Il ne fait pas bon être un boulevard sous Delanoë. Ce mot évoque trop la liberté, l’espace, la circulation, toutes ces valeurs qui chagrinent les tenants de la ville-village. Ces derniers tiennent, en ce début du 21ème siècle, leur revanche sur Haussmann, sur la ville-ouverte, la ville-mouvement, la ville-monde. Eh oui, on croit souvent être novateurs et l’on finit bêtement réactionnaires. N’est-ce pas camarades socialistes ?
Extrait du Delanopolis
« … car il y a cinq catégories d’êtres dans leur monde de fantaisie. Les méchants : automobilistes et motards et les bons : cyclistes, passagers de bus et piétons. Mais il n’y a pas assez d’espace : le « Magenta » ne fait que trente mètres de large, façade d’immeuble à façade d’immeuble. Qu’importe, chacun sa voie et ils n’ont qu’à se serrer. C’est donc le débordement permanent, pardi ! .. »
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