Pollution à Paris : la preuve scientifique de l'erreur fondamentale de la mairie !!!
Depuis 2001, les Delanoistes nous bassinent avec leur politique de réduction de la circulation et notamment de sa vitesse à Paris.
Les habitants ressentent pourtant intuitivement que les entraves créées par la mairie sont un remède pire que le mal et accentuent la pollution. Lorsqu'on interroge Airparif, malgré toutes les précautions oratoires et scripturales, il apparaît d'ailleurs qu'aucun résultat probant ne vient confirmer le bien-fondé de cette politique : la baisse des nuisances n'est due pour l'essentiel qu'aux nouvelles motorisations et la pollution, au mieux, se déplace en fonction des engorgements créés.
Il fallait néanmoins une confirmation scientifique. Nous l'avons désormais avec les résultats de l'étude de la très prestigieuse Société de mathématique dont le résumé parle de lui-même : "Les émissions de CO2 dues aux véhicules particuliers (et, plus généralement, aux transports) sont devenues une préoccupation pour de nombreuses municipalités ; le remède proposé passe souvent par une réduction de la vitesse autorisée. Cette façon de voir est en apparence légitime : moins un moteur tourne vite, moins il consomme de carburant et donc moins il émet de CO2. Mais, en réalité, elle recèle une faute de logique : si les véhicules vont moins vite, ils restent plus longtemps dans chaque artère. Or ce sont les émissions par artère qui intéressent les riverains et la municipalité ; elles ne diminuent nullement avec la vitesse. Nous prenons ici l'exemple de la Voie Georges Pompidou à Paris : à 50 km/h, pour un trafic régulier, les émissions sont de l'ordre de 7,2 tonnes de CO2 par heure ; à 40 km/h, elles seraient de 8 tonnes de CO2 par heure : cette réduction de vitesse se traduit, pour une artère donnée, par une augmentation de plus de 10 % des émissions. Le présent travail utilise la version 2 d'un logiciel développé en collaboration avec l'Ecole d'Ingénieurs de la Ville de Paris, Département Informatique et Technologies Urbaines (version 1 : Toubiana-Vanhée, en 2012, version 2 : Bisbe-Lopez, en 2013). Les hypothèses de modèle sont standard et sont présentées en Annexe. L'objectif de cette collaboration est de se doter d'outils d'aide à la décision pour la gestion des transports."
On mesure donc combien les délires d'Hidalgo, annoncés dans son programme, relatifs notamment au Périphérique ou au passage de tout Paris en zone à vitesse réduite, seraient contre-productifs !
Pour ceux qui veulent le texte complet de l'étude, il suffit de cliquer
LA.
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