Nous avons de la chance ! A Paris, il reste encore quelques grands territoires occupés par des voies ferrées et qui donnent à la ville la possibilité d’un nouvel élan. Mais livrés à de petits intérêts et d’étroites ambitions, elles finissement en projets microcosmiques, le « grand-petit » parc des Batignolles en donnant une triste illustration.
Extrait du Delanopolis
« Pour ne pas déplaire à tel baronnet de la SNCF, on ne touchera pas au bâtiment que ses bureaux occupent, pour ne pas chagriner telle entreprise de transport ou tel garage, on laissera en l’état leurs locaux. On fera donc un parc étroit, de biais, mal connecté au jardin des Batignolles, coupé des rues alentours aux quatre points cardinaux. Les arbres se détachent sur fond d’enseignes automobiles. Les bus de touristes semblent garés au milieu des herbages. Une éolienne célibataire tourne tristement à la recherche de l’âme sœur. Ici, comme ailleurs, dans ce jardin comme sur les boulevards réaménagés, le principe du couloir a triomphé. »
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