura bien fait rire la twittosphère en comparant les violences sexuelles des immigrés le jour du nouvel an avec celles de l’armée rouge pénétrant, si l’on peut dire, en Allemagne. Assimile-t-elle les forces soviétiques d’occupation aux forces islamiques de migration